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47 - QOC 96-131 Question de Mmes Olga TROSTIANSKY, Claudine BOUYGUES et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris sur les résultats de l'enquête "hygiène" réalisée dans les établissements de la Petite enfance.




M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- La question suivante est adress�e � M. le Maire de Paris en ces termes :
"Les budgets de fonctionnement des cr�ches diminuent tous les ans et ont des cons�quences sur le budget consacr� � l'entretien des enfants (couches, papier jetable notamment), au point que certains �tablissements sont oblig�s de demander aux parents de compl�ter un mat�riel manquant.
Une enqu�te "hygi�ne" a �t� r�alis�e sur l'ensemble des �tablissements de petite enfance � Paris.
Mme Olga TROSTIANSKY, Melle Claudine BOUYGUES et les membres du groupe socialiste et apparent�s souhaitent conna�tre les r�sultats de cette enqu�te dans les meilleurs d�lais."
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint.
Loin de diminuer, les moyens accord�s aux cr�ches parisiennes sont en progression puisque l'enveloppe attribu�e aux responsables d'�tablissement pour le fonctionnement quotidien est en augmentation en 1996 de 3,2 % par rapport � 1995 (41,5 millions de francs contre 40,2 millions de francs).
L'�tat sanitaire des �tablissements ne saurait donc �tre affect� pour des raisons financi�res.
C'est d'ailleurs bien parce que le souci de l'hygi�ne est une pr�occupation constante qu'une enqu�te syst�matique a �t� entreprise dans le cadre des �tudes �pid�miologiques conduites par la D.A.S.E.S.
Cette �tude qui a concern� pr�s de 200 �tablissements a port� sur trois th�mes, � savoir, l'hygi�ne alimentaire, les pratiques professionnelles et les pathologies infectieuses.
L'enqu�te a permis de souligner les effets positifs des mesures qui ont �t� prises dans ces trois domaines.
Ainsi, en mati�re d'hygi�ne alimentaire, les installations sont r�guli�rement visit�es par les services v�t�rinaires et font l'objet, si besoin est, de r�novations et de mises au normes. Les cr�ches fabriquant leurs propres repas, elles disposent d'une di�t�ticienne et les modes d'approvisionnement font l'objet de contr�les rigoureux.
Par ailleurs, des modules de formations sp�cifiques ont �t� introduits dans le plan de formation afin d'am�liorer les pratiques professionnelles du personnel des services de la Petite enfance et de les sensibiliser en permanence � l'importance qui doit �tre accord�e au respect des r�gles d'hygi�ne dans les �tablissements.
Enfin, � l'occasion de cette enqu�te, il a pu �tre constat� la faible part dans les absences des enfants de celles pour causes m�dicales (moins de 18 %), la dur�e de celles-ci n'exc�dant pas un jour dans la tr�s grande majorit� des cas.
Bien entendu, les efforts en ces domaines seront poursuivis, le th�me de l'hygi�ne restant en effet une pr�occupation constante de la Municipalit�.

Avril 1996
Débat
Conseil municipal
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