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24 - 1996, D. 343- Communication de la liste des affaires plaidées par délégation par M. le Maire de Paris (article L. 122-21 du Code des communes).




M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Nous revenons aux affaires de la 2e Commission et notamment au projet de d�lib�ration D. 343 relatif � la communication de la liste des affaires plaid�es par d�l�gation par M. le Maire de Paris.
La parole est � M. BLET.

M. Jean-Fran�ois BLET.- Monsieur le Maire, cette d�lib�ration me plonge dans la perplexit�. Comment la Ville de Paris peut-elle s'en prendre � M. CHICHIN et � Mme RINGER ? Savez-vous, M. le Maire, � qui vous vous en prenez ?
Monsieur le Maire, "Les histoires d'amour finissent mal" en g�n�ral. Et oui, M. le Maire, "Andy", "Le petit train", "C'est comme �a"...
Monsieur le Maire, la Ville de Paris s'en prend aux immortels Rita Mitsuko, � des personnalit�s parmi les plus illustres, dont le renom est international, qui sont des ferments de valeur pour toute notre jeunesse. Et oui, M. le Maire, c'est comme �a ! A la la la, la la la la...
Les Rita Mitsuko, allons, Monsieur le Maire, voyons... !
Monsieur le Maire, j'ajouterai que les Rita Mitsuko sont parmi les rockers de Paris et de France les plus f�rus d'urbanisme qui soient. Ce sont eux qui, d�s le d�but de la bataille du jardin de Villemin, nous ont apport� leur soutien.
De gr�ce, ne leur d�p�chez pas d'avocat, de gr�ce !
Merci, Monsieur le Maire.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- M. BLET ayant fait un d�but de carri�re prometteur dans la chanson, M. DESTREM va lui r�pondre.

M. Alain DESTREM, adjoint, au nom de la 2e Commission.- Monsieur le Maire, je suis tr�s �tonn� de l'intervention de mon coll�gue. Je trouve d�raisonnable de critiquer, � travers une intervention, une Direction de la Ville, qui se bat pour d�fendre, au nom du Maire, les int�r�ts communaux.
Par ailleurs, plus s�rieusement, nous nous devons, Monsieur le Maire, r�guli�rement, de faire part, au titre de la Commune, des actions en justice en cours. Cette d�l�gation implique que le Maire pr�sente un compte rendu de ces instances, compte rendu s�rieux discut� dans les Commissions, en particulier � la 2e Commission. Ainsi, chaque �lu peut savoir o� nous en sommes sur les actions en cours, et, quelle action nous entreprenons.
Nous essayons, dans la mesure du possible, de tenir la 2e Commission au courant de l'�tat d'avancement de tous les dossiers, de faire en sorte que les �lus de tous les groupes politiques du Conseil de Paris puissent se faire une opinion des diff�rentes instances en cours pour d�fendre les int�r�ts de la Ville.
Monsieur le Maire, je ne vois rien d'autre � dire dans ce domaine, ce projet de d�lib�ration n'est en fait qu'informatif.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Je remercie M. DESTREM. Je peux dire qu'on ne peut qu'approuver ses propos. Il n'y a pas de vote s'agissant d'une communication.

Avril 1996
Débat
Conseil municipal
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