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82 - 2004, DVD 255 - Contrat de Réseau Vert 2002-2004. - Quartiers verts et aménagements cyclables - Programme 2004


M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DVD 255 relatif au contrat de R�seau vert 2002-2004. Quartiers verts et am�nagements cyclables, programme 2004.
Je donne la parole � M. Christophe NAJDOVSKI, pour le groupe "Les Verts".
M. Christophe NAJDOVSKI. - Merci, Monsieur le Maire.
Nous nous pronon�ons aujourd'hui sur le programme 2004 de Quartiers verts et am�nagements cyclables inscrit au contrat de R�seau vert inscrit au contrat de R�seau vert triennal 2002-2004.
J'interviendrai plus particuli�rement sur la programmation de plus de 12 kilom�tres de pistes cyclables pour cette ann�e.
La Municipalit� actuelle consid�re le v�lo comme un mode de d�placement � part enti�re, n'en d�plaise aux anti-v�lo primaires heureusement minoritaires qui le consid�rent uniquement comme un loisir que l'on devrait pratiquer le dimanche � la campagne. Il est donc logique que les am�nagements r�alis�s le soient sur chauss�e, entra�nant un nouveau partage plus �quitable de l'espace public.
Mais il semble, h�las, que pour certains am�nagements cyclables la Pr�fecture de police ne partage pas ce point de vue. Ainsi, nous regrettons que sur le boulevard Bourdon qui rel�ve de la comp�tence de la Pr�fecture de police, celle-ci ait impos� l'am�nagement d'une piste sur trottoir qui prend de l'espace aux pi�tons, alors que la circulation automobile continuera de s'organiser sur trois files de circulation. R�sultat : le boulevard Bourdon restera une v�ritable autoroute urbaine.
Nous esp�rons qu'il ne s'agit l� que d'un incident mineur et isol� et nous souhaitons que la Ville poursuive, bien entendu, ces efforts en mati�re d'am�nagement de pistes cyclables � Paris, conform�ment au sch�ma directeur 2003/2010 qu'elle a pr�sent� il y a un an.
L'enjeu � moyen terme est de faire de Paris une ville cyclable, la topographie et la densit� de la Capitale s'y pr�te bien. Pour cela, nous resterons particuli�rement vigilants face aux attaques de l'opposition municipale et plus pr�cis�ment de l'U.M.P. qui est une adepte du double langage. Pour preuve, celle-ci dans une tribune parue dans le journal municipal � Paris, dat�e de septembre/octobre 2003, estimait, je cite : "Que les cyclistes sont les grands oubli�s de la politique des transports et que le Plan v�lo a connu un arr�t brutal et injustifi�". (Fin de citation.) Et pourtant depuis le d�but de cette mandature l'U.M.P. s'est constamment battue contre les am�nagements de pistes cyclables. Elle l'a montr� au printemps dernier dans le 15e arrondissement o� les �lus de cette formation politique ont bloqu� physiquement le chantier de la piste cyclable du boulevard de Grenelle, elle le montre aussi avec constance �galement dans le 12e arrondissement o� elle vote syst�matiquement contre les projets de pistes cyclables, o� elle m�ne en sous-main un travail de sape contre la future piste du boulevard de Picpus. Je pourrais multiplier les exemples � l'envie, mais le temps nous est compt�.
Je voudrais �galement dire deux mots sur la concertation que vous menez. Outre la concertation men�e au niveau parisien avec les associations d'usagers notamment, les mairies d'arrondissement de la majorit� municipale pratiquent �galement la concertation, ce qui constitue un grand changement avec les pratiques de l'ancienne mandature o� le plan v�lo ne faisait l'objet d'aucune discussion locale. Ainsi dans le 12e toujours, nous avons retard� l'am�nagement du boulevard de Picpus de plus d'un an pour poursuivre la concertation y compris dans le bureau de M. BAUPIN et tenir compte de la probl�matique locale du stationnement. Le projet initial en a �t� sensiblement modifi�.
Je pourrais �galement citer l'exemple de l'avenue Daumesnil dont le caract�re structurant pour le r�seau parisien ne fait aucun doute. La concertation locale men�e entre mars et juin 2004 a d�bouch� sur un parti d'am�nagement largement partag� et ce n'est que par sectarisme et m�connaissance du projet que l'U.M.P. locale a vot� contre.
Il y a donc un ab�me entre les discours tenus par l'U.M.P. dans les tribunes politiques et les actes quand vient le moment du vote. Puisque celui-ci arrive, sachez, Monsieur le Maire, que vous avez le soutien ind�fectible des �lus verts pour d�velopper le r�seau cyclable � Paris, pour que Paris respire enfin.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci, de me soutenir.
La parole est � Mme Charlotte NENNER, pour le groupe "Les Verts".
Melle Charlotte NENNER. - Ce programme concerne donc � la fois les am�nagements cyclables et les quartiers verts. Je voulais insister sur le fait que les quartiers verts sont � mes yeux un projet essentiel pour les d�placements dans Paris. Ils visent aussi � revivifier les quartiers, � repenser la ville autrement en termes de circulation, � consid�rer la rue pour les pi�tons et de cesser de la voir comme une simple route. C'est �galement un programme qui concerne le r�seau cyclable, on en a parl�, c'est important pour s�curiser les d�placements � v�lo, c'est important pour encourager la pratique du v�lo et pour faciliter ce mode de transport qui est non polluant. Je reviendrai quand m�me sur l'importance des projets de contresens cyclables, notamment au sein m�me des quartiers verts.
Parce que si on peut casser un trafic de transit automobile au sein d'un quartier vert, il faut aussi faciliter et encourager la circulation des cyclistes car ils n'ont que leurs jambes pour avancer et on ne peut imaginer qu'ils fassent le m�me d�tour que font les automobiles. Le Conseil de Paris avait vot� un v?u visant � instaurer des contresens cyclables, il faut maintenant passer � la vitesse sup�rieure pour que ce v?u se traduise en r�alisation concr�te. Il est important que la Pr�fecture de police et les architectes des B�timents de France cessent de mettre des b�tons dans les roues. Ces projets ne sont pas des lubies, ils existent � Strasbourg ou � Colombes, et sont demand�s depuis longtemps par les associations de cyclistes. Il est donc grand temps de passer de la simple exp�rimentation � la mise en ?uvre syst�matique.
Concernant les propositions d'am�nagement cyclable dont il est question dans ce projet de d�lib�ration, je voulais attirer votre attention sur deux projets, en particulier. On a parl� du boulevard Bourdon avec la liaison Bastille/Morland. M�me si je pense que cette liaison est absolument indispensable, je regrette qu'elle prenne �videmment la place non pas � la voiture mais plut�t aux pi�tons. Et sur l'autre liaison Seine/Cit� universitaire sur certains tron�ons il est pr�vu une simple bande cyclable non prot�g�e, je pense qu'il faudra faire attention aux stationnements illicites, en double file ou en �pi, parce qu'ils pourront mettre en danger les cyclistes ; je pense qu'une coop�ration avec la Pr�fecture de police para�t indispensable.
Enfin, ce contrat s'intitule R�seau vert, � tort, puisqu'il n'est pas du tout question du projet de r�seau vert, lui-m�me, mais c'est l'occasion pour moi de vous dire l'attachement des Verts � ce projet. Il s'agit d'un r�seau de rues r�serv�es en priorit� aux pi�tons et aux v�los. Nous esp�rons donc que le R�seau vert, qui figure dans le contrat de mandature, sera r�alis� tr�s prochainement et que chacun d'entre nous, �lus locaux, membres de la majorit�, soutiendra et portera cette promesse que nous avons faite aux Parisiens.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Je vois que progresse le changement de pistes cyclables sur le quai de Valmy et le quai de Jemmapes. Cette id�e chemine, c'est int�ressant, j'ai cru pouvoir percevoir cela.
Madame Brigitte KUSTER, vous avez la parole pour le groupe U.M.P.
Mme Brigitte KUSTER. - Merci, Monsieur le Maire, mes chers coll�gues. Nous voici � nouveau amen�s � d�lib�rer ce que vous appelez le R�seau vert 2002/2004. D'abord comment une fois de plus ne pas souligner l'incongruit� de cette appellation qui regroupe des am�nagements cyclables �parpill�s dans Paris et des quartiers, dits quartiers verts, qui ne sont que le prolongement des quartiers tranquilles initi�s sous la pr�c�dente mandature.
Il y a erreur sur la marchandise et la population qui est consult�e au moment du choix des am�nagements n'est pas dupe quand elle voit l'enveloppe budg�taire affect�e � ces quartiers et les besoins auxquels ils sont cens�s r�pondre et que je rappelle volontiers : dissuader la circulation de transit, am�liorer le traitement s�curitaire des voies du quartier, redistribuer l'espace au profit des circulations douces, renforcer la pr�sence du v�g�tal, assurer la dynamique �conomique et commerciale du quartier, favoriser la convivialit� du quartier, rien de moins. Comment ne pas adh�rer � de tels objectifs ? Le probl�me c'est que la r�alit� est tout autre. Quand on vient � discuter de la r�alisation concr�te d'un quartier vert, l'enveloppe budg�taire �tant affect�e avant la concertation locale, la frustration est grande quand une fois les possibilit�s d'am�nagement �voqu�es et travaill�es avec les services et particuli�rement ceux de la Direction de la Voirie et des D�placements, dont je salue ici le travail de l'�quipe du 17e arrondissement, les arbitrages s'imposent vu la faiblesse budg�taire affect�e qui emp�che les r�alisations r�pondant aux objectifs de d�part, qui du coup ne sont pas atteints. C'est pourquoi Monsieur le Maire, je plaide pour que les enveloppes budg�taires attribu�es aux quartiers verts puissent �tre r��valu�es en fonction des am�nagements � r�aliser. Je plaide ici entre autres pour le quartier vert Jonqui�re, dont je suis d�l�gu�e du Maire, qui avec une enveloppe de 1.750.000 euros est en de �� des besoins. A ce stade, j'aimerais savoir comment et sur quels crit�res sont d�finis ces montants quand on voit que le quartier vert de la Butte Montmartre b�n�ficie lui d'une enveloppe de pr�s de 3 millions d'euros.
Ce projet de d�lib�ration qui tient en quatre pages nous demande de nous engager au total pour 12,5 millions d'euros sans justification des choix tant sur les axes de pistes cyclables que sur les quartiers verts retenus. Cette politique de "patchwork" manque pour le moins de lisibilit� et de coh�rence. Si nous partageons l'essentiel des objectifs, nous ne pouvons que regretter le d�s�quilibre des moyens affect�s. Un exemple : 1.300.000 euros pour 2.100 m�tres de pistes cyclables, plus que pour le quartier vert Flandres dans le 19e. Par ailleurs comment ne pas �voquer, ici, le probl�me r�current du stationnement concomitant � chaque r�alisation de quartier vert et sans aucune proposition alternative de votre part. Votre dogmatisme qui consiste � ne pas vouloir construire de nouveaux parkings conduit � une p�rennisation des probl�mes et � l'enlisement d'une situation intol�rable dans certains quartiers. Cela va � l'encontre des objectifs affich�s au d�part. Je me fais le porte-parole des habitants du quartier La Fourche/Guy M�quet concern� par le quartier vert Jonqui�re dont le diagnostic �voquait d�j� un d�ficit de places de stationnement dans certaines rues pour que soit �tudi�e la faisabilit� d'un parking dans ce p�rim�tre.
Quant � la v�g�talisation des quartiers verts, un seul regret, Monsieur le Maire, c'est que les moyens mis pour verdir le trac� du tramway ne soient pas d�localis�s dans les quartiers oubli�s. Nous aussi, nous aimerions avoir de nouvelles vari�t�s d'essences et c'est bien volontiers que nous accueillerions catalpas, pins bleus et arbustes � feuilles caduques sans oublier les arbres de Jud�e, l'argestronia ou cerisiers � fleurs. Tout un programme, Monsieur le Maire, merci d'y apporter l'attention qu'il m�rite au vu de l'attente des Parisiens concern�s.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.
Comme le Pr�fet de police a �t� interpell�, si je puis dire, vous avez la parole.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Monsieur le Maire.
Un mot pour r�pondre � Melle Charlotte NENNER et l'informer de plusieurs points.
Premi�rement, la Pr�fecture de police n'a pas pour mission de mettre des b�tons dans les roues, ce n'est pas sa mission. Je crois que l'on peut se f�liciter, et cela a �t� dit en s�ance, de la qualit� r�alis�e en mati�re d'am�nagement urbain avec les services de la Ville de Paris.
Second point qui me semble plus important. Manifestement vos informations sont erron�es puisque le Pr�fet de police a donn� son accord pour que des pistes cyclables � contresens soient r�alis�es sous deux conditions : la premi�re, que ce soit sur des axes o� la vitesse est limit�e � 30 kilom�tres/heure, et la seconde que ces axes soient secondaires.
Troisi�mement, je vous indique que des propositions de pistes cyclables ont �t� faites par la Pr�fecture de police et que certaines n'ont pas �t� retenues par les services de la Ville.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Comment ?
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Monsieur BAUPIN !
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Sur la rue Amelot.
Voil� ce que je souhaitais vous dire sur les pistes cyclables.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BAY, c'est la derni�re intervention de votre part dans ce Conseil. Nous en mesurons l'int�r�t.
La parole est � M. Denis BAUPIN, pour l'Ex�cutif.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Je vais d'abord r�pondre � Mme KUSTER. J'ai du mal � comprendre comment les quartiers verts que nous r�alisons ne sont soi-disant, selon vous, que des quartiers tranquilles, comme ils �taient r�alis�s par nos pr�d�cesseurs, alors que nous ferions preuve, en m�me temps, de dogmatisme en le faisant ! Il faut que vous choisissiez entre deux critiques celle qui vous conviendra le mieux... A moins que vous sous-entendiez que M. TIBERI �tait lui-m�me dogmatique !
De fait, c'est vrai que nos quartiers verts ne sont pas les anciens "quartiers tranquilles". Nos quartiers verts ont modifi� la politique men�e jusque-l�, qui consistait uniquement � faire des traitements d'entr�e et de sortie des quartiers, et non de r�am�nager globalement ces quartiers. C'est la raison pour laquelle les budgets aujourd'hui consacr�s aux quartiers verts sont loin de ce qu'ils �taient pour les quartiers tranquilles. Vous consid�rez que c'est encore insatisfaisant, mais voyez les progr�s d�j� effectu�s par rapport � la Municipalit� pr�c�dente.
La concertation, je voudrais vous rassurer mais je pense que vous devriez �tre au courant pour le 17e arrondissement, est men�e par la mairie d'arrondissement. De ce point de vue, vous avez donc toute latitude et j'ai vu dans le journal du 17e arrondissement comment un certain nombre de vos �lus pouvaient se f�liciter du travail effectu�. Moi, je suis heureux et, quelle que soit la mairie d'arrondissement qui le fasse, que la concertation soit men�e, que l'on prenne en compte les attentes des habitants et que l'on trouve des solutions.
Il est vrai que, sur le 17e arrondissement, nous avons rencontr� des difficult�s tant que nous ne nous �tions pas mis d'accord avec la Pr�fecture de police sur les normes pompiers. Mais aujourd'hui que l'accord a �t� trouv�, je pense que la mise en ?uvre du quartier, notamment concernant le secteur de la mairie du 17e, pourra progresser dans de bonnes conditions.
En ce qui concerne le quartier Jonqui�re et la question du parking, je crois que la r�ponse vous a d�j� �t� apport�e � de nombreuse reprises. D'ailleurs, nous l'avons �voqu�e, Mme de PANAFIEU l'a �voqu�e ce matin � propos de l'am�nagement du secteur des Batignolles. Il est �vident, et nous l'avons dit parce qu'il y a un d�ficit de stationnement vraiment tr�s important dans ce secteur, que l'urbanisation du secteur des Batignolles permettra de cr�er un parking qui sera notamment ouvert aux r�sidents du quartier Jonqui�re.
C'est � proximit�. C'�tait la proposition que nous a faite Mme de PANAFIEU. Voyez avec elle pour savoir dans quelles conditions vous souhaitez le mettre en place.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Elles vont se voir. Poursuivez.
M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - En ce qui concerne la v�g�talisation, les probl�mes principaux qui se posent ne sont pas des probl�mes budg�taires. Dans un certain nombre de quartiers, nous avons des probl�mes � cause des r�seaux souterrains qui nous emp�chent de v�g�taliser.
Par ailleurs, nous nous heurtons, mais j'entends que c'est peut-�tre l'inverse que vous allez nous dire pour le 17e arrondissement, � des mairies d'arrondissement qui souhaitent conserver le maximum de place pour le stationnement, pour les livraisons et pour la circulation. Il est clair que, sur des trottoirs �troits, nous ne sommes pas en capacit� de planter des arbres ! Si nous voulons planter des arbres, cela veut dire reprendre de l'espace ailleurs, notamment par rapport au stationnement.
Je suis tout � fait ouvert � entendre vos propositions en ce qui concerne les rues sur lesquelles vous souhaitez que l'on supprime du stationnement pour �largir les trottoirs et planter des arbres, mais il ne faudra pas nous demander � la fois tout et son contraire.
En ce qui concerne l'intervention de M. NAJDOVSKI, je le remercie d'avoir rappel� le double langage de certains de nos coll�gues. En effet, il est important de rappeler que l'on ne peut pas dire ici qu'il faut faire des choses pour le v�lo et aller manifester, emp�cher des chantiers lorsque ceux-ci peuvent intervenir, surtout lorsque l'on se pr�tend des repr�sentants du peuple et de la l�galit� r�publicaine.
Deuxi�mement, il a regrett� comme moi que certains axes de la Capitale qui devraient �tre de la comp�tence de la Ville soient encore de la comp�tence de l'Etat. C'est un anachronisme qui ne permet pas aujourd'hui au Maire de Paris d'avoir les m�mes responsabilit�s que n'importe quel autre maire en France, ce qui peut para�tre assez paradoxal : cela donne l'impression qu'il serait moins responsable, moins en capacit�, que ses coll�gues maires de pouvoir d�cider ce qui correspond au mieux pour l'organisation de la Capitale. C'est quelque chose qui, � l'�poque o� l'on parle beaucoup de d�centralisation, appara�t relativement d�suet et anachronique.
Mme NENNER a rappel� la difficult� que nous rencontrons sur les contresens cyclables. Je parle bien des contresens cyclables qui ne sont pas s�par�s par un s�parateur physique...
Monsieur BAY, vous nous dites que le Pr�fet de police a donn� son accord : oui, de principe. Mais depuis que nous avons adress� des dossiers � la Pr�fecture de police sur lesquels nous attendons des r�ponses, nous n'en avons toujours pas ! Si l'on peut se contenter de l'accord de principe du Pr�fet de police et que l'on peut se passer de l'accord pr�cis sur ces dossier, j'en serais ravi et dans ce cas nous allons les mettre en place. Mais aujourd'hui, nous avons des dossiers chez vous qui attendent une r�ponse.
Je ne dis pas qu'il y a forc�ment une mauvaise volont� ou une non-volont� de la Pr�fecture de police, mais je souhaiterais qu'il y ait un petit peu plus de rapidit� dans le traitement de ces dossiers.
Je m'adresse � vous, Monsieur BAY, et je sais que vous allez partir. Mais peut-�tre pourrez-vous faire passer le message � votre successeur parce que cela am�liorerait tout de m�me les conditions de travail entre nous s'il y avait un d�lai minimum de r�ponse de la part de la Pr�fecture. C'est un petit message et je profite de l'occasion pour le faire passer.
En ce qui concerne la rue Amelot, je vous remercie d'avoir bien pr�cis� qu'il y avait cette proposition de la Pr�fecture de police parce qu'elle nous permettra d'en parler plus sereinement avec le maire de l'arrondissement puisque nous pourrons indiquer que l'accord et la proposition viennent de vos services.
En ce qui concerne la piste cyclable Seine Cit� U qu'a cit�e Mme NENNER, nous souhaitons qu'elle soit r�ellement en piste cyclable sur la majorit� du parcours. Il y a quelques espace �troits sur lesquels les cyclistes ont convenu qu'en effet la piste s�par�e ne serait pas possible. Il y a aussi des espaces o� elle serait possible, et l� ce sont les architectes des B�timents de France qui refusent ce s�parateur qui soi-disant nuirait � l'esth�tique de la voirie en face de tel ou tel b�timent. J'ai du mal � comprendre pourquoi, en effet, des s�parateurs ab�ment plus l'espace de Paris que des v�hicules automobiles, de la publicit�, des enseignes lumineuses multiples, etc., qui ont, eux, obtenu l'accord des architectes des B�timents de France.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Monsieur BAUPIN, les A.B.F. ne sont pas ici.
M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - C'est bien un probl�me que les A.B.F. ne soient jamais nulle part pour rendre des comptes lorsqu'ils prennent des d�cisions.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous leur ferons rendre gorge !
M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Non, pas gorge, mais au moins rendre des comptes !
Enfin, en ce qui concerne le "R�seau vert", Madame KUSTER, cette appellation que vous estimez sans doute de notre responsabilit�, c'est l'appellation qu'a choisie le Conseil r�gional pour ses contrats, et le contrat qu'avait sign� M. TIBERI avec le Conseil r�gional s'appelait aussi "R�seau vert" ! Vous voyez, ce n'est pas une appellation de la Municipalit� parisienne actuelle, c'est le terme qui a �t� retenu par la R�gion Ile-de-France et avec laquelle tous les collectivit�s travaillent aujourd'hui.
Je voudrais vous confirmer, Madame NENNER, que la Municipalit� parisienne continue de travailler sur le R�seau vert. Plusieurs trajets sont � l'�tude aujourd'hui et nous esp�rons, dans les semaines qui viennent, pouvoir aboutir � un trajet prioritaire sur lequel nous pourrions enfin lancer la concertation avec la population.
M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 255.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DVD 255).

Octobre 2004
Débat
Conseil municipal
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