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2008, Vœu déposé par le groupe communiste relatif à la situation du service des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Joseph, dans le 14e arrondissement.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le v?u n� 20 consacr� � la situation du service des maladies infectieuses de l'h�pital Saint-Joseph a �t� d�pos� par le groupe communiste.

Mme Aline ARROUZE le pr�sente en une minute avant que Jean-Marie LE GUEN ne lui r�ponde.

Mme Aline ARROUZE. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, ce v?u qui a �t� adopt� par le Conseil du 14e arrondissement � l'unanimit� a pour objet d'interpeller la Ministre de la Sant� sur le sort qu'elle r�serve au service des maladies infectieuses et aux patients concern�s.

Vous savez que l'h�pital Saint-Joseph vient de fermer ce service qui assurait le suivi de 450 patients s�ropositifs, patients qui, d�s lors, se trouvent licenci�s en quelque sorte de leur lieu de soin, sans avoir �t� consult�s ni m�me inform�s au pr�alable.

Quel m�pris pour eux ! Ce ne sont pas des meubles !

La tarification � l'activit� fait des ravages dans les h�pitaux, pour de nombreux services jug�s non rentables et que l'on ferme.

Saint-Joseph semble �tre une des premi�res pierres d�truites dans le cadre de l'application de cette r�forme. Le sujet est trop grave et les explications de la Ministre de la Sant� tardent � venir.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - M. Jean-Marie LE GUEN a la parole.

M. Jean-Marie LE GUEN, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Je rappelle que l'h�pital Saint-Joseph est un h�pital priv� � but non lucratif. Il est aujourd'hui, apr�s une situation lourdement d�ficitaire, dans une politique de restructuration mise en oeuvre par l?Agence r�gionale de l?hospitalisation sous la tutelle du Minist�re.

Il est �vident qu?en tant qu'�lus parisiens, nous avons � nous en pr�occuper et, en m�me temps, nous n'avons pas de responsabilit� directe ni indirecte dans la gestion de ce dossier.

S'agissant du point soulev� et parlant des probl�mes de maladies infectieuses, je comprends l'�motion, et je la partage en grande partie, de ce qui est �voqu� par nos coll�gues du groupe Communiste, dans la mesure o� il est vrai par ailleurs que, dieu merci la trith�rapie �tant d�sormais � l'?uvre, la question de l?hospitalisation des malades s�ropositifs ou des malades atteints directement du Sida se pose beaucoup moins. Et il est vrai, reconnaissons-le, qu'il y a la n�cessit� d'avoir une certaine forme de restriction de l'offre hospitali�re, au sens d?hospitalisation de nuit.

Mais, en m�me temps, la mani�re dont les choses se sont faites me semble vraiment particuli�rement brutale, les conditions que vous avez l'air de soulever, Madame, � savoir la mani�re dont on a amorc� le dialogue avec l'�quipe soignante, et l'�quipe soignante avec les malades, me semble effectivement, tel que vous le rapportez, poser probl�me.

Et enfin, et en tout �tat de cause, il est exact que le probl�me des maladies infectieuses se pose d'une fa�on plus large, on le sait, malheureusement. Ce sont des services qui ne sont pas tr�s bien r�mun�r�s par la nouvelle tarification � la T2A et qui ont un fonctionnement un peu erratique. Parce que, lorsque notre soci�t� ne va pas trop mal, dieu merci, il n'y a pas beaucoup de malades hospitalis�s en maladies infectieuses.

Maintenant, si et quand nous sommes victime d'une �pid�mie un peu plus grave - on se souvient de cette �pid�mie de Sida, toujours pr�sente mais trait�e peut-�tre un petit peu diff�remment, mais on peut imaginer d'autres �pid�mies infectieuses, je ne vais pas attirer trop l'attention de notre Conseil sur ce sujet - eh bien, il serait quand m�me utile d'avoir des capacit�s d?hospitalisation maintenues. Et c'est pourquoi je partage en grande partie le v?u que vous avez �mis. Donc, je m'y associe.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe communiste assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2008, V. 235).

Novembre 2008
Débat
Conseil municipal
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