retour Retour

2006, DDEE 8 G - Missions locales parisiennes - conventions pluriannuelles d’objectifs pour la période 20062008.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DDEE 8 G qui concerne les missions locales parisiennes.

Mme CAPELLE a la parole.

Mme Liliane CAPELLE. - Madame la Pr�sidente, mes chers coll�gues, si j?ai choisi d?intervenir sur ce dossier, c?est parce que je voulais faire ressortir toute l?importance de ce projet de d�lib�ration, toute l?importance des missions locales et mettre pour une fois en exergue le travail accompli par tous ceux qui, au sein des missions locales, s?adressent � des jeunes qui sont souvent tr�s en difficult�.

Monsieur SAUTTER, vous nous avez r�unis tr�s r�cemment et nous avons fait un tour de table des missions locales. Je vous avais fait remarquer, et d?autre l?ont dit apr�s moi, que la grosse difficult� que nous avons actuellement, c?est qu?il y a loin h�las du r�ve � la r�alit� et que tout le travail consiste, pour les conseillers � faire prendre conscience aux jeunes qu?il faut quelque part laisser une partie de ses r�ves pour accepter des m�tiers o� il y a de l?emploi. C?est vous dire dans quelle situation nous sommes parce que dire � des jeunes de 18, 19, 20, 22 ans : laisse tes r�ves de c�t� et prend un chemin plus r�aliste, c?est quelquefois difficile. Il n?emp�che que c?est dans ce contexte que travaillent les missions locales. On leur en demande beaucoup. Je crois que les r�sultats sont au rendez-vous.

Je souhaiterais, non pas du tout dire que l?Etat n?agit pas, ce n?est pas vrai. La Pr�fecture de Paris a mis en application les projets, les contrats C.I.V.I.S. Il y a eu de l?argent mis au bout, il y a eu des emplois �galement. Simplement, le contexte est si difficile qu?il y aura encore beaucoup de travail.

Je voulais vous demander et vous allez dire que je demande encore, mais la mission locale que je pr�side s?occupe de beaucoup d?arrondissements et il me semble qu?une implantation au plus pr�s du 9e et du 10e arrondissement serait de nature � aller chercher les jeunes qui sont les plus en difficult� dans ces arrondissements, parce que vous savez que les jeunes se d�placent peu et que quelquefois venir du 10e ou du 9e dans le 11e arrondissement, c?est difficile.

Je souhaiterais que l?on puisse r�fl�chir � une antenne de la mission locale ?Paris Centre? qui serait situ�e, soit sur le 9e arrondissement, soit sur le 10e arrondissement, ou quelque part � la jonction de ces deux arrondissements.

En tout cas, je voudrais que l?on reconnaisse vraiment tout le travail effectu� par ces missions locales et par le D�partement qui, l� aussi, a mis beaucoup.

Merci.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

La parole est � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Madame la Pr�sidente, je remercie Mme CAPELLE d?attirer l?attention sur ce projet de d�lib�ration par lequel le D�partement de Paris va accorder 2,7 millions d?euros aux cinq missions locales en 2006.

Mes remerciements vont aussi � la pr�sidente Liliane CAPELLE car les cinq missions locales sont chacune d?entre elles pr�sid�es par un �lu ou une �lue qui font un travail remarquable. Je veux vraiment rendre hommage, non seulement aux pr�sidents et pr�sidentes de ces missions, mais aussi aux directeurs et directrices et � tous les personnels.

J?�noncerai quelques chiffres rapidement : l?an dernier, pr�s de 10.000 jeunes, 9.983 pour �tre pr�cis, ont �t� accueillis pour la premi�re fois. C?est un r�sultat quantitatif important, en hausse de pr�s de 18 % par rapport � l?ann�e ant�rieure. Mais j?insisterai surtout sur deux �volutions qualitatives. La premi�re et je l?ai constat� avec Martine DURLACH au cours de cette r�union � laquelle vous avez fait allusion - est que d�sormais un jeune sur quatre accueilli par les missions locales vient des quartiers ?politique de la ville?. Et les jeunes accueillis sont de plus en plus des jeunes ayant des difficult�s scolaires, c?est-�-dire �tant les plus en difficult�. Mme CAPELLE a raison de souligner que cela ne facilite pas le travail des missions locales � chacune desquelles on demande des r�sultats en termes d?ac-cueil, en termes d?accompagnement et en termes de retour � l?emploi.

Comme adjoint en charge des questions d?emploi, je veux souligner le fait que 33 % des jeunes accueillis en 2005 ont trouv� un emploi et un bon emploi, c?est-�-dire, soit un contrat � dur�e ind�termin�e, soit un contrat � dur�e d�termin�e de plus de 6 mois, soit un contrat en alternance. C?est donc un tr�s bon r�sultat. Si on ajoute les contrats aid�s, on arrive � une proportion de pr�s de 39 %.

Ce sont donc sur les ann�es 2003, 2004, 2005, entre 15.000 et 16.000 jeunes qui ont trouv� un emploi gr�ce aux missions locales. Cela n?est pas leur seule mission mais c?est une belle mission qu?elles ont tr�s bien accomplie.

Et puisque j?ai le micro, Madame la Pr�sidente, sans �tre trop long, je voudrais insister - d?ailleurs vous n?y �tes �trang�re non plus que Cl�mentine AUTAIN ou Myl�ne STAMBOULI - sur le soutien aux jeunes ch�meurs qui ont un projet avec l?allocation qui s?appelle ?Paris jeunes solidarit�?, allocation cr��e en juillet 2005, nous f�terons bient�t sa premi�re ann�e. C?est une allocation qui donne � des jeunes qui ont un projet d?insertion 200 euros par mois durant trois mois pour m�rir ce projet et lorsqu?ils sont dans l?ex�cution de leur projet d?insertion, ce sont 300 euros par mois modulables pendant 15 mois. Vous voyez donc que c?est un soutien substantiel dont d�j� 350 jeunes ont d�j� b�n�fici�.

Pour terminer, Mme CAPELLE dit que, et c?est vrai, cinq missions locales ont du mal � couvrir vingt arrondissements elle n?est pas la seule, j?entends les m�mes �chos dans le 12e arrondissement - pour qu?il y ait des antennes de ces missions locales dans des arrondissements o� il y a de nombreux jeunes en difficult�. Nous allons y r�fl�chir, Ch�re Madame CAPELLE, pour essayer d?avoir un dispositif de contact avec ces jeunes aussi �troit que possible. Dire que les jeunes se d�placent peu, cela d�pend pourquoi. On peut aussi faire un plus grand effort d?information et de mobilisation. Nous allons y r�fl�chir ensemble.

Merci.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 8 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DDEE 8 G).

Mai 2006
Débat
Conseil général
retour Retour