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61 - QOC 96-145 Question de MM. Bertrand BRET, Michel CHARZAT et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris relative à la construction d'une crèche dans la Z.A.C. "Réunion" (20e).




M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- La question 96-145 de MM. Bertrand BRET, Michel CHARZAT et des membres du groupe socialiste et apparent�s � M. le Maire de Paris est relative � la construction d'une cr�che dans la Z.A.C. "R�union" dans le 20e arrondissement.
En voici la teneur :
"MM. Bertrand BRET, Michel CHARZAT et les membres du groupe socialiste et apparent�s attirent l'attention de M. le Maire de Paris sur le retard pris dans la construction d'une cr�che dans le cadre de la Z.A.C. "R�union" (20e).
Pr�vu d�s 1988 et mentionn� dans le Plan d'am�nagement de zone, cet �quipement n'a toujours pas �t� r�alis� � ce jour.
Or, dans ce secteur de l'arrondissement, on constate une forte demande de places en cr�che, accentu�e par la livraison de nouveaux immeubles r�alis�s dans la Z.A.C, auxquels les �tablissements d'accueil de Petite enfance situ�s aux environs ne peuvent r�pondre.
Ce sont donc de nombreuses familles qui se voient ainsi injustement p�nalis�es.
Aussi, MM. Bertrand BRET, Michel CHARZAT et les membres du groupe socialiste et apparent�s demandent-ils � M. le Maire de Paris les dispositions qu'il entend prendre pour que cet �quipement, programm� et attendu, soit r�alis� dans les meilleurs d�lais."
Je r�ponds, au lieu et place de Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint, que le programme des �quipements publics de la Z.A.C. "R�union" pr�voit la r�alisation d'une cr�che et d'un centre P.M.I., � l'angle de la rue des Pyr�n�es et du passage Dagorno, dans le 20e.
Cette localisation se trouve en limite de la Z.A.C., mitoyenne d'un groupe scolaire situ�, lui, en dehors du p�rim�tre de la Z.A.C., 97-99, rue des Pyr�n�es, et d'une r�serve fonci�re affect�e � son extension. Cette r�serve se trouve, quant � elle, dans le p�rim�tre de la Z.A.C.
L'�lot comprend �galement, c�t� rue des Haies, un terrain occup� par les b�timents de l'ancien lyc�e r�gional du bois, d�saffect�s pour v�tust� et non respect de la r�glementation en mati�re de s�curit�.
Des �tudes ont �t� men�es sur cet �lot en vue de l'implantation et de la r�habilitation de plusieurs �quipements publics, dont la cr�che et le centre de P.M.I. d�j� �voqu�s.
Les r�flexions se poursuivent sur le programme d'am�nagement de cet �lot. Des �tudes de faisabilit� sont aujourd'hui en cours en vue d'une localisation pr�cise de la cr�che.
Monsieur BARIANI, vous avez la parole.

M. Didier BARIANI, adjoint.- A ce sujet �galement, dans le cadre des �tudes engag�es (j'ai entendu, Monsieur le Maire, ce que vous avez indiqu� dans votre r�ponse) j'ai, quant � moi, demand� en particulier que soit �tudi�e, sur un terrain que vient de lib�rer la S.A.E.M.A.R. Saint-Blaise- qui est en coeur de Z.A.C. d'ailleurs - la mani�re dont nous pourrions faire �tat d'une nouvelle implantation pour ces �quipements qui permettrait de s'affranchir de l'hypoth�que que constitue la difficult� actuelle de formaliser, avec la R�gion, un accord sur le financement du projet de lyc�e dans le secteur Dagorno.
Si, comme je l'esp�re, les conclusions qu'il conviendra de tirer de cette �tude sont satisfaisantes sur le plan technique et en regard de l'insertion de ces �quipements dans l'�lot Josseaume, les services comp�tents de la Ville, la Direction de l'Architecture, la D.A.S.E.S. et la S.A.E.M.A.R. Saint-Blaise devraient, � tr�s br�ve �ch�ance, indiquer une date de r�alisation pr�visionnelle en tenant compte des d�lais de proc�dure et, s'agissant d'�quipements auxquels j'attache, en ce qui me concerne personnellement, la plus grande importance puisqu'ils r�pondent � une attente sociale forte dans le quartier, j'esp�re conna�tre rapidement les r�sultats des �tudes, en particulier de celle que j'ai demand�e dans le secteur Josseaume sur le terrain du lot J 4, qui permettront sans doute d'avancer rapidement sur cette affaire attendue de construction de cr�che dans ce secteur.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Merci, Monsieur BARIANI.
Monsieur BRET, vous avez la parole.

M. Bertrand BRET.- Monsieur le Maire, c'�tait pr�vu depuis plus de cinq ans. Les logements sont sortis de terre, d�j� 400 ont �t� livr�s et la pression est d�j� � ce point forte qu'avant m�me d'�tre r�alis�e, on peut consid�rer que cette cr�che est d'ores et d�j� compl�te, c'est-�-dire que le probl�me n'est pas de savoir s'il faut construire ou pas cette cr�che ; non seulement il faut construire cette cr�che mais il faut m�me en envisager d�s maintenant une nouvelle.
Donc, en ce sens, et l'ancienne et la nouvelle localisation que vient de nous annoncer M. BARIANI, par ailleurs Pr�sident de la S.A.E.M.A.R. Saint-Blaise, s'av�rent n�cessaires.
Vous comprendrez ais�ment que la r�ponse dilatoire et de r�f�rence consistant � dire : "Nous faisons des �tudes" sur quelque chose qui a �t� adopt� ici, il y a plus de cinq ans, dans le cadre d'un P.A.Z. et qui ne voit toujours pas le jour alors que les logements, eux, sortent de terre et que la pression, comme cela vient d'�tre �voqu�, est de plus en plus forte, n'est absolument pas acceptable.
Une d�cision rapide doit �tre men�e sur ce sujet.
Monsieur le Maire, je souhaiterais que vous puissiez prendre toutes vos responsabilit�s en la mati�re.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Monsieur BARIANI, vous avez la parole.

M. Didier BARIANI, adjoint.- Il n'y a rien de dilatoire l�-dedans. Tout le monde est tout � fait convaincu qu'il n'y a jamais eu de remise en cause de la cr�che � implanter sur le secteur "R�union", et elle a toujours �t� depuis le d�but, je le rappelle s'il le veut bien � M. BRET, inscrite dans le sch�ma d'am�nagement.
Le seul probl�me et le grand probl�me vient effectivement, nous le connaissons, de la difficult� que semble avoir la R�gion � donner une r�ponse � l'affaire du lyc�e du verre.
Si la R�gion ne donne pas une r�ponse concr�te et rapide, il y a maintenant une alternative qui pourra aller tr�s vite sur un autre terrain- c'est ce que j'ai voulu faire valoir aujourd'hui - et qui ne sera hypoth�qu� par rien. Tout le monde est tout � fait convaincu que la construction de la cr�che doit �tre r�alis�e dans les meilleurs d�lais, qu'elle ne devrait pas forc�ment �tre conditionn�e par cette fameuse affaire, cette trop longue affaire du lyc�e du verre.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Merci, Monsieur BARIANI.

M. Bertrand BRET.- Dont acte !

Avril 1996
Débat
Conseil municipal
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