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16- 1998, DPA 73 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour la rénovation des installations de chauffage et de ventilation de la salle des séances du Conseil de Paris à l'Hôtel-de-Ville (4e).



1998 DPA 89 - Autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour la r�novation du syst�me de sonorisation de la salle des s�ances du Conseil de Paris � l'H�tel-de-Ville (4e).
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant aux projets de d�lib�ration DPA 73 et DPA 89 relatifs � l'autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour la r�novation des installations de chauffage et de ventilation de la salle des s�ances du Conseil de Paris � l'H�tel-de-Ville et � l'autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour la r�novation dus syst�me de sonorisation de la salle des s�ances du Conseil de Paris � l'H�tel de Ville.
Je donne la parole � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, je ne peux m'opposer au principe de r�novation du syst�me de chauffage et de ventilation de la salle des s�ances du Conseil de Paris, l'installation actuelle datant de 1935. J'esp�re simplement que le mat�riel choisi sera particuli�rement exemplaire en termes d'�conomie d'�nergie.
Toutefois, j'attire votre attention sur les exc�s de la climatisation : sous pr�texte qu'il fait chaud dehors, on g�le � l'int�rieur ! Je vous citerai juste un exemple : lors d'une conf�rence de presse en juin, la salle de r�union de l'H�tel-de-Ville �tait si froide que, bien qu'ayant demand� que l'on coupe la climatisation, il faisait toujours aussi froid une heure et demie apr�s !
Ces refroidissements extr�mes non seulement engendrent des d�penses �nerg�tiques inutiles...
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - C'est l'objet du projet de d�lib�ration ! Si on d�lib�re, c'est bien parce qu'il y a des probl�mes !
Mme Laure SCHNEITER. - Oui. Je vous mets en garde contre les exc�s de la climatisation.
Je disais donc que non seulement ils engendrent des d�penses �nerg�tiques inutiles mais peuvent �galement causer des probl�mes de sant�.
Par ailleurs, vous envisagez aussi de r�nover le syst�me de sonorisation. Pourquoi ne pas profiter de tous ces travaux pour installer un syst�me de vote �lectronique pour les conseillers ? Je sais que vous y pensez. Pourquoi ne pas le r�aliser maintenant ? Cela permettrait tout d'abord, au moment o� l'on pense r�organiser les r�unions du Conseil de Paris, de gagner du temps pour les votes qui sont parfois interminables. Cela �viterait ensuite des contestations.
C'est un am�nagement tellement complexe � mettre au point, pourquoi ne pas profiter de l'implantation des c�blages pour installer d�s maintenant un vote �lectronique, cela me semblerait un gaspillage financier �norme que de le faire dans quelques ann�es. Je d�poserai donc un amendement dans ce sens.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � Mme SILHOUETTE.
Melle C�cile SILHOUETTE. - Mes chers coll�gues, j'interviens sur l'autorisation donn�e � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour la r�novation du syst�me de sonorisation de la salle des s�ances du Conseil et je voulais dire que nous ne pouvons qu'approuver et nous f�liciter de l'installation simultan�e d'un vote �lectronique, comme il est dit dans ce projet de d�lib�ration qui permettra donc � notre assembl�e et au public de conna�tre pr�cis�ment le r�sultat des votes.
C'est une des am�liorations de fonctionnement pour le Conseil que les �lus de Paris Ecologie Solidarit� et Citoyennet� de Paris demandent. C'est pourquoi nous insistons pour que notre Conseil prenne l'engagement d'utiliser ce syst�me de vote �lectronique d�s son installation. Je vous remercie.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie. La parole est � M. BRAVO.
M. Jacques BRAVO. - Je souscris � l'analyse et aux propositions qui viennent d'�tre faites en insistant sur un autre point. Il faut saisir l'occasion de ce march� de sonorisation de la salle des s�ances pour �quiper le b�timent d'en face, du 9 Place de l'H�tel-de-Ville, o� un grand nombre d'entre nous ont leurs bureaux. Je trouve qu'il n'est pas normal qu'un grand nombre de conseillers n'aient pas ce que l'on appelle un " perroquet " pour pouvoir suivre les d�bats dans leur bureau et rejoindre la salle des s�ances quant cela convient. Ce serait un compl�ment utile aux propositions qui sont faites. Merci.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Monsieur LEGARET, vous avez la parole.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, au nom de la 1�re Commission. - Monsieur le Maire, je vous remercie. Il y a deux projets de d�lib�ration : l'un sur les probl�mes de chauffage et de ventilation, l'autre sur les travaux de r�novation de sonorisation.
Concernant le chauffage et la ventilation, on sera tous d'accord pour dire que cela ne fonctionne pas tr�s bien. Il est vrai, comme l'a dit Mme SCHNEITER, que c'est un syst�me qui n'a pas fait l'objet de r�novation depuis son installation en 1935 et les pannes sont de plus en plus fr�quentes.
C'est une r�novation importante qu'il convient de conduire ; les travaux se d�rouleront de juin � septembre 1998, seront r�alis�s en deux phases : la premi�re concernera la r�alisation des �quipements techniques g�n�raux de ventilation et de chauffage et la deuxi�me phase concernera le r�am�nagement des r�seaux de distribution dans la salle des s�ances et la buvette. On attendra la s�ance du Conseil de Paris de juillet 1998, pour commencer ces travaux qui seront termin�s pour la s�ance de septembre 1998.
C'est une op�ration technique classique que nous attendons avec une certaine impatience.
Concernant les travaux de r�novation de la sonorisation, nous avons �galement quelques probl�mes techniques ; il s'agit d'une installation qui est aujourd'hui v�tuste, qui date de 1977. C'est un syst�me classique avec un c�blage tr�s volumineux aujourd'hui assez d�sordonn�, qui constitue d'ailleurs une gigantesque antenne radio qui ramasse toutes les perturbations en haute fr�quence. C'est la raison pour laquelle nous entendons de temps en temps des interf�rences comme chacun a pu le constater.
Le projet de travaux consiste donc � rem�dier � cette hyper sensibilit� qui est due � une technique obsol�te, � la mauvaise qualit� du c�blage et aux rajouts intervenus en 1983 quand cette salle a �t� augment�e en nombre de places puisque le Conseil de Paris est pass� de 109 � 163 si�ges.
Les travaux envisag�s ont donc pour but de revoir compl�tement les dispositifs de diffusion, d'am�liorer les �quipements, l'organisation de la r�gie, de moderniser le syst�me technique de gestion des d�bats, de compl�ter le c�blage.
Il est effectivement pr�vu que dans le cadre des op�rations de c�blage et par esprit d'anticipation �ventuel, de passer des c�bles qui permettront ult�rieurement si notre Assembl�e en d�cide ainsi, d'�quiper les pupitres de vote �lectronique, mais le projet de d�lib�ration qui porte sur des travaux techniques ne concerne aujourd'hui que sur le c�blage pr�alable. En aucun cas, sur le passage au vote �lectronique.
J'ajoute et c'est une observation qui rejoint celle que j'ai faite tout � l'heure dans ma r�ponse � Mme CAPELLE, que pour instituer le vote �lectronique, il faut modifier le r�glement du Conseil de Paris, c'est-�-dire organiser plusieurs r�unions de la Commission du R�glement ; c'est une d�lib�ration du Conseil de Paris. Donc, ce n'est pas avec un simple voeu aujourd'hui que nous pouvons trancher cette affaire.
C'est la raison pour laquelle le voeu d�pos� par Mme SCHNEITER ne me para�t pas recevable en la forme puisqu'il ne r�pond pas � la complexit� de la proc�dure qu'il serait indispensable de mettre en oeuvre si nous voulons passer au syst�me du vote �lectronique.
C'est la raison pour laquelle, Monsieur le Maire, je vous propose de ne pas retenir le voeu d�pos� par Mme SCHNEITER.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Je mets d'abord aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 73 sur la r�novation des installations de chauffage.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1998, DPA 73).
Sur le deuxi�me projet de d�lib�ration, le DPA 89, je mets d'abord aux voix, � main lev�e, la proposition de voeu d�pos�e par Mme SCHNEITER sur le vote �lectronique sachant que l'adjoint au Maire est contre.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de voeu est repouss�e � la majorit�, MM. DUMAIT, MESMIN et Mme TAFFIN s'�tant abstenus, les groupes " Rassemblement pour Paris ", " Paris-Libert�s " et M. REVEAU ayant vot� contre.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 89 sur la r�novation du syst�me de sonorisation de la salle des s�ances.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1998, DPA 89).
Merci.

Janvier 1998
Débat
Conseil municipal
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