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22 - 1996, D. 294- Subvention exceptionnelle à l'Association d'entraide Anthony Beltoise (14e). 1996, D. 295- Subvention exceptionnelle à l'association "Team moto sport" (13e). 1996, D. 299- Subvention exceptionnelle au "Variété club de france" (16e). 1996, D. 300- Subvention à l'association "Pour la moto" (15e).




M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Nous regroupons � pr�sent les projets de d�lib�ration D. 294, D. 295, D. 299 et D. 300 relatifs � des subventions accord�es � diverses associations.
La parole est � Mme LE MOEL.

Mme Maryse LE MOEL.- Monsieur le Maire, ch�res coll�gues, mon intervention portera sur l'ensemble des trois projets de subvention exceptionnelle D. 294, D. 295, D. 299 et D. 300.
Ce qui les caract�rise, c'est l'importance de la subvention sollicit�e au b�n�fice d'associations dont le but est de soutenir une seule personne.
C'est le cas de l'aide de 50.000 F � Anthony-Beltoise pour des comp�titions automobiles, et de 70.000 F � Thierry Crine pour des comp�titions de moto, aides qu'ils re�oivent depuis plusieurs ann�es d�j�.
Il appara�t ainsi que la Ville reconduit ces subventions sans politique r�elle de m�c�nat, puisque nulle part il n'est fait mention d'un retour en termes de d�veloppement ou de diversification des activit�s sportives aupr�s des jeunes et des adultes habitant la Capitale.
Quant au "Vari�t�s club de France", la notori�t� de ses membres cit�s dans l'expos� des motifs comme les plus prestigieux joueurs professionnels de football devrait lui permettre de g�rer ses activit�s sur la France enti�re sans que la Ville de Paris ait � lui apporter une aide non n�gligeable de 100.000 F. De plus, peut-on accepter qu'une association re�oive des subventions pour qu'� son tour, elle en subventionne une autre ? Et quand cette autre a pour parrains NOAH et PLATINI, nous nous inqui�tons de conna�tre ce qui guide la gestion du budget des subventions de la Ville !
A c�t� de ces aides de prestige, nous ferons remarquer les sommes nettement plus modestes accord�es � des associations d'int�r�t collectif : les 20.000 F � l'Association r�gionale de cardiologie pour contribuer � la pr�vention des maladies cardio-vasculaires par le sport, et plus sp�cialement les 10.000 F seulement propos�s � l'association "CECIFOOT" en soutien � l'action sportive pour non-voyants.
Cette question des r�gles de r�partition des subventions avait d�j� �t� expos�e au Conseil de Paris lors de sa s�ance du 13 f�vrier 1995, lors du renouvellement de l'aide de 70.000 F � M. Thierry CRINE.
Mes ch�res coll�gues, je vous laisse appr�cier le choix que refait chaque ann�e la Ville de Paris en subventionnant davantage ceux qui ont d�j� le plus de moyens, sans jamais �valuer en retour l'effet d'entra�nement pour l'ensemble de la collectivit�.
Dans ces conditions, nous nous voyons mal nous associer au vote de ces trois subventions.

(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste).

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Merci, Madame LE MOEL.
M. Dominique CANE a la parole.

M. Dominique CANE, adjoint, au nom de la 4e Commission.- Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je vais commencer par r�pondre sur le projet de d�lib�ration D. 294 concernant l'association d'entraide "Anthony-Beltoise".
Dans le cadre du soutien au sport de haut niveau, la Ville de Paris a toujours manifest� son int�r�t en encourageant de nombreux sportifs dans diverses disciplines sportives.
Ainsi, pour les sports m�caniques, la Ville de Paris a soutenu aussi bien la comp�tition en moto qu'en sports automobiles.
Concernant le jeune Anthony BELTOISE, la Ville de Paris a souhait� en 1994 encourager ce sportif qui s'est engag� brillamment dans la course automobile afin de lui apporter l'aide mat�rielle n�cessaire pour disputer diff�rents championnats.
C'est ainsi que sur le plan tant national qu'international, Anthony BELTOISE a fait montre de qualit� sportive en remportant plusieurs podiums en Formule 3 en portant les couleurs de la Municipalit� parisienne.
Sa participation aux deux premi�res courses du championnat de France 1996 de Formule 3, qui comprend 10 �preuves, lui a permis d'acc�der actuellement � la 2e place du classement provisoire.
C'est pourquoi la Ville de Paris a souhait� � nouveau lui apporter pour la 3e ann�e cons�cutive son soutien financier par le projet de d�lib�ration visant � lui attribuer une subvention qui vous est soumis afin de conforter sa position dans le cadre du championnat automobile de Formule 3, en lui assurant le maximum d'atouts pour acc�der � la Formule 1.
Par ailleurs, il est � noter que les sports m�caniques, et en particulier automobiles, n�cessitent d'importants budgets tant pour l'acquisition et la maintenance des appareils que pour l'engagement des pilotes aux diverses �preuves sportives.
C'est ainsi que le budget pr�visionnel des diff�rentes courses d'Anthony BELTOISE s'�l�ve � 2,2 millions de francs pour l'ann�e 1996.
Cependant, compte tenu des restrictions budg�taires actuelles qui n�cessitent un red�ploiement de nos diff�rentes aides financi�res au milieu sportif et du fait que le sport automobile n'est pas un sport olympique, la Ville de Paris a d�cid�, et ce en plein accord avec Anthony BELTOISE, de ne pas renouveler pour les prochaines ann�es son concours financier.
Je vous demande, Monsieur le Maire, de faire adopter ce projet de d�lib�ration par nos coll�gues, et je r�pondrai ensuite sur les autres.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration D. 294.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mmes SCHNEITER, SILHOUETTE, SCHERER, BILLARD, TAFFIN, MM. BLET, DUMAIT et MESMIN ayant vot� contre, les groupes socialiste et apparent�s, communiste, du Mouvement des citoyens et M. REVEAU s'�tant abstenus. (1996, D. 294).
Je redonne la parole � M. CANE pour les projets suivants.

M. Dominique CANE, adjoint, rapporteur.- Il s'agit des projets de d�lib�ration D. 295 et D. 300.
Dans le soutien au sport de haut niveau, la Ville de Paris a toujours manifest� son int�r�t aussi bien aux �quipes professionnelles de sports collectifs qu'aux athl�tes individuels, et ce qu'elles que soient les disciplines sportives.
Ainsi, la Ville de Paris a soutenu depuis de nombreuses ann�es les sports de moto de comp�tition, sachant que ces activit�s n�cessitent d'importants budgets, tant pour l'acquisition et la maintenance des appareils que pour l'entra�nement et l'engagement des pilotes aux diverses �preuves sportives.
En effet, le budget moyen annuel pour une saison sportive s'�l�ve � plus de 200.000 F (achat et pr�paration d'une moto, entra�nement et engagement aux comp�titions).
En l'occurrence, en ce qui concerne Thierry CRINE et Jean-Marie DUBOIS, la Municipalit� souhaite encourager ces deux coureurs, par ailleurs agents de la Ville de Paris, l'un �tant employ� � la Direction des Parcs et Jardins, et l'autre �tant employ� au transports automobiles municipaux, qui d�fendent les couleurs de la Capitale sur les circuits nationaux et internationaux.
Apr�s avoir particip� pendant plus de dix ans � de tr�s nombreuses comp�titions moto, Thierry CRINE souhaite mettre fin � sa carri�re de sportif de haut niveau � l'issue de cette ann�e 1996.
Quant � Jean-Marie DUBOIS, la Ville de Paris souhaite renouveler son soutien financier � cet athl�te pour cette saison sportive afin de lui donner tous les atouts n�cessaires � une qualification en championnat d'Europe.
Je vous demande, Monsieur le Maire, de faire adopter ces deux projets de d�lib�ration.

(Applaudissements sur les bancs des groupes "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s").

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Merci, Monsieur CANE.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration D. 295.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mmes SCHNEITER, SILHOUETTE, SCHERER, BILLARD, TAFFIN, MM. BLET, DUMAIT et MESMIN ayant vot� contre, les groupes socialiste et apparent�s, communiste, du Mouvement des citoyens et M. REVEAU s'�tant abstenus. (1996, D. 295).
Je mets � pr�sent aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration D. 300.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mmes SCHNEITER, SILHOUETTE, SCHERER, BILLARD, TAFFIN, MM. BLET, DUMAIT et MESMIN ayant vot� contre, les groupes socialiste et apparent�s, communiste, du Mouvement des citoyens et M. REVEAU s'�tant abstenus. (1996, D. 300).
Monsieur CANE, vous avez la parole sur le projet de d�lib�ration D. 299.

M. Dominique CANE, adjoint, rapporteur.- Association cr��e en 1971, le "Vari�t�s club de France" est compos� des meilleurs joueurs de football professionnels ayant mis un terme � leur carri�re : TRESOR, ROCHETEAU, PLATINI, GIRESSE, DOMERGUE, TIGANA, BOSSIS, etc.
Son action principale s'oriente autour de matches � vocation humanitaire, une soixantaine par an, qui se disputent en r�gion parisienne et dans toute la France.
Les recettes per�ues lors de ces matches sont int�gralement revers�es aux sections locales d'associations caritatives, telles que les actions Michel PLATINI "lutte contre la toxicomanie" (le match du Havre ayant rapport� 70.000 F, celui d'Aurillac 40.000 F) ; "Les Enfants de Sarajevo" (le match de Belfort ayant rapport� 103.000 F) ; les "Restos du Coeur" (Epinal : 29.000 F) ; l'U.N.I.C.E.F. (Annecy : 160.000 F) ; ou pour la cr�ation des �coles de football dans les quartiers de banlieues d�favoris�es.
Les sommes ainsi affect�es � des fins sociales ont repr�sent� pour l'ann�e 1995 plus de 2 millions de francs.
Par sa participation financi�re au fonctionnement du "Vari�t�s club de France", la Ville de Paris entend manifester son engagement et sa solidarit� avec les anciens footballeurs professionnels de ce club, qui ont bien voulu, � titre personnel et d�sint�ress�, consacrer une partie de leur temps libre � des organismes humanitaires qui oeuvrent tout au long de l'ann�e en faveur des plus d�munis.
Pour les autres subventions dont notre ch�re coll�gue a parl�, je vous signale que les subventions demand�es sont celles qui nous ont �t� demand�es par les int�ress�s. Le jour o� ils ont besoin d'une subvention suppl�mentaire, comme "CECIFOOT", ils nous proposent les dossiers, et la Ville de Paris n'a jamais refus� de faire un effort dans ce cas-l�.
Je vous demande, Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, de bien vouloir accepter et faire voter ces d�lib�rations.

(Applaudissements sur les bancs des groupes "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s").

M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident.- Merci, Monsieur CANE.
Je mets aux voix, � main lev�e, ce projet de d�lib�ration.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes socialiste et apparent�s, communiste, du Mouvement des citoyens, Mme TAFFIN, MM. DUMAIT, MESMIN et REVEAU s'�tant abstenus. (1996, D. 299).

Avril 1996
Débat
Conseil municipal
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