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140 - QOC 2004-600 Question de MM. Serge BLISKO, Jérôme COUMET et des membres du groupe socialiste et radical de gauche à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police sur les mesures envisagées afin d'assurer un meilleur contrôle des activités des péniches situées sur les quais au niveau de la Grande Bibliothèque nationale de France (13e)


Libell� de la question :
"Certaines p�niches des quais de Paris-Rive gauche produisent de r�elles animations culturelles. D'autres, � l'inverse, ont d�riv� sur des activit�s purement mercantiles.
Les cons�quences sont tr�s n�fastes pour les quartiers environnants : quais transform�s au fil du temps en successions de "paillotes" durant toute la saison estivale, animations particuli�rement bruyantes diurnes et nocturnes.
Malgr� les demandes r�it�r�es des riverains, relay�es par leurs �lus, le Port autonome n'a pour l'instant pas mis un terme � ces d�rives.
MM. BLISKO et COUMET demandent � M. le Maire de Paris et � M. le Pr�fet de police quelles mesures seront prises afin d'assurer un meilleur contr�le des activit�s de ces p�niches."
R�ponse (Mme Myriam CONSTANTIN, adjointe) :
"La Ville de Paris a bien conscience des nuisances qui peuvent na�tre de la cohabitation de diverses activit�s exerc�es sur les berges de la Seine, ou � proximit�, et du d�faut de police ou de r�gulation par les autorit�s comp�tentes.
Riverains, particuliers, associations, et les mairies d'arrondissement font part r�guli�rement de probl�mes ou pr�occupations auxquels ils sont confront�s (nombre et �tat d'entretien des bateaux-logements, pollutions atmosph�riques li�es au fonctionnement continu de certains moteurs diesel de p�niches restant � quai fixe, agressions visuelles des projecteurs de certains bateaux � passagers, bruits excessifs, itin�raires "malins" d'automobilistes �vitant les quais hauts mettant en danger les promeneurs des quais bas, mauvaise accessibilit� des quais bas aux personnes � handicaps, stationnement automobile non ma�tris� par les amodiataires du Port autonome de Paris, etc.).
Aussi, la Ville de Paris est soucieuse de voir ces difficult�s trouver r�ponse alors m�me, qu'hormis dans le cadre du respect des prescriptions figurant au P.O.S. et bient�t au P.L.U., la Ville de Paris n'est pas ordinairement consult�e par les �tablissement publics (Voies navigables de France et le P.A.P.) pour les occupations des domaines confi�s � ces �tablissements.
S'agissant d'un domaine public appartenant � l'Etat, la Ville de Paris ne poss�de pas de pr�rogatives particuli�res lui permettant d'agir en direct sur ces questions, soulev�es r�guli�rement. Les services municipaux sollicit�s sur des affaires relatives aux espaces fluviaux ne peuvent qu'alerter la Direction, commune � ces deux entit�s, en lui demandant de mettre en ?uvre des solutions aux probl�mes �voqu�s et d'exercer ses devoirs de police et de gestion.
Tel est �galement le cas pour le contr�le des activit�s de certaines p�niches en place sur les quais de "Paris-Rive gauche", qui �chappe aux pr�rogatives du Maire de Paris. Celui-ci rappelle � la direction du P.A.P. les d�sagr�ments qu'entra�nent certaines "d�rives" et lui demande de mettre en ?uvre les dispositions n�cessaires afin que le fonctionnement des activit�s situ�es sur les ports bordant le 13e arrondissement soit conforme aux r�glements d'urbanisme en vigueur sur "Paris-Rive gauche", corresponde aux objectifs de la Municipalit� et aux attentes des riverains.
Il y a donc n�cessit� d'�coute, de concertation, d'action efficace du Port autonome et de V.N.F., de r�gulation et de m�diation entre les parties.
Un groupe de travail permanent entre la Ville, le Port autonome de Paris, V.N.F., la Pr�fecture de Paris et la Pr�fecture de police sera donc propos� par la Ville aux diff�rents partenaires publics concern�s. Son but serait de mieux g�rer les berges de la Seine � Paris, dans le respect des comp�tences de chacun des acteurs et en concertation. Les maires d'arrondissement seront bien entendu associ�s � ces travaux."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"14 �tablissements flottants sont amarr�s sur les quais au niveau de la Grande Biblioth�que nationale de France. Les nuisances g�n�r�es par l'exploitation de ces p�niches ont lieu principalement pendant la p�riode estivale.
La Pr�fecture de police est comp�tente dans les domaines r�glement�s par des polices sp�ciales (notamment en mati�re de nuisances sonores, d�bits de boissons, s�curit� incendie des �tablissements recevant du public), et d�livre les autorisations n�cessaires.
Les services de police locaux exercent par ailleurs des surveillances r�guli�res dans ce secteur de la Grande Biblioth�que et sanctionnent les troubles � l'ordre public, notamment � la tranquillit� publique, caus�s en particulier par l'extension en terrasse de certaines de ces p�niches sur les quais.
Toutefois, il faut pr�ciser que les berges de la Seine appartiennent au domaine public fluvial de l'Etat et leur occupation rel�ve de la comp�tence du Port autonome de Paris.
Cet �tablissement public est en effet seul habilit� � d�livrer les autorisations d'occupation privative des d�pendances domaniales situ�es au niveau de la Grande Biblioth�que.
La Pr�fecture de police a ainsi appel� son attention sur la n�cessite de prendre en compte les consid�rations d'ordre public avant de d�livrer ou de renouveler aux exploitants de p�niches des autorisations d'extension sur les berges."

Octobre 2004
Débat
Conseil municipal
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