retour Retour

78 - QOC 96-114 Question de M. François LEBEL à M. le Préfet de police sur les délais d'attente dans les antennes de police des mairies d'arrondissement.




M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Nous passons � la question orale de M. Fran�ois LEBEL � M. le Pr�fet de police sur les d�lais d'attente dans les antennes de police des mairies d'arrondissement.
Elle est ainsi r�dig�e :
"M. Fran�ois LEBEL s'�tonne que l'antenne de police, accueillie dans la mairie de son arrondissement, impose, � l'approche des vacances scolaires, des d�lais d'attente au public pouvant exc�der une heure du fait du d�cuplement des demandeurs.
Cet �tat de fait est imput� � la Municipalit�, et tout particuli�rement au maire d'arrondissement, qui fait les frais du m�contentement l�gitime des Parisiens, alors qu'une meilleure organisation des services de police devrait permettre d'y mettre un terme.
M. Fran�ois LEBEL demande � M. le Pr�fet de police les mesures qu'il compte prendre pour rem�dier � cette situation."
La parole est � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE.- J'ai d�j� eu l'occasion de fournir � l'auteur de la pr�sente question les informations suivantes.
L'accueil des usagers dans les services de la Pr�fecture de police est l'une de mes pr�occupations constantes et � ce titre des efforts importants on �t� accomplis ces derni�res ann�es, en mati�re d'information et de communication, pour aider les Parisiens dans leurs d�marches administratives.
C'est ainsi qu'outre le minitel (Taper : 11 + Pr�fecture de police), les usagers disposent depuis le 22 octobre 1993 d'un serveur vocal t�l�phonique- num�ro d'appel : 36.67.22.22- fonctionnant 24 heures sur 24 qui fournit au public toutes informations pratiques sur les formalit�s � accomplir, les bureaux comp�tents et leurs horaires d'ouverture.
R�pondant de mani�re pr�cise aux questions, cet outil de communication devait �viter des d�placements inutiles, permettre un �talement des d�placements aux guichets et diminuer, par l�-m�me, les d�lais d'attente.
Par ailleurs, une campagne d'information par voie de presse �crite et parl�e, visant � inciter les Parisiens � faire renouveler leurs titres en dehors des p�riodes d'affluence, a �t� organis�e en octobre 1995 � l'occasion de la mise en place de la carte nationale d'identit� s�curis�e. Des d�pliants rappelant cette recommandation sont mis r�guli�rement � la disposition des usagers dans les mairies d'arrondissement et les commissariats de police.
Force est de constater que ces mesures ne se sont pas traduites par un changement de comportement du public qui continue � se pr�senter trop souvent, au dernier moment, avant les d�parts en vacances avec des dossiers parfois incomplets qui obligent l'usager � revenir avec les pi�ces manquantes, ce qui contribue �galement � l'allongement des files d'attente.
L'antenne de police de la mairie du 8e arrondissement a enregistr�, au mois de janvier dernier, un accroissement de 7 % du volume des dossiers trait�s par rapport au mois de d�cembre 1995, probablement par contrecoup des perturbations li�es au gr�ves des transports parisiens avant No�l.
En revanche, l'activit� constat�e au mois de f�vrier 1996 n'a pas connu d'augmentation significative.
Quoiqu'il en soit, je puis vous assurer que les efforts sont poursuivis pour am�liorer l'accueil des usagers dans les antennes de police.

Avril 1996
Débat
Conseil municipal
retour Retour