retour Retour

2 - Condoléances.




M. LE MAIRE DE PARIS.- Mes chers coll�gues, le Conseil de Paris a appris avec beaucoup d'�motion le d�c�s, survenu le 20 mars 1996, de M. Claude BOURDET, ancien conseiller g�n�ral de la Seine, ancien conseiller municipal de Paris.

(Les Conseillers se l�vent).
Ing�nieur dipl�m� de l'Ecole polytechnique de Zurich, M. BOURDET s'engagea en 1940 dans la R�sistance. Dirigeant du mouvement "Combat", il participe au Conseil national de la r�sistance et assure la direction du journal clandestin "Combat", ce qui lui vaudra d'�tre arr�t� et d�port�.
D�livr� par les troupes alli�es, il si�ge � l'Assembl�e nationale consultative et assure la Direction g�n�rale de la Radiodiffusion fran�aise.
Il poursuit par ailleurs une carri�re de journaliste � "Nice-Matin", puis � "Combat", avant de fonder "L'Observateur" qui est devenu "Le Nouvel Observateur".
Elu conseiller du 13e arrondissement en 1959, M. BOURDET est r��lu en 1965.
A l'Assembl�e parisienne, M. Claude BOURDET est, de 1959 � 1965, membre de la 1�re Commission et de la Commission de la Jeunesse et des Sports, et de 1965 � 1971 membre de la Commission du Budget et du Personnel, membre de la 7e Commission, de la Commission du R�glement et de la Commission des Affaires culturelles.
Il �tait Grand Officier de la L�gion d'Honneur et Compagnon de la Lib�ration.
Ses obs�ques ont �t� c�l�br�es le 25 mars 1996 � Saint-Louis-des-Invalides.
En mon nom personnel et au nom du Conseil de Paris, j'adresse � la famille de M. BOURDET les condol�ances attrist�es de notre Assembl�e.
Mes chers coll�gues, nous avons appris avec beaucoup de tristesse le d�c�s, survenu le 3 avril 1996, de M. Pierre RUAIS, ancien d�put� de Paris, ancien pr�sident du Conseil municipal de Paris, ancien conseiller municipal de Paris, ancien conseiller g�n�ral de la Seine.
Ing�nieur des Ponts-et-Chauss�es, M. RUAIS se rallie � la France libre d�s 1940.
Attach� � l'Etat-major particulier du G�n�ral de Gaulle, il participe aux combats dans les rangs des formations parachutistes en Afrique du Nord et en France.
Conseiller municipal de Paris et conseiller g�n�ral de la Seine de 1947 � 1959, il fut pr�sident de la Commission des Finances et si�gea � la Commission mixte des Transports, � la Commission mixte de la Reconstruction et des Sinistres et � celle des anciens combattants.
Il exer�a �galement les fonctions de vice-pr�sident du Conseil municipal (1951-1952), puis de pr�sident du Conseil municipal (1956-1957).
Il fut �galement �lu d�put� de la Seine du 19e arrondissement en 1958 et r��lu en 1962, 1967 et 1968.
Il �tait Officier de la L�gion d'Honneur, Croix de guerre, M�daill� de la R�sistance.
En votre nom � tous, j'exprime � Mme Pierre RUAIS, � ses enfants et � toute sa famille, ainsi qu'� ses nombreux amis, les tr�s sinc�res condol�ances de notre Assembl�e.
Mes chers coll�gues, nous avons appris �galement avec beaucoup de tristesse et d'�motion le d�c�s, survenu le 2 avril 1996, de M. Andr� CHAVINIER, ancien conseiller de Paris, ancien membre du bureau du Conseil g�n�ral.
Avocat � la Cour d'appel de Paris, M. Andr� CHAVINIER exerce � partir de 1977 les responsabilit�s d'Officier municipal du 11e, puis � partir de 1982 de vice-pr�sident de la Commission du 11e arrondissement de Paris.
Conseiller de Paris de 1983 � 1989, il est nomm� conseiller d�l�gu� charg� de la Justice, des Tribunaux et de la Bourse du travail de Paris, si�ge � la 2e Commission (administration g�n�rale, personnels, contentieux) et exerce les responsabilit�s de membre du bureau du Conseil g�n�ral.
M. Andr� CHAVINIER fut �galement vice-pr�sident de la Caisse de retraite des conseillers et anciens conseillers de Paris.
Il �tait Chevalier de la L�gion d'honneur.
M. Andr� CHAVINIER laissera � notre Assembl�e et � tous ses coll�gues, qui sont nombreux sur ces bancs � l'avoir connu et appr�ci�, le souvenir d'une personnalit� attachante et comp�tente dont la courtoisie ne fut jamais d�mentie.
Mes chers coll�gues, en votre nom � toutes et � tous, j'adresse � Mme Andr� CHAVINIER, � ses enfants et petits-enfants, ainsi qu'� sa belle-fille, les tr�s sinc�res condol�ances de notre Assembl�e.

(L'Assembl�e, debout, observe une minute de silence).

Avril 1996
Débat
Conseil municipal
retour Retour