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M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous arrivons au projet de d�lib�ration DJS 341. Il s?agit d?approuver le principe de travaux de r�fection de la pelouse du terrain d'honneur du stade Charl�ty dans le 13e arrondissement. Il s'agit des modalit�s de passation du march� des travaux.

M. Claude GOASGUEN intervient pour cinq minutes et M. Jean VUILLERMOZ lui r�pondra.

M. Claude GOASGUEN, maire du 16e arrondissement. Ah ! Comme on s'amuse aujourd'hui, Monsieur l'adjoint ! Quelle bonne surprise!

En juin, nous votions pour le "lit de camp" provisoire des joueurs de rugby qui, soi-disant, ne pouvaient pas jouer � Charl�ty. Nous votions une subvention de r�paration, pas pour le rugby proprement dit mais pour une salle de r�ception. Effectivement, une salle de r�ception est importante pour le rugby, c?est clair. Cela fait 2,5 millions d?euros.

A pr�sent, c'est la pelouse. Sur la pelouse, je voudrais noter quelque chose qui me chagrine.

On nous avait expliqu� pendant plusieurs mois, vous en t�te d'ailleurs, que l'on ne pouvait pas faire des matchs de rugby et des matchs de foot sur la m�me pelouse.

Or, que n'ai-je pas d�couvert dans la presse ! En r�alit�, le "lit de camp" que vous pr�parez avec d'ailleurs pas mal d'argent est fait pour le Stade Fran�ais mais aussi pour le Paris Football Club. C'est incroyable !

Au Parc des Princes, on ne peut pas jouer de match sur la pelouse entre le P.S.G. et le Stade Fran�ais, cela ne doit pas �tre le m�me football mais � Charl�ty, on peut jouer au football et au rugby, visiblement c'est une pelouse exceptionnelle.

La plaisanterie, cela va un petit peu quand m�me ! Tout cela est rigolo. Bien entendu, il n'est pas question, Monsieur VUILLERMOZ, que vous nous entra�niez dans ce propos auquel vous ne croyez pas un mot d'ailleurs.

Vous avez raison de ne pas y croire, tout cela est une tr�s mauvaise affaire, Monsieur VUILLERMOZ !

(Rires sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

Franchement, vous vous �tes mis dans une sacr�e gal�re, et je vous souhaite beaucoup de plaisir.

Quant � nous, avec ces plaisanteries diverses, il est hors de question que l'on puisse prendre part � ce vote. A force de dire des contrev�rit�s, tout cela un jour ou l'autre finira par se savoir.

Je n'ai envie ni d'�tre pris dans une affaire que je ne comprends pas ni d'�tre ridicule, il est donc hors de question que le groupe U.M.P.P.A. s'associe � ce propos qui ne tient pas debout.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GOASGUEN.

La parole est � M. Jean VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je souhaite vous dire, Monsieur GOASGUEN, que la pelouse du stade Charl�ty date de 1994 et n'a pas b�n�fici� de travaux de r�novation depuis.

Vous n'avez peut-�tre pas jou�, je crois que M. LAMOUR a jou� r�cemment dessus, ce n'est pas un gazon comme une table de billard, cela saute beaucoup et il y a beaucoup de mauvais rebonds.

Pour l'instant, le rugby n'y joue pas et la pelouse est d�j� tr�s ab�m�e. Il est donc n�cessaire, malgr� le travail remarquable des personnels de la D.J.S. qui entretiennent cette pelouse et ce stade, de r�nover cette pelouse. C'est l'objectif principal de ce projet de d�lib�ration.

Certains d'entre nous utilisent de temps en temps le stade Charl�ty ou y vont pour assister soit � des matchs soit y jouer eux-m�mes, toutes les r�fections qui se feront dans ce stade, m�me si �videmment elles b�n�ficieront durant une p�riode au Stade Fran�ais, b�n�ficieront ensuite � l'ensemble des utilisateurs de ce stade.

Aujourd'hui, comme c'est un stade qui �tait fait avant tout pour l'athl�tisme, il est vrai que les vestiaires n'�taient pas destin�s aux �quipes de sports collectifs.

Comme le Paris Football Club y joue avec l'intention de monter en deuxi�me division le plus t�t possible, j?esp�re d�s l?an prochain, je souhaite que ce stade soit �quip� pour faire en sorte que des matchs professionnels de deuxi�me division se d�roulent sur ce stade. C'est une bonne chose.

Vous dites : ce sera compliqu�. Je ne veux pas dire le contraire, Monsieur GOASGUEN, et personne ne dit que ce ne sera pas compliqu� de recevoir en m�me temps une �quipe de rugby et une �quipe de football.

On peut le faire durant une p�riode tr�s courte. Plus la p�riode sera courte, mieux ce sera. Sinon, vous le savez parce que vous avez jou� au rugby et que vous allez voir de temps en temps des matchs de rugby, une piste d'athl�tisme entre les joueurs et le public n'est pas la meilleure chose.

C?est �galement la raison pour laquelle on veut aussi refaire le stade Jean Bouin.

Vous m'avez interrog� ce matin, j'ai r�pondu, je ne vais pas y revenir. Cela dit, vous le savez comme moi, le Racing M�tro n'est pas bien lorsqu?il va jouer � Colombes parce que, l�-bas aussi, il y a une piste d'athl�tisme.

Soyons clairs, ce n'est pas la meilleure solution pour le rugby de jouer � Charl�ty.

Le Grand Stade, ce n'est pas 20.000 places ni 12.000 places mais 90.000 places. La r�sonance et l'ambiance sont diff�rentes dans un tel stade que dans un stade de 12.000 places comme � Jean Bouin.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Monsieur VUILLERMOZ, je vous remercie d'avoir r�pondu courtoisement comme d'habitude.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 341.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DJS 341).

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