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2008, Vœu déposé par le groupe communiste relatif à la lutte contre l'utilisation de produits dangereux de blanchiment de la peau.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 21, concernant l'utilisation de produits dangereux de blanchiment de la peau, a aussi �t� d�pos� par le groupe communiste et c?est Ian BROSSAT qui le pr�sente en une minute.

M. Ian BROSSAT. - Vous savez que, dans plusieurs quartiers de Paris, je pense en particulier � des quartiers du 10e arrondissement, � Ch�teau d'Eau, dans le 18e aussi, � Ch�teau Rouge, de nombreuses boutiques proposent des produits extr�mement dangereux visant au blanchiment de la peau qui font des ravages dans ces quartiers.

Pour l'instant, l'essentiel de la politique dans ce domaine consiste � saisir ces produits qui, pour un certain nombre d'entre eux, sont interdits. L'id�e serait que la Mairie de Paris soit � l'initiative d'une grande campagne de pr�vention visant justement � alerter les populations de ces quartiers sur les dangers li�s � l'usage de ces produits, campagne qui serait cibl�e dans les quartiers concern�s, donc 10e et 18e.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

La parole est � M. Jean-Marie LE GUEN.

M. Jean-Marie LE GUEN, adjoint. - Ce v?u est vraiment tr�s l�gitime et tr�s bienvenu, au regard d'un probl�me de sant� public tr�s r�el, tr�s propre � la nature de Paris, mais qui pose des probl�mes de sant� publique tr�s importants.

Dans certains quartiers de Paris, vous les avez soulign�s, sont vendus des produits qui sont hautement dangereux ! Ce sont des produits souvent interdits par ailleurs par la l�gislation fran�aise ou encore des produits contrefaits et ce sont des produits utilis�s dans le sens que vous l'entendez, de blanchiment, mais qui sont des produits hautement agressifs pour la sant�, notamment parce qu'il s'agit de cortisone avec des risques de cancer � plus ou moins long terme et de d�r�glements sanitaires par ailleurs.

Donc, il est tr�s important � la fois de combattre, par le biais de la police sanitaire, la vente de ces produits, d'interpeller les commer�ants qui peut-�tre ne se rendent pas toujours compte de ce qu'ils font, indiscutablement, mais il faut aussi avoir une action d'information et de communication en direction des personnes concern�es.

Ne nous y trompons pas, il y a une demande. Demande d'autant plus forte qu'elle est relay�e parfois par une certaine vision du show-biz, une certaine vision de la publicit�, qui incite un certain nombre de personnes � adopter tel ou tel mode, par ailleurs vraisemblablement critiquable, y compris du point de vue esth�tique. Mais ce n'est pas l'objet de la Municipalit� de Paris que d'avoir � d�lib�rer sur ce sujet !

Nous nous bornerons aux �l�ments sanitaires qui, eux, ne sont pas discutables. Je souhaite donc que la Ville de Paris m�ne une action de communication dans le sens de votre v?u, qui soit cibl�e en direction des populations, d'une part, et des commer�ants, d'autre part, pour soutenir l'action polici�re et judiciaire qu'il faut engager contre ces fraudes et contre ces atteintes � la sant� publique.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe communiste assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2008, V. 236).

Novembre 2008
Débat
Conseil municipal
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