M. LE MAIRE DE PARIS. - M. MALBERG a la parole.
M. Henri MALBERG. - Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs, tenant compte d'une situation assez exceptionnelle qui se d�veloppe, le groupe communiste propose une modification de l'ordre du jour de la r�union d'aujourd'hui.
Nous pensons qu'il est indispensable de pr�voir dans la journ�e un moment pendant lequel les diff�rents groupes pourraient s'exprimer et faire des propositions pour faire face au probl�me soulev� l�gitimement par le mouvement des ch�meurs...
(Exclamations sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
... Je vous en prie...
C'est � nos yeux indispensable et, en ce qui nous concerne...
M. Jean-Philippe HUBIN. - Qu'il s'adresse � ses copains du Gouvernement !
M. Henri MALBERG. - ... au groupe communiste, nous avons l'intention de faire des propositions concr�tes et chiffr�es pour le d�blocage exceptionnel et imm�diat de 30 millions de francs en faveur des ch�meurs et pour une contribution de Paris � une relance de l'emploi.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Mon cher coll�gue, ma r�ponse est la suivante.
Nous sommes pr�ts � regarder de tr�s pr�s toutes les situations, cela va de soi, m�me si ce probl�me est de la comp�tence du Gouvernement, quel qu'il soit. Mais nous faisons beaucoup d�j�, je ne sais pas si vous en �tes inform� - et ce sera rapport� tout � l'heure - en faveur des ch�meurs.
Voil� sur le fond.
Sur la forme, vous souhaitez que ce probl�me soit abord�. Je n'y vois que des avantages.
Il y a deux possibilit�s :
- soit dans le cadre des questions d'actualit�, qui sont faites pour cela ;
- soit dans le cadre du d�bat d'orientation budg�taire, o� tous les orateurs ont la possibilit� de s'exprimer librement.
Vous avez donc satisfaction : le sujet pourra tr�s librement et l�gitimement �tre abord�.
M. Henri MALBERG. - Nous utiliserons les deux possibilit�s.