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2007, DDEE 11 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de conclure avec l’association “Réseau 2000” une convention concernant la mise en oeuvre du projet Digital Pathway Paris Program relatif à l’insertion professionnelle de jeunes en difficulté majoritairement domiciliés en quartiers “politique de la ville”.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DDEE 11 G relatif � la signature d?une convention avec l?association ?R�seau 2000?.

Madame DUBARRY, vous avez la parole.

Mme V�ronique DUBARRY. - Je vais assez peu parler de l?association concern�e par cette d�lib�ration car elle a eu la chance de voir toutes les bonnes f�es se pencher sur son berceau et elle n?a pas besoin de soutien.

Je voudrais vous parler d?une autre action que, peut-�tre, nous n?�voquerons jamais devant ce Conseil, ce qui me poserait un v�ritable probl�me puisque je m?exprime en ce moment en tant que Pr�sidente de la Commission locale d?Insertion du 10e arrondissement qui a en charge la mise en place du Plan local d?Insertion du 10e arrondissement.

Nous avons, en 2006, accompagn� une action qui s?est adress�e � plus d?une quarantaine de personnes, de femmes majoritairement, et qui avait pour but de travailler sur la revalorisation de l?estime de soi. Ce n?est pas un projet professionnalisant, c?est une passerelle, c?est une �tape dans un parcours dont ces femmes ont besoin parce que dans leur chemin de vie elles sont bien trop �loign�es de l?emploi pour m�me seulement envisager les d�marches n�cessaires � une recherche d?emploi ou � une �ventuelle cr�ation d?entreprise.

Ces femmes ont donc suivi six sessions qui ont eu lieu dans le 10e arrondissement, dans diff�rents lieux, y compris � la Mairie. Et les r�sultats, puisque nous avons maintenant une �valuation quantitative de ces ateliers, sont extr�mement int�ressants.

Je vous les donne : 62 % d?entre elles ont trouv� un emploi ; 11 % ont trouv� une formation adapt�e � leurs besoins et � leurs envies ; 13 % sont en suivi social avec des cours de fran�ais puisque nombre d?entre elles avaient de grandes difficult�s pour s?exprimer en fran�ais ; 13 % sont en train d?�laborer un projet professionnel.

Ces r�sultats sont non seulement int�ressants, mais aussi extr�mement encourageants. C?est la raison pour laquelle, apr�s une pr�sentation devant la Commission locale d?Insertion r�unie dans son ensemble, nous avons souhait� reconduire cette op�ration pour 2007. Cette op�ration a eu lieu en 2006 gr�ce � des cr�dits F.S.L. L?association ne disposera pas de ces cr�dits pour 2007. Nous avons donc sollicit� la D.A.S.E.S.

Il semblerait - et j?esp�re que le conditionnel que j?utilise est justifi� - que le projet ait rencontr� quelques difficult�s et que les cr�dits soient suspendus ou en tout cas tr�s inf�rieurs � ce que l?association demande.

J?insiste ici, comme je l?ai d�j� fait par courrier aupr�s de vous, pour que ce projet soit non seulement reconduit, mais aussi �largi au public masculin (c?est l?un des points qui nous paraissaient importants) et � un plus grand nombre de personnes.

Nous souhaitons vraiment, dans le 10e arrondissement, que ce projet soit renouvel� pour 2007 et je souhaitais intervenir ici pour attirer votre attention et solliciter votre aide et votre soutien.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - M. Christian SAUTTER va vous r�pondre.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Madame DUBARRY, votre intervention me permet de saluer, au nom de Mme Gis�le STIEVENARD, de Mme Myl�ne STAMBOULI et de moi-m�me, les �lus qui se d�vouent et consacrent beaucoup de temps � aider les Parisiennes et les Parisiens � sortir de l?exclusion. Je vois de nombreux pr�sidents et pr�sidentes de missions locales ; je vois la pr�sidente du Plan local Insertion Emploi 18/19 ; je vois des pr�sidents ou des pr�sidentes de Commissions locales d?Insertion. C?est �norm�ment de travail qui est tout � fait indispensable pour accomplir une t�che de proximit�, une t�che sur mesure car chaque personne, chaque homme, chaque femme, chaque jeune, est un cas particulier qui ne peut pas se r�gler par d�cret.

Cela demande donc beaucoup d?attention. Au-del� de tout le tissu associatif, au-del� des services publics de proximit� que le D�partement et la Commune d�ploient sur le terrain, je voulais donc saluer les �lus.

Deuxi�me id�e, il n?y a pas d?antagonisme entre l?accompagnement social et l?accompagnement professionnel. C?est-�dire que des personnes sont dans une telle difficult� personnelle qu?elles ne sont pas en capacit� de retravailler imm�diatement. Elles ont donc besoin d?un accompagnement social comme celui que vous avez si bien d�crit.

Et pour rassurer ceux qui craindraient que l?�conomisme gagne trop la Municipalit� ou le D�partement, dans les cr�dits du Plan d�partemental d?Insertion les deux tiers sont consacr�s � l?accompagnement social et le dernier tiers � l?accompagnement professionnel.

Quant � la question sur une association qui fonctionne bien, je crois que Mme Gis�le STIEVENARD et moi-m�me avons d�j� �t� alert�s et je rends hommage � votre pugnacit� et � votre conviction. Nous allons regarder cela de pr�s.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 11 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DDEE 11 G).

Février 2007
Débat
Conseil général
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