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2008, DPVI 96 - Signature d'une convention avec les 16 bailleurs sociaux et sociétés d'économie mixte présents dans les quartiers "politique de la ville".


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous examinons le projet de d�lib�ration DPVI 96. Il s'agit de la signature d'une convention avec les seize bailleurs sociaux et les soci�t�s d'�conomie mixte, pr�sents dans les quartiers "politique de la ville".

Madame Fr�d�rique PIGEON, vous avez la parole.

Mme Fr�d�rique PIGEON . - Merci.

Notre groupe souhaite s'attarder sur cette convention quelques minutes, �tant donn� tout ce qu'elle a produit dans les quartiers, sous la pr�c�dente mandature, en termes de d�veloppement commercial et de d�veloppement associatif dans les pieds d'immeuble, en termes d'am�lioration de la gestion locative et de tranquillit� publique gr�ce notamment � la collaboration avec le G.P.I.S.

Mais l'avenir est devant nous et cette deuxi�me convention doit nous permettre d'aller plus loin. Evidemment, sur tout ce que je vous ai indiqu�, notamment concernant la gestion locative car il faut le dire, c'est encore un grand chantier, mais �galement sur de nouveaux �l�ments que permettra cette convention : une implication forte dans la gestion urbaine de proximit� qui permet de favoriser un cadre de vie plus tranquille, plus b�n�fique pour les habitants, un acc�s aux nouvelles technologies de l'information et de la communication et au m�diateur de jour.

Sur l'acc�s aux NTIC, il est en effet pr�vu un tarif � triple play social, des tarifs pr�f�rentiels, un abonnement � la ligne t�l�phonique, � la TNT et aux liaisons Internet, gr�ce � l'appui des bailleurs sociaux. Deuxi�mement, nouveaut� �galement, un service de m�diation de jour qui permettra une gestion et une pr�vention des conflits plus importante, une pr�sence active de proximit� sur l'espace public ou sur l'espace ouvert au public, et pour finir une veille urbaine de proximit� pour signaler les dysfonctionnements urbains.

Je vous invite donc vraiment � saluer cette g�n�ration num�ro 2 de la convention bailleurs qui sera un levier fort pour le d�veloppement de nos quartiers.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci, Madame PIGEON.

Monsieur SARRE, vous avez la parole.

M. Georges SARRE, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Chers coll�gues, cette convention comprend un article 5 portant sur le G.P.I.S., la m�diation et la tranquillit� publique au sein du patrimoine de nos bailleurs sociaux.

C'est l'occasion de rappeler que nous nous f�licitons de ce que le G.P.I.S. proc�de � des rondes, des interventions, des �victions, bref am�ne davantage de tranquillit�. Le d�veloppement de son rayon d'action, souhait� par tous en raison de la qualit� de son travail, t�moigne de son succ�s et de son utilit�, car il tranquillise et s�curise les Parisiens r�sidents du patrimoine social.

C'est aussi, bien s�r, l'ensemble des Parisiens qui b�n�ficient d'une am�lioration de la s�curit� lorsque le G.P.I.S., gr�ce � son travail, d�couvre des quantit�s de drogue, voire des armes � feu. Son activit� compl�te �videmment celle de la Pr�fecture de police. L'extension des secteurs d'intervention du G.P.I.S. pourra s'envisager dans le cadre d'une continuit� urbaine avec le parc immobilier d�j� surveill�. Elle ne pourra pas s'envisager en abandonnant les secteurs aujourd'hui surveill�s.

Enfin, vous le savez, des correspondants de nuit et des m�diateurs de jour seront d�velopp�s et mis en place dans plusieurs arrondissements. A l'�vidence, ils constituent une r�ponse utile � la pr�vention et � la r�solution de petits conflits qui ne rel�vent pas du champ d'activit� du G.P.I.S. Nous veillerons au d�ploiement de tous ces effectifs dans une logique de coh�rence et d'efficacit�. Les m�diateurs de jour, enfin, ne seront pas cr��s et organis�s comme un G.P.I.S. de jour. Ils op�reront donc en compl�mentarit� du G.P.I.S. sans s'y substituer.

Je vous remercie.

(M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, remplace Mme Anne HIDALGO au fauteuil de la pr�sidence).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, Mme Gis�le STIEVENARD a la parole.

Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, au nom de la 5e Commission. - Je remercie, Fr�d�rique PIGEON et Georges SARRE de leurs interventions sur cette d�lib�ration importante, qui renouvelle et actualise la convention entre la Ville de Paris et les seize bailleurs sociaux et soci�t�s d'�conomie mixte, pr�sents dans nos quartiers populaires.

Ces quartiers concentrent, en effet, un grand nombre d'ensembles immobiliers : pratiquement un habitant sur deux de ces quartiers, r�side dans ces ensembles et est donc directement concern�.

Mme PIGEON a eu l'occasion de tirer un bilan positif de ce qui avait �t� entrepris d�s 2001 dans ce domaine sur un vaste champ. Cela a permis l'am�lioration de la qualit� de vie dans ces quartiers, gr�ce � la gestion urbaine de proximit�, par la r�union r�guli�re des bailleurs avec les acteurs de ces quartiers, services municipaux, mairies d'arrondissements, force de police, associations. Cela a permis de traiter ainsi rapidement les probl�mes de vie quotidienne qui sont essentiels pour les habitants.

Nous avons souhait� reconduire pour six ans cette convention, qui sera sign�e avec les bailleurs prochainement. L'actualisation porte sur l'emploi, la tranquillit� publique, l'utilisation des locaux en pied d'immeuble.

J'insiste sur l'importance des conditions pr�f�rentielles de location qui sont consenties par les bailleurs aux associations pr�sentes, du type centre social, espace public num�rique, antenne jeunes, associations. Ces structures cr�ent de l'�change, de la mixit�, du lien social entre les habitants, et nous tendons vers l?harmonisation des conditions de location.

Cela �vite de grever les finances des associations, au moment o� l'Etat les met en difficult�. Ainsi, les cr�dits de l'Etat repr�sentaient 17 % du budget total des associations en 2000. En 2009, ils n'en repr�sentent plus que 12 %. C'est dire l'impact des restrictions budg�taires qui ont pour cons�quence de d�truire des emplois dans le secteur associatif, dont nous avons absolument besoin. Ceci est particuli�rement malvenu dans ces temps de crise aigu�.

Sur la location des locaux commerciaux, nous tenons beaucoup � la pr�sence des commerces, qui sont essentiels � l'animation et � la qualit� de vie dans ces quartiers. Nous mettons en ?uvre une strat�gie d'ensemble pour l'implantation des activit�s commerciales.

Troisi�mement, la mise en oeuvre des clauses d'insertion. C'est un dispositif qui favorise l'emploi de personnes exclues du monde du travail, dans des entreprises pr�sentes localement. Or, ces personnes sont en proportion importante dans les territoires inscrits en politique de la ville. C'est pourquoi un soutien particulier est apport� aux r�gies de quartier.

Enfin, en mati�re de m�diation et de tranquillit� publique, Georges SARRE a eu l'occasion de l'�voquer � l'instant : c?est � la fois le projet d'extension du dispositif des correspondants de nuit et la cr�ation d'un service de m�diateurs de jour, dont nous esp�rons avoir les premi�res retomb�es positives d�s 2009.

Mme PIGEON a mentionn� � juste titre l?innovation inscrite dans cette convention, � savoir l'acc�s des locataires aux technologies de l'information, en offrant un service de triple play social. Cela permet aux personnes de b�n�ficier de tarifs pr�f�rentiels.

Je vous incite donc fortement � approuver cette d�lib�ration qui permettra le renouvellement de cet outil important pour les quartiers populaires de Paris.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, communiste, du Mouvement r�publicain et citoyen et "Les Verts").

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident . - Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPVI 96.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DPVI 96).

Novembre 2008
Débat
Conseil municipal
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