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37 - 1996, D. 456- Autorisation à M. le Maire de Paris de consentir le dépôt par la S.A.E.M.A.R. Saint-Blaise d'un permis de démolir visant des bâtiments situés 28, rue Paul-Meurice (20e).




M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Nous passons au projet de d�lib�ration D. 456 relatif � un permis de d�molir visant des b�timents situ�s 28, rue Paul-Meurice dans le 20e arrondissement.
La parole est � Mme SCHNEITER.

Mme Laure SCHNEITER.- Monsieur le Maire, les d�molitions et les d�m�nagements commencent donc sur la Z.A.C. "Porte des Lilas".
Le financement de cette op�ration s'appuie notamment sur la vente de bureaux. Leur commercialisation est aujourd'hui en panne, aussi l'op�ration va-t-elle s'�taler sur 15, 20 ou 30 ans.
Prenez donc un peu de temps avant de commettre l'irr�parable !
Comme pour la Z.A.C. "Porte d'Asni�res", vous voulez bourrer l'ancienne zone non aedificandi des fortifications, exposant les futurs usagers et habitants aux nuisances du boulevard p�riph�rique.
Comme je vous le disais le 22 janvier dernier, le principe de la couverture du p�riph�rique, souvent �voqu�e, est une fausse bonne id�e. Si elle diminue le bruit, elle ne limite pas la pollution atmosph�rique et peut inciter � la densification.
N�anmoins, il faudrait aujourd'hui trouver une solution satisfaisante pour les riverains du boulevard p�riph�rique, victimes du d�ferlement automobile.
Je voudrais bien savoir ce que vous entendez par la mise � disposition de ce terrain au Tennis club Lut�ce. Serait-ce pour y am�nager des tennis, des logements ou des bureaux ?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- La parole est � M. BULT� pour r�pondre � Mme SCHNEITER.

M. Michel BULT�, adjoint, au nom de la 6e Commission.- Merci, Monsieur le Maire.
Je rappellerai que ce projet de d�lib�ration a �t� accept� l� encore � l'unanimit� du conseil d'arrondissement.
Apr�s la d�molition des b�timents scolaires anciens abritant, notamment le centre psychop�dagogique, le terrain en cause sera mis � la disposition du Tennis club Lut�ce qui occupe actuellement une emprise pr�vue dans la r�alisation du programme de 130 � 140 logements sociaux P.L.A., dont la ma�trise d'ouvrage sera confi�e � l'O.P.A.C., et qui est situ�e actuellement rues des fr�res Flavien, L�on-Frappier et Paul-Meurice.
C'est une op�ration-tiroir n�cessaire pour la r�alisation de logements sociaux.
Ce centre sera bien entendu relog� momentan�ment, pour une p�riode de deux ans, dans des locaux en pr�fabriqu� situ�s sur la parcelle voisine au 13, rue L�on-Frappier, pour lesquels un permis de construire provisoire a �t� d�livr� le 4 novembre 1995. Donc c'est une op�ration importante et n�cessaire pour l'am�nagement de ce secteur et le maintien de ce centre d'adaptation psychop�dagogique, tout en maintenant bien entendu les �quipements sportifs n�cessaires aux jeunes de ce quartier.
Je ne reviendrai pas sur le d�bat beaucoup plus large concernant la Z.A.C. "Porte des Lilas" qu'�voquait Mme SCHNEITER et la couverture du p�riph�rique ; je souhaite m'en tenir strictement � l'ordre du jour et � l'objet de ce projet de d�lib�ration.
Merci.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Je vous remercie.
Je mets aux voix, � main lev�e, ce projet de d�lib�ration.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN, MM. DUMAIT et MESMIN s'�tant abstenus. (1996, D. 456).

Avril 1996
Débat
Conseil municipal
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