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94 - QOC 2004-569 Question de M. Jean-Didier BERTHAULT et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris relative à l'existence d'un état récapitulatif du parc de production d'énergies renouvelables à Paris, notamment pour les bâtiments dépendant de la Ville de Paris


Libell� de la question :
"Si les pr�occupations relatives � la production d'�nergie � partir de ressources renouvelables ne sont pas nouvelles, la flamb�e des cours du p�trole les met en relief de mani�re particuli�rement sensible.
Alors que la Ville a largement communiqu� sur le programme de l'O.P.A.C. en faveur du d�veloppement d'un programme d'installation et de r�novation de capteurs solaires dans son parc de logements sociaux, il serait int�ressant de dresser un bilan de l'�quipement de la capitale en la mati�re.
Aussi Jean-Didier BERTHAULT et les �lus du groupe U.M.P. du Conseil de Paris souhaitent savoir si la Ville de Paris dispose d'un �tat r�capitulatif du parc de production d'�nergie � partir de ressources renouvelables et de ses caract�ristiques (solaire thermique, g�othermie, photovolta�que, ...), notamment dans les logements, �quipements et b�timents d�pendant de la Ville et des soci�t�s plac�es sous son contr�le ; et sous quelles modalit�s il peut leur �tre communiqu�."
R�ponse (M. Yves CONTASSOT, adjoint) :
"Selon une �tude men�e en 2004 pour le compte du Service de l'�cologie urbaine, la consommation �nerg�tique globale de Paris �tait en 2003 de 31.660 GWh dont 409 GWh utilis�s par l'administration parisienne. Si le gaz et l'�lectricit� de r�seau repr�sentent les deux premi�res �nergies, la vapeur de la C.P.C.U. arrive en troisi�me place avec 4.760 GWh, soit 15 % de la consommation. Ce qui fait de la vapeur, la premi�re �nergie renouvelable de Paris. La vapeur de la C.P.C.U. est produite � plus 50 % par la r�cup�ration de la chaleur de la combustion des d�chets et le reste par cog�n�ration. A ce jour, les productions �nerg�tiques du solaire et de la g�othermie repr�sentent 1 % du total. Ce pourcentage devrait �voluer tr�s sensiblement en cas de Jeux olympiques � Paris, notamment sur les �quipements pr�vus � Batignolles.
Ces productions tr�s localis�es appartiennent � des bailleurs sociaux comme l'O.P.A.C. (plus de 2.000 m�tres carr�s de panneau solaire), la S.A.G.I., la R.I.V.P., la S.I.E.M.P. (qui a un programme de chauffe-eau solaires) ou des institutions publiques (g�othermie de la Maison de la Radio) ou priv�es (Le Clos-des-Bernardins, ensemble de bureaux aliment�s en g�othermie avec des pompes � chaleur).
Afin, d'am�liorer la connaissance du territoire parisien et de promouvoir l'efficacit� et la ma�trise �nerg�tique, la Ville, en partenariat avec l'A.D.E.M.E., lancera d�but 2005, une grand audit sur la consommation �nerg�tique du b�ti parisien et de sa discrimination par type de fluides et par type d'usage. Cette �tude accompagnera le travail de recensement en cours, r�alis� par le service de l'�cologie urbaine et l'A.D.E.M.E. des installations publiques ou priv�es de production d'�nergies � partir d'autres ressources renouvelables. Cet �tat des lieux croisant les bases de donn�es de la Ville, de la D.R.I.R.E., du service technique interd�partemental d'inspection des Installations class�es de la Pr�fecture de police et de l'A.D.E.M.E., devrait �tre disponible pour la fin du premier semestre 2005. Cet outil a �t� con�u pour aider � la mise en place du plan �nergie-climat parisien."

Octobre 2004
Débat
Conseil municipal
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