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M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 135 G relatif � la signature d?une convention sur la mise en ?uvre d?un service de transport public de voyageur de type ?ligne de bus de quartier? desservant le Sud du 20e arrondissement, desserte appel�e ?La Traverse de Charonne?.

C?est Mme BAUD qui interroge M. BAUPIN. Je lui donne la parole.

Mme Dominique BAUD. - J?interviens sur le projet de d�lib�ration DVD 135 G concernant les bus de quartier. Je profite de ce projet de d�lib�ration pour r�it�rer ma demande et proposition de mise en place dans le 15e arrondissement d?un bus de quartier, notamment compte tenu de sa taille, de sa configuration g�ographique, de l?importance de sa population et de ses difficult�s de desserte.

Je r�it�re cette proposition faite � l?occasion du conseil de quartier Andr� Citro�n du 6 f�vrier 2004, ou de possibilit� de bus de navette, ou de cartes de navette ou de bus de quartier qui pourraient acheminer les jeunes, voire les encadrer, notamment les apr�s-midi o� les cours se terminent tr�s t�t, et notamment pour les conduire dans un stade ou dans un centre culturel.

Je souhaite aussi insister sur les probl�mes de desserte du 15e arrondissement. En effet, derni�rement la presse s?est fait �cho de la d�cision du S.T.I.F. de permettre la circulation du m�tro les samedis et veilles de f�tes, une heure de plus en soir�e afin de permettre aux Franciliens de b�n�ficier des transports en commun un peu plus tard. Une telle d�cision ne peut �tre qu?approuv�e par l?ensemble des �lus, habitants et visiteurs. Elle a aussi �t� possible depuis le transfert de responsabilit� du S.T.I.F.

Notre arrondissement, le 15e arrondissement, qui n?est pas r�put� pour �tre l?un des mieux pourvus en transports en commun a notamment deux lignes de bus dont les am�nagements horaires et quotidiens de circulation deviennent de plus en plus n�cessaires et indispensables : il s?agit des lignes 42 et 88 dont notre Conseil d?arrondissement, les conseils de quartier et notamment le conseil de quartier Citro�n Boucicaut et aussi le Conseil de Paris ont maintes fois d�battu et � l?occasion desquels �lus et citoyens se sont exprim�s en ce sens.

Or, nous attendons toujours la d�cision qui permettra � ces deux lignes de circuler plus tardivement le soir mais aussi le week-end. Ces deux lignes desservent un h�pital, malades, familles, personnels les empruntent et l?une d?elles - et elles sont encore peu nombreuses - est accessible aux personnes � mobilit� r�duite.

Les arguments de r�ponse oppos�s par la Ville, le service du P.C. notamment ne peuvent suffire. Vous avez aujourd?hui les cartes en main pour ex�cuter vos promesses. Je vous remercie donc que tout soit mis en ?uvre le plus rapidement possible pour la cr�ation des bus de quartier pour le 15e arrondissement mais aussi pour que les lignes 42 et 88 circulent plus tard le soir, les dimanches et les jours f�ri�s et rappellent � cet effet la r�ponse des services de la Ville � la question orale pos�e lors du Conseil de Paris des 18 et 19 avril 2005, � savoir : la Ville de Paris souhaite que l?ensemble des lignes de bus parisiennes puisse circuler le dimanche et en soir�e, ce qui permettrait encore d?am�liorer la desserte de l?H.E.G.P. Toutefois, la Ville n?est pas � ce jour comp�tente en mati�re d?accroissement de l?offre. Ce r�le revient au Syndicat des Transports d?Ile-de-France, dit S.T.I.F., autorit� organisatrice des transports en Ile-de-France. La prochaine d�centralisation du S.T.I.F. permet d?esp�rer des �volutions positives dans ce domaine � moyen terme.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Le lien avec le 20e arrondissement est t�nu mais M. BAUPIN est plein de bonne volont� et va vous r�pondre.

M. Denis BAUPIN, au nom de la 3e Commission. - J?allais comme vous constater que je n?avais pas vu directement la relation entre l?intervention de Mme BAUD et l?objet du pr�sent projet de d�lib�ration. Ceci �tant, je vais vous r�pondre.

Si vous aviez �t� pr�sente � la r�union sur le Plan de d�placements de Paris dans le 15e arrondissement la semaine pass�e, vous auriez pu m?entendre r�pondre � ces deux questions, mais je le refais volontiers ici. En ce qui concerne les bus de quartier, le constat que l?on peut faire aujourd?hui est que tous les arrondissements voudraient des bus de quartier. Le succ�s est tel de la Traverse de Charonne et la Traverse Bi�vre Montsouris, qu?aujourd?hui c?est un v�ritable pl�biscite pour ces lignes de bus qui apportent � la fois un service de transport mais aussi d?autres services de convivialit�, de lien de quartiers qui sont tr�s appr�ci�s dans les secteurs concern�s.

Ceci �tant, tout n?est pas possible tout de suite. Il a donc fallu mettre en place des crit�res en ce qui concerne les priorit�s pour la mise en place de lignes de bus de quartier, et notamment la desserte de quartiers qui sont aujourd?hui mal desservis par les r�seaux lourds de transports collectifs, et donc plut�t des quartiers p�riph�riques de la Ville. Il y a dans le 15e arrondissement des quartiers qui correspondent, notamment le quartier Georges Brassens et Brancion, qui peuvent correspondre � de telles priorit�s. C?est ce que j?ai indiqu� lors de la r�union : nous sommes d?accord pour �tudier cette proposition.

En ce qui concerne les lignes de bus r�guli�res, comme vous l?avez indiqu�, nous avons enfin obtenu la d�centralisation des transports collectifs et donc enfin la capacit� pour les collectivit�s locales de pouvoir mener une politique en faveur de l?augmentation de l?offre de transport collectif. Et j?ai indiqu� lors de cette r�union que la Ville de Paris souhaite que d�s l?ann�e 2006 un certain nombre de lignes de bus soient renforc�es de fa�on tr�s significative. Le budget que le S.T.I.F. a adopt� pour cette ann�e 2006 permet de tels renforcements rapidement, notamment en ce qui concerne le fonctionnement des lignes de bus Mobilien, le fonctionnement des lignes de bus en soir�e et le dimanche.

A ce titre, l?une des deux lignes que vous avez indiqu�es, la ligne 42, a �t� retenue par la Ville comme �tant une ligne prioritaire. Il reste maintenant � en discuter avec le S.T.I.F. mais j?ai bon espoir que d�s la fin de l?ann�e 2006, on puisse avoir un renforcement en soir�e et le dimanche pour cette ligne 42.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur BAUPIN.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 135 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 135 G).

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