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110 - QOC 2004-585 Question de MM. Pierre-Christian TAITTINGER, Claude GOASGUEN, Gérard LEBAN, Christian CABROL, Daniel-Georges COURTOIS, Mmes Véronique BALDINI, Laurence DREYFUSS, Danièle GIAZZI et Laëtitia LOUIS à M. le Préfet de police sur les nuisances engendrées par certains matchs de football se déroulant au Parc-des-Princes


Libell� de la question :
"Les riverains du Parc-des-Princes ne cessent de se plaindre des troubles qu'engendrent toutes les manifestations qui se d�roulent au Parc-des-Princes et particuli�rement certains matchs de football.
Des nuisances sonores les importunent avant et apr�s chaque �v�nement culturel ou sportif, les rues sont parfois la sc�ne de violences en particulier lors de certains matchs � risques. Derni�rement lors du match P.S.G.-Chelsea, la porte d'un immeuble situ� rue de Civry a �t� d�fonc�e. Ces brutalit�s qui sont apparues il y a une dizaine d'ann�es, ne cessent de cro�tre, lors de ces matchs.
Le lendemain des manifestations le quartier est souvent le d�potoir d'objets h�t�roclites que les services charg�s de la propret� ont du mal � r�sorber rapidement. Certaines petites rues ont �t� transform�es pendant la nuit en urinoirs.
Les �lus du 16e arrondissement souhaiteraient savoir s'il ne serait pas possible d'�viter de tels d�bordements malgr� les efforts m�ritoires des forces de police."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"A l'occasion de chaque manifestation sportive ou festive au Parc-des-Princes, des dispositions particuli�res sont prises par la Pr�fecture de police notamment la mise en place d'un p�rim�tre de s�curit�, �largi ou non, visant � pr�venir les troubles � l'ordre public et � garantir la s�curit� des riverains.
A ces mesures, viennent s'ajouter des dispositifs de surveillance et de lutte contre la d�linquance sp�cifique � ce type de manifestations.
Les Brigades anti-criminalit� en civil ont en charge la surveillance des abords du stade. De m�me les personnels du service d'accueil, de recherche et d'investigation judiciaire, renforc�s en ces occasions, prennent en compte, sur place, l'ensemble des interpellations. Enfin, des fonctionnaires de la 10e Section des renseignements g�n�raux sont �galement associ�s afin de d�tecter tout ph�nom�ne de hooliganisme.
Par ailleurs, consid�rant que la consommation d'alcool est un facteur aggravant le risque de violences, la vente de boissons alcooliques est interdite dans l'ensemble des d�bits de boissons et de tous points de vente situ�s � l'int�rieur d'un p�rim�tre d�limit�.
Lors des matchs � hauts risques, des mesures plus restrictives encore sont prises.
Ainsi, la d�tention et la consommation de boissons alcooliques peut �tre interdite, dans un p�rim�tre d�limit� autour du Parc-des-Princes. De m�me, afin de pr�venir les risques de d�gradations ou de destructions de v�hicules, un arr�t� r�glementant la circulation et le stationnement dans certaines voies du 16e arrondissement a �t� pris le 11 septembre 2004.
La plupart de ces dispositions sont reprises pour ce qui concerne les concerts. Celles-ci sont bien entendu adapt�es en fonction des risques et des informations re�ues de la part des organisateurs et des services de police comp�tents.
S'agissant de l'incident que vous �voquez dans votre question, survenu lors du match Paris Saint-Germain - Chelsea, il a �t� provoqu� par des supporters du Paris Saint-Germain qui ont accul� dans l'entr�e d'un immeuble, deux supporters anglais isol�s, l'un d'eux ayant �t� bless� au cours de cette agression. Les deux auteurs ont �t� imm�diatement interpell�s. Au cours de ce match, il a �t� proc�d�, au total, a 15 interpellations entre 20 heures et 23 heures 30."

Octobre 2004
Débat
Conseil municipal
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