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57 - Vœu déposé par Mme Anne LE STRAT et les membres du groupe "Les Verts" en faveur de l'adhésion de la Ville de Paris au réseau des collectivités européennes pour la paix au Proche-Orient


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons maintenant examiner le v?u r�f�renc� n� 32 dans le fascicule concernant un r�seau des collectivit�s europ�ennes pour la paix au Proche-Orient, qui a �t� d�pos� par le groupe "Les Verts".
Madame LE STRAT, vous avez la parole.
Mme Anne LE STRAT. - Merci, Monsieur le Maire.
Ce v?u, en fait, se situe dans le prolongement de la politique de la Ville de soutien � la d�marche de paix et d'espoir que constituait d�j� le pacte de Gen�ve et les politiques men�es en faveur du rapprochement entre Isra�liens et Palestiniens.
Il s'agit d'un r�seau, le r�seau des collectivit�s europ�ennes pour la paix au Proche-Orient, qui a �t� cr�� en 2002. Certes, il est tout r�cent et il ne s'agit pas d'une adh�sion � proprement parler se traduisant par le versement d'une cotisation parce que c'est un r�seau de travail et de coop�ration. L'int�r�t de ce voeu, c'est plut�t que la Ville de Paris puisse s'engager � travailler aux c�t�s de ce r�seau, comme elle le fait d'ailleurs d�j�, aux c�t�s de l'Association des autorit�s locales palestiniennes, comme de l'Union des autorit�s locales d'Isra�l, pour promouvoir la coop�ration entre ces deux peuples.
J'avais annex� � ce v?u un appel, dont je regrette qu'il n'ait pas �t� inclus dans le fascicule, appel qui s'intitule "des ponts, pas de murs entre Isra�l et la Palestine", auquel je demandais que la Ville s'associe. C'est donc sur ces deux points que je souhaitais que la Ville se prononce.
Merci.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Monsieur SCHAPIRA, vous avez la parole.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Je remercie le groupe "Les Verts" et la pr�sidente Anne LE STRAT de ce v?u. Nous sommes �videmment tr�s concern�s par la situation dans cette r�gion du monde et ce n'est pas la premi�re fois que l'on en d�bat ici.
Depuis le d�but de la mandature, M. le Maire de Paris a souhait� que le maximum soit entrepris, dans la mesure de nos possibilit�s, afin d'?uvrer au rapprochement entre Isra�liens et Palestiniens. Pour ce faire, nous sommes en relation constante avec l'Association des autorit�s locales palestiniennes et avec l'Union des autorit�s locales d'Isra�l. Nous avons re�u plusieurs fois � l'H�tel de Ville les d�l�gations de ces deux associations.
Nous sommes aussi en contact avec les repr�sentants en France de l'autorit� palestinienne comme avec les repr�sentants de l'Etat d'Isra�l.
Le Maire de Paris s'est rendu sur place en novembre 2003 et d'ailleurs, le r�seau dont vous parlez s'inscrivait (c'est ce qui est dit dans le rapport) dans "les pas" du Maire de Paris. Ce qui �tait d�j� bon signe. Bertrand DELANO� a pu rencontrer Yasser ARAFAT, le Premier Ministre et les �lus locaux palestiniens ainsi que les �lus locaux isra�liens. Le Maire de Paris a re�u Silvan SHALOM, Vice-premier Ministre isra�lien.
Par ailleurs, comme vous le savez, nous avons pr�t� notre concours � l'initiative de paix men�e par Yossi BEILIN et Yasser Abed RABBO puisque nous les avons re�us ici. Ils y ont tenu une conf�rence de presse et y ont re�u le prix SELIGMANN. Afin de marquer encore davantage notre soutien, le Maire de Paris, moi-m�me, et d'autres ici, ont tenu � signer l'appel de Sari NUSSEIBEH et de Ami AYALON : "deux peuples, deux �tats".
La liste de nos engagements est longue :
Soir�es d'accueil pour la conf�rence d'Emile CHOUFANI, le Cur� de Nazareth, que nous avons aid� � amener des adolescents isra�liens et palestiniens � Paris, en route pour un voyage ensemble � Auschwitz.
L'accueil d'Isra�liens et de Palestiniens par l'association "donne-moi ta main", de Daniel HECHTER et qui, re�us en stage de foot � Clairefontaine, ont disput� un match de foot au Stade de France.
La r�ception, je le r�p�te, des victimes de l'attentat de la discoth�que du Delphinarium et l'accueil de Palestiniens, d'ailleurs gr�ce � vous, Madame LE STRAT, � l'occasion d'une tourn�e th��trale.
Au mois de mai, dans le cadre du Congr�s C.G.L.U. o� le Maire de J�rusalem �tait pr�sent, nous avons entam� des discussions pour qu'un voyage soit organis� avec P�n�lope KOMIT�S et Gis�le STIEVENARD, dans le cadre de l'association "YAT SARAH" qui aide les handicap�s et combat la pr�carit� � J�rusalem et touche des arabes palestiniens et des Isra�liens entre J�rusalem-est et J�rusalem-ouest.
J'ajoute que nous avons �t� tr�s pr�sents lors du Forum des autorit�s locales en 2003 o� nous avons fait voter un v?u � l'unanimit� concernant la paix au Proche-Orient, en prenant l'exemple de l'action men�e par la Ville de Paris.
J'indique enfin que nous avons des coop�rations tripartites entre J�rusalem, Naplouse et Paris, mais comme vous le savez, le Maire de Naplouse a �t� d�missionn� pour des raisons sur lesquelles je ne m'�tendrai pas et il y a maintenant des difficult�s � discuter avec Naplouse.
Enfin, une subvention de 75.000 euros a �t� accord�e pour un projet port� par M�decins du monde visant � renforcer les moyens d'�quipes chirurgicales dans la sp�cialisation traumatologie aux h�pitaux Shiffa � Gaza et Nasser � Khan Youres.
Il y a d'autres exemples qui montrent que la Ville de Paris soutient le processus de paix au Proche-Orient de mani�re tr�s claire.
Quant au r�seau de villes qui est une coordination volontaire et informelle d'autorit�s locales europ�ennes, cr��e � l'initiative de Cit�s unies France, Paris y a d�j� non seulement particip� mais a en quelque sorte pr�figur� le r�seau puisque la premi�re r�union a eu lieu � Paris.
Donc la Ville de Paris appartient � tous ces r�seaux.
En ce qui concerne ce r�seau, je n'ai pas pu obtenir d'acte concret de coop�ration. Il y a eu beaucoup de r�unions, beaucoup de projets, mais je n'ai jamais vu quelque chose se concr�tiser. C'est vrai que le r�seau est jeune, mais quand m�me !
Je pense que la Ville de Paris doit, au cours de cette mandature, rationaliser sa participation aux r�seaux de villes qui sont fort nombreux. C'est le sens de la cr�ation de l'organisation mondiale Cit�s et gouvernements locaux unis qui a souhait� faire de la question du Proche-Orient, une question importante. C'est pourquoi autorit�s palestiniennes et autorit�s isra�liennes en sont membres.
Concernant le texte, c'est un texte ancien qui a d�j� �t� amend�. Je pense que nous n'avons pas eu les amendements et qu'il est d�j� caduc. En fonction des amendements que nous recevrons, je vous propose de le r��tudier et de le reproposer une fois que l'on aura tous les �l�ments en main.
C'est pourquoi je vous demande de retirer votre v?u.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame LE STRAT ?
Mme Anne LE STRAT. - J'accepte de retirer mon v?u, mais je demande que des personnes int�ress�es de tous les groupes puissent travailler sur les amendements � apporter � cet appel et que nous puissions le soumettre � nouveau au vote de cette Assembl�e. Je sais bien le travail men� par la Ville concernant le rapprochement entre Isra�liens et Palestiniens et, m�me si ce r�seau peut pr�ter � certaines critiques, j'aimerais que la Ville puisse s'engager � travailler � ses c�t�s.
Sous r�serve de ces deux engagements, je veux bien retirer mon voeu.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
La s�ance est suspendue.

Octobre 2004
Débat
Conseil municipal
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