M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Nous avons une question du Conseil du 11e arrondissement � M. le Maire de Paris relative � la collecte du verre et au tri s�lectif.
Je vous en donne lecture :
"Le Conseil du 11e arrondissement demande � M. le Maire de Paris quels moyens la Ville de Paris mettra en oeuvre et proposera aux habitants du 11e arrondissement pour la collecte du verre et le tri s�lectif, qui pr�sentent de nombreux avantages �cologiques et �conomiques et conduiront � diminuer la pollution atmosph�rique li�e � l'incin�ration."
La parole est � M. PLASAIT.

M. Bernard PLASAIT, adjoint.- Monsieur le Maire, la Ville de Paris soucieuse de r�pondre au probl�me pos� par l'�limination des d�chets m�nagers a choisi de collecter s�par�ment certains mat�riaux dont le recyclage est � la fois �cologique, efficace et �conomiquement raisonnable.
Depuis plus de 10 ans, la Ville de Paris a mis en place des collectes s�par�es de mati�res lourdes, disposant de fili�res de recyclage fiable. C'est pourquoi seules les collectes du verre et des journaux magazines sont r�alis�es aupr�s des m�nages en vue d'un recyclage des mat�riaux concern�s.
Ainsi, d�s 1984, le verre a fait l'objet d'une collecte par apport volontaire dans des conteneurs plac�s sur la voie publique. De plus une collecte sp�cifique a �t� engag�e aupr�s des gros producteurs de verre, comme les bars restaurants et cantines, au moyen de bacs roulants. 23.000 tonnes de verre ont �t� ainsi collect�es � Paris en 1995, pour le 11e arrondissement, 1.235 tonnes.
Mise en place en avril 1989, � titre exp�rimental, dans un secteur de la Capitale, la collecte des journaux magazines a �t� �tendue en 1993 � tout Paris. Un bac � couvercle bleu destin� exclusivement aux journaux et magazines est mis � la disposition des particuliers lorsque les gestionnaires d'immeubles en font la demande aux services locaux de la propret�. Plus de 20.000 tonnes de journaux et magazines sont d�j� r�cup�r�es chaque ann�e. Pour le 11e, 1.288 tonnes.
L'ensemble de ce dispositif s'av�re particuli�rement efficace, m�me s'il peut encore �tre am�lior�, en particulier par le d�veloppement des collectes, des journaux magazines et du verre.
Par ailleurs, Paris et plus de 80 communes de la proche banlieue ont fait le choix de traiter leurs d�chets banals en les incin�rant, ce qui permet de r�cup�rer beaucoup d'�nergie, l'�quivalent de 175.000 tonnes de p�trole par an, des ferrailles, des mat�riaux de travaux publics, et prochainement l'aluminium.
Les trois unit�s d'incin�ration existantes sont �quip�es de dispositifs tr�s modernes de lavage de fum�e, ramenant les �missions � des taux tr�s largement inf�rieurs � ce qu'imposent les normes fran�aises et europ�ennes.
Voici, Monsieur le Maire, ce que je pouvais r�pondre.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Merci, Monsieur PLASAIT.
Monsieur FERRAND, vous avez la parole.

M. Eric FERRAND.- Merci. Je voudrais rappeler que dans le tri s�lectif, il n'y a pas simplement le recueil du verre ou des journaux mais il faut �galement penser au plastique. Bien s�r, il y a l'incin�ration mais l'incin�ration est beaucoup plus polluante. Le tri s�lectif, lui, permet le recyclage des mat�riaux.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Mes chers coll�gues, nous avons examin� toutes les questions orales.