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2006, DASES 165 G - Programme “Ville Vie Vacances 2006” : attribution de participations financières à 95 associations pour un montant global de 310.000 euros.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DASES 165 G. Il s?agit du programme ?Ville Vie Vacances 2006? concernant 95 associations, pour un montant total de 310.000 euros.

Deux oratrices sont inscrites, Mme CAPELLE et Mme DUBARRY. Mme STIEVENARD r�pondra.

Madame CAPELLE, vous avez la parole.

Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Je serai tr�s br�ve puisque vous connaissez l?attachement que nous avons � ces programmes ?Ville Vie Vacances?. Nous avons tr�s r�cemment r�uni en mairie du 11e tous les protagonistes de ?Ville Vie Vacances?. Il est vrai que nous nous sommes rendu compte que le travail en harmonie, le travail en symbiose et en synergie fait que beaucoup de populations, beaucoup de jeunes sont touch�s.

Nous avions une inqui�tude, � savoir qu?il semblerait qu?il y ait moins 33 % d?inscrits pour les bases nautiques, les bases qui seront prises en charge par la Pr�fecture de police. Je souhaitais simplement savoir si on pouvait d?ores et d�j� dire que c?est tant mieux parce qu?ils sont mieux pris en charge par ailleurs, ou si c?est l?inqui�tude qui �tait par rapport au transfert, les cars, et puis, peut-�tre une mauvaise information pour remplir les documents qui �taient demand�s aux parents.

Un dernier mot pour remercier tr�s, tr�s, tr�s chaleureusement et tr�s sinc�rement toutes les associations qui travaillent aupr�s de ces jeunes et, pour ma part, aupr�s de l?�quipe de d�veloppement local qui f�d�re tout cela.

Merci.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame CAPELLE.

Mme DUBARRY va imiter Mme CAPELLE !

Mme V�ronique DUBARRY. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Effectivement, Mme CAPELLE a rappel� que, depuis le d�but de la mandature, nous �tions un certain nombre d?�lus, y compris moi-m�me, � intervenir pour soutenir les programmes ?V.V.V.?. Soutenir mais �galement demander plus de visibilit�, plus de lisibilit� des actions men�es et une attention particuli�re apport�e aux jeunes filles qui �taient - je parle au pass� - jusqu?alors trop souvent exclues des activit�s propos�es.

Certaines de ces demandes ont �t� entendues et mises en application et tout sp�cialement celle qui concerne la participation des jeunes filles. J?ai en effet constat�, dans le d�tail des actions men�es dans le 10e arrondissement, les efforts produits par un certain nombre d?associations pour r�pondre � cette probl�matique.

Je voudrais cependant attirer votre attention sur l?une de ces demandes qui �tait celle de la lisibilit�. Le probl�me est que - cela est rappel� d�s les premi�res lignes du projet de d�lib�ration - le programme ?V.V.V.? est forc�ment, n�cessairement, un programme transversal � plusieurs politiques : jeunesse, pr�vention primaire, pr�vention de la d�linquance, politique de la ville. C?�tait donc un probl�me, devrais-je dire, puisque cela aussi s?est beaucoup am�lior� depuis quelques ann�es et que maintenant une coordination, r�unissant les diff�rents services concern�s, est � m�me de donner une vision globale des actions men�es sur l?ensemble du territoire parisien.

N�anmoins, nous regrettons que cette vision globale que les services ont maintenant ne soit pas aussi possible pour les �lus.

Nous votons aujourd?hui le volet D.A.S.E.S. du programme ?V.V.V.? et puis, tout au long de l?ann�e, dans les mois � venir, nous allons voter de ci, de l�, une d�lib�ration de la D.P.P., une d�lib�ration de la D.P.V.I., une d�lib�ration de la D.J.S., etc.

Je m?interroge �galement et je m?inqui�te sur les chiffres donn�s dans ce projet de d�lib�ration, mais l� aussi peut-�tre est-ce justement cette absence de vision globale. D?abord, il n?y a pas d?augmentation de budget depuis 2003, en tout cas en ce qui concerne le volet D.A.S.E.S. Or, dans le m�me temps, le nombre d?associations sollicitant des financements est en augmentation. Le nombre d?associations qui a obtenu un financement passe de 90 � 95.

Les questions qui se posent donc, par-del� le nombre d?enfants pouvant acc�der � ces activit�s, sont celle de la qualit� des actions retenues et, aussi important, celle de l?effort financier qui est demand� � ces associations. On peut constater qu?elles ont, par la force des choses, revu leur demande d?aide financi�re � la baisse.

Je conclurai mon intervention par une difficult� � laquelle je pense que tous les �lus d?arrondissement sont confront�s. Les ?V.V.V.? sont mis en place pour les p�riodes, comme leur nom l?indique, de vacances scolaires. Or, de plus en plus souvent, les coll�giens, pour cause de brevet, et les lyc�ens, pour cause de Bac, sont en vacances parfois d�s le d�but juin. Et nous n?avons aucune r�ponse � leur apporter, aucune activit� � leur proposer pendant quasiment un long mois, long mois au vu de la pile de courriers qui atterrit sur mon bureau pendant cette p�riode, ne laissant d?autres choix de fait � ces enfants que de ?tenir les murs? - je mets des guillemets - tout au long de la journ�e et parfois �galement, et c?est souvent sur cette th�matiquel� que les courriers portent, une bonne partie de la soir�e.

Cette question, � mon sens, doit absolument faire l?objet d?une r�flexion, d?une recherche de solution adapt�e, et ce, bien �videmment, en concertation avec les partenaires qui sont d�j� impliqu�s dans les arrondissements et dans les actions ?V.V.V.?.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame DUBARRY.

Mme STIEVENARD va r�pondre aux deux intervenantes, succinctement.

Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Sur le volet des actions propos�es par la D.A.S.E.S., en 2000, nous avions 58 associations subventionn�es, avec un budget de 148.000 euros environ.

En 2006, 95 associations participent au dispositif, avec une d�pense engag�e de 310.000 euros. On a pratiquement doubl� l?effort. Sans doute faut-il aller au-del�, mais c?est d�j� tr�s significatif.

Si on raisonne au niveau des deux directions concern�es - DASES et DPP- l?enveloppe globale atteint 400.000 euros. En 2000, on �tait � 165.000 euros, sans compter les chantiers de solidarit� internationale qui sont �galement tr�s appr�ci�s par les jeunes de nos quartiers. J?entends que le dispositif est perfectible mais des efforts de coordination ont d�j� �t� r�alis�s. Il y a un besoin de visibilit� plus grande. Sans doute est-il souhaitable de vous pr�senter en s�ance du Conseil de Paris la globalit�. M. CARESCHE partage tout � fait cette demande et ce souci.

Nous allons regarder du c�t� de la Pr�fecture de police par rapport � ce que vous indiquez l?une et l?autre, lors de la prochaine s�ance pl�ni�re de la cellule technique pr�vue en juin. C?est l?occasion d?analyser ce qui se passe. En effet, je crois que l?on a enregistr� une baisse depuis un an ou deux.

Sur la question du mois de juin, on a eu le souci de d�marrer plus t�t le dispositif pour couvrir la quatri�me semaine de juin. Il faut regarder s?il ne faut pas encore remonter un petit peu dans le temps, autant que faire se peut.

En tout cas, merci de l?int�r�t soutenu que vous portez localement � cette offre pour les jeunes pour leur �viter justement l?oisivet� dont on sait qu?elle est pr�judiciable pour eux.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame STIEVENARD.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 165 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DASES 165 G).

Mai 2006
Débat
Conseil général
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