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2009, Vœu déposé par le groupe communiste, Mme SIMONNET et M. CORBIÈRE relatif aux difficultés rencontrées par les centres de santé parisiens.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous allons perturber l'ordre du jour pour des raisons d'horaires imp�rieux et passer directement � l'examen du v?u r�f�renc� n� 7 G dans le fascicule, relatif aux centres de sant� parisiens et d�pos� par le groupe communiste.

M. Alain LHOSTIS va interroger M. Jean-Marie LE GUEN.

Vous avez la parole, Monsieur LHOSTIS.

M. Alain LHOSTIS. - Le voeu est simple, il part d'une situation n�e dans le Centre de sant� de la Caisse r�gionale d'assurance maladie d'Ile-de-France, dans le 19e arrondissement, � la lisi�re des 18e, 19e et 10e arrondissements dont l'activit� a �t� r�duite par d�cision de son Conseil d'administration et dont tout le monde craint la fermeture.

Les centres de sant� parisiens, associatifs ou congr�gratifs, ont ferm� les uns derri�re les autres. Le D�partement de Paris, depuis 2001, s'est engag� dans un soutien au fonctionnement de ces centres de sant� et � leur investissement et a �galement commenc� � r�nover ses propres centres de sant� municipaux en les r�int�grant depuis le Centre d'action sociale au sein de la Sous-Direction de la Sant�.

Dans ces circonstances, il semble au groupe communiste important que le D�partement de Paris intervienne en direction de la C.R.A.M.I.F. pour souhaiter le maintien de l'activit� totale de ce centre, en tout cas le maintien de son ouverture.

Parall�lement, il est important que la collectivit� parisienne confirme et conforte ses engagements en direction de ses propres lieux, centres de sant� municipaux.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - M. LE GUEN va vous r�pondre. Je lui donne la parole.

M. Jean-Marie LE GUEN. - Je remercie M. Alain LHOSTIS et son groupe d'avoir pos� cette question. Elle pose � juste titre les interrogations que nous devons avoir sur le maintien d'une offre de sant� de qualit� en secteur opposable, c'est-�-dire au tarif rembours� par la S�curit� sociale dans la Capitale.

S'agissant de ce centre plus particuli�rement, j'ai interpell� le directeur de la C.R.A.M.I.F. pour avoir des r�ponses, pour l'instant je n'en ai aucune. Ce n'est pas forc�ment un tr�s bon signe, comme on peut l'imaginer.

Je pense que cette inqui�tude est d'autant plus l�gitime que l'on se trouve devant une situation o� il y aura une baisse sensible des recettes, notamment li�e � un abaissement des tarifications, ainsi que la volont�, notamment dans le cadre de la loi H.P.S.T. telle qu'elle a �t� discut�e � l'Assembl�e nationale, de favoriser la concentration des laboratoires, la baisse de tarifs et la volont� de planification concentr�e.

Plus largement, vous posez le probl�me des centres de sant� parisiens. On sait qu'ils jouent un r�le fondamental dans l'acc�s � la sant�. Vous avez rappel� l'action du D�partement ces derni�res ann�es sur ce sujet, ce qui est parfaitement l�gitime puisque notre ville comporte 97 centres de sant� qui constituent un maillon tr�s important de l'offre de soins en secteur 1 � Paris.

J'ai demand� que soit mise en oeuvre une �tude pour faire le point sur la demande de sant� et celle de l'offre de soins de fa�on plus g�n�rale concernant les tarifs opposables et ai �galement demand� une �tude sur la situation �conomique des centres de sant� dont beaucoup d'informations nous laissent � penser qu'ils sont dans une situation tr�s difficile.

Nous allons �tre amen�s � penser une action restructurante, aidante pour tous ces centres, sans doute � une hauteur plus importante encore puisqu'ils ne b�n�ficient malheureusement pas de la part des pouvoirs publics au plan national, d'une aide qui serait d'autant plus l�gitime dans cette p�riode o� nous avons appris que beaucoup de nos concitoyens, les �tudes l'ont montr�, renon�aient aux soins pour des raisons financi�res.

Nous allons travailler en ce sens pour essayer de soutenir ce r�seau, sachant que des efforts de restructuration et de positionnement seront sans doute n�cessaires. Le D�partement lui-m�me ne pourra pas faire tout ce qui serait n�cessaire, cela va au-del� des moyens qui sont les siens.

Ce sera une priorit� d'action de la collectivit� parisienne. C'est pourquoi je suis tout � fait favorable � l'adoption de ce v?u.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LE GUEN.

Je mets aux voix, � main lev�e, cette proposition de v?u assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2009, V. 12 G).

Mars 2009
Débat
Conseil général
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