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4 - 2002, DRH 6 G - Fixation des modalités de calcul des indemnités horaires et journalières versées aux agents du Département de Paris rémunérés à la vacation


M. LE PR�SIDENT. - Nous passons maintenant � l'examen du projet de d�lib�ration DRH 6 G relatif � la fixation des modalit�s de calcul des indemnit�s horaires et journali�res vers�es aux agents du D�partement de Paris r�mun�r�s � la vacation.
La premi�re inscrite sur ce projet est Mme ANTIER.
Mme Edwige ANTIER. - Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, on entre dans tous les lyc�es et coll�ges parisiens comme dans un moulin. Nous avons vu dans le 8e au lyc�e Chaptal, les cons�quences dramatiques de ces �tablissements ouverts � tous vents. Je dois saluer le travail de la police et particuli�rement des policiers du 8e qui ont arr�t� le criminel. Mais ce n'est pas � la police de compenser nos insuffisances. Cela peut se reproduire demain par manque de surveillance. Pourtant, les proviseurs comme c'est le cas � Chaptal, ne cessent de r�clamer des postes sans succ�s. On propose parfois de boucher des trous avec des emplois-jeunes qui n'ont pas la comp�tence pour une t�che sp�cifique de surveillance de ces �normes �tablissements.
Aussi, nous vous demandons, Monsieur le Pr�sident, et les �lus du 8e ont vot� un v?u en ce sens, de prendre l'attache du directeur des services acad�miques pour que soient affect�s le plus rapidement possible des surveillants en nombre suffisant dans tous les coll�ges et lyc�es parisiens.
Nous demandons aussi que tous ces �tablissements soient �quip�s de cam�ras de surveillance avec enregistrement aux points strat�giques : les issues, � partir du moment o� le contr�le n'est plus assur�.
Et que l'on ne nous oppose pas au syst�me de cam�ras l'alibi de l'espace priv�. On a vu ce qui pouvait survenir de la vie �minemment priv�e d'une petite fille par manque de surveillance. Cette situation des lyc�es et coll�ges vous a s�rement boulevers�, Monsieur le Pr�sident, et je pense que vous avez d�j� pr�vu les mesures que nous vous demandons de toute urgence.
(M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, remplace M. le Pr�sident du Conseil de Paris au fauteuil de la pr�sidence).
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame ANTIER.
Je donne la parole � M. Fran�ois LEBEL.
M. Fran�ois LEBEL. - Je vous remercie, Monsieur le Pr�sident.
Je serai tr�s bref puisque, vous l'aurez compris, je vais intervenir exactement dans le m�me sens que Mme ANTIER. Vous comprendrez l'�motion qui a �t� celle des habitants du 8e arrondissement et des parents d'�l�ves du coll�ge-lyc�e Chaptal. Je ne saurai trop attirer votre attention sur la n�cessit� aujourd'hui, d'exercer un contr�le individuel de toutes les personnes qui rentrent et qui sortent d'�tablissements qui comportent parfois des milliers d'enfants.
C'est pourquoi, pour une d�pense relativement modeste, je crois qu'il est absolument indispensable que l'espace int�rieur, du moins l'acc�s aux �tablissements, puisse �tre surveill� 24 heures sur 24 par des cam�ras de surveillance. Cela existe m�me sur la voie publique et sur des points du territoire parisien que je pourrai vous indiquer.
Il ne s'agit pas de surveiller la voie publique, mais les halls d'accueil et d'entr�e afin de pouvoir s'assurer d'un minimum de s�curit� pour des enfants qui, je vous le rappelle, sont en 6e, donc � peine sortis de l'enfance et, de ce fait, encore plus fragiles que les adolescents.
Je crois que ces cam�ras de surveillance sont maintenant des dispositifs banalis�s, peu co�teux et qu'elles rassureraient consid�rablement toutes les familles.
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LEBEL.
C'est M. Eric FERRAND qui va r�pondre � Mme ANTIER et � M. LEBEL.
M. Eric FERRAND, au nom de la 2e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Je voudrais dire � Mme ANTIER et � M. LEBEL que j'ai rencontr� tr�s vite le proviseur de l'�tablissement Chaptal et son �quipe o�, �videmment, ces questions tr�s sensibles ont �t� �voqu�es.
J'ai donn� mon accord pour int�grer, dans les travaux � venir, l'installation de ces cam�ras aux abords de l'�tablissement, et j'accompagne bien entendu les v?ux de l'�tablissement pour un renforcement des moyens humains pour la surveillance dans cet �tablissement.
M. Fran�ois LEBEL. - Nous en prenons acte.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur FERRAND.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DRH 6 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DRH 6 G).

Mars 2002
Débat
Conseil général
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