2008, Vœu déposé par la majorité municipale relatif aux conditions de travail des salariés chargés du bon fonctionnement de Vélib. Vœu déposé par l'Exécutif.
�
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Nous passons donc au v?u n� 86 des groupes "Les Verts", communistes, M.R.C. et n� 86 bis de l'Ex�cutif qui concernent les salari�s charg�s du fonctionnement de V�lib?, qui ont �t� en gr�ve, comme vous le savez, depuis quelque temps.
La parole est � M. Ian BROSSAT pour le groupe communiste.
M. Ian BROSSAT. - Ce v?u porte effectivement sur les conditions de travail des salari�s de Cyclocity, qui est la filiale de Decaux dans laquelle travaillent les salari�s qui veillent au bon fonctionnement de V�lib?.
Vous savez �videmment que V�lib? est un succ�s qui, d?ailleurs, contribue au prestige de Paris, de sa Municipalit�.
Ce v?u part du principe que dans la mesure o� notre ville tire un profit de la mise en place de V�lib?, un profit politique tout � fait l�gitime, il y aurait quelque absurdit� � consid�rer que le sort des salari�s de V�lib? ne nous concernerait absolument pas.
Quand on voit, et j'ai eu l'occasion de discuter avec les salari�s de V�lib?, les conditions dans lesquelles ils travaillent, � la fois en termes de salaires, en termes de turnover, avec un turnover de pr�s de 60 %, le recours tr�s massif au travail partiel, quand on voit aussi les difficult�s qu'ils rencontrent dans leurs ateliers qui sont souvent dans un �tat assez d�plorable, des conditions d'hygi�ne pour le moins regrettables, on se dit que la Ville de Paris ne peut pas laisser tomber les salari�s de V�lib?.
Ce v?u vise donc � ce que la Municipalit� interpelle tr�s fortement la direction de Decaux et veille � ce que les conditions de travail des salari�s de V�lib? changent et s'am�liorent rapidement.
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.
Madame LEPETIT, vous avez la parole.
Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.
Je suis, pour ma part, moi aussi tr�s soucieuse de la s�curit� et des conditions de travail des salari�s de Cyclocity. J?ai eu d'ailleurs l'occasion de les recevoir � deux reprises, en juin et plus r�cemment, et j?ai fait parvenir un compte rendu de nos r�unions � Jean-Charles DECAUX. J'ai eu aussi l'occasion de lui transmettre de vive voix les demandes des salari�s.
J'ai d'ailleurs re�u hier, donc c'est tout r�cent, une longue lettre de Jean-Charles DECAUX, qui r�pond � la mienne, et je la tiens, bien �videmment, � disposition des auteurs du v?u et m�me, d'ailleurs, au-del�, parce que nous sommes tous concern�s.
Comme vous l'avez dit, Monsieur BROSSAT, la qualit� du travail des salari�s de Cyclocity qui entretiennent les V�lib? a forc�ment une cons�quence sur l'utilisation m�me de ces V�lib?, et de ce service qui est un service public que nous rendons aux Parisiens.
M. le Maire a �galement �crit tr�s r�cemment pour appuyer cette d�marche et je vais aussi avoir l'occasion, comme l'ont d�j� fait les services de la D.V.D., d'aller visiter les locaux o� sont install�s les salari�s.
Une nouvelle r�union, je pense, se fera. En tout cas, je souhaite vous dire, � travers le v?u de l'Ex�cutif municipal, � quel point nous sommes sensibles � cette question.
Le Conseil de Paris peut donc �mettre le v?u que :
- la Ville de Paris affirme ses exigences sociales aupr�s de la soci�t� Decaux, car je rappelle que la convention que nous avons est avec la soci�t� Decaux et que Cyclocity est une filiale de la soci�t� Decaux et, par cons�quent, notre interlocuteur est la soci�t� Decaux ;
- la soci�t� Decaux puisse rendre compte r�guli�rement des conditions de travail des agents, que cela concerne les conditions de s�curit�, mais aussi l'am�lioration des conditions de travail des agents ; ces �l�ments seront constat�s par des visites sur place effectu�es par la Ville de Paris ;
- que la 3e Commission, o� si�gent les repr�sentants des groupes politiques, puisse �tre inform�e r�guli�rement sur les conditions de travail, les conditions d'hygi�ne, les conditions de s�curit� des salari�s de Cyclocity.
Voil� ce que je vous propose en reprenant les consid�rants que l'on retrouve d'ailleurs dans votre v?u.
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame TA�EB, vous avez la parole.
Mme Karen TA�EB. - Merci.
Notre groupe a �galement rencontr� les salari�s de la soci�t� Cyclocity.
Vous avez �voqu�, Annick LEPETIT, les conditions de travail, de s�curit� et d'hygi�ne ; j'aimerais aussi �voquer les salaires, qui sont de l'ordre de 980 euros nets par mois pour 35 heures, une soci�t� qui emploie 35 % de son personnel � temps partiel pour 600 euros nets et une convention collective � laquelle ils se rattachent qui ne correspond pas directement � leur m�tier qui permet de faire travailler les salari�s le dimanche sans doubler pour autant le salaire, toutes ces questions qui sont � mettre � l?ordre du jour pour r�affirmer par ce v?u nos exigences sociales aupr�s de la soci�t� Decaux pour le personnel de V�lib?.
Merci.
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.
Est-ce que, collectivement, Verts, communistes et M.R.C., vous acceptez la proposition de Mme LEPETIT telle qu'elle a �t� pr�sent�e ?
M. Ian BROSSAT. - Nous acceptons cette proposition qui, de notre point de vue, est positive et permettra de faire avancer les choses.
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Tr�s bien.
Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u modifi�, qui devient le v?u de l?Ex�cutif.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le v?u est adopt�. (2008, V. 265).
�