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2008, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif aux installations électriques des tours du Front-de-Seine, dans le 15e arrondissement.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous arrivons au v?u n� 33 relatif aux installations �lectriques des tours du Front-de-Seine, v?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN interroge Mme HIDALGO.

Vous avez la parole, Madame.

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Merci, Monsieur le Maire.

A l'heure o� nous d�battons et nous d�cidons de l'avenir du paysage urbain parisien, de l'urbanisme de notre Capitale, de gestes architecturaux, � l'heure o� certains se positionnent pour l'�rection de nouvelles tours de 50 m�tres, d'autres de gratte-ciel, il me para�t essentiel de revenir un instant sur l'entretien et la s�curisation du patrimoine architectural existant.

Ce v?u met en �vidence les graves probl�mes de s�curit� qui se posent dans les tours du Front-de-Seine du 15e arrondissement pour ce qui concerne leurs installations �lectriques, haute et basse tension.

Pour ce qui concerne les groupes �lectrog�nes, j'ai d�j� eu l'occasion d'�voquer ce sujet au Conseil du 15e arrondissement, et nous n?avons pas obtenu de r�ponse.

Le probl�me de ces installations �lectriques est qu?elles sont situ�es en sous-sol, parfaitement inondables en cas de crue de la Seine. Des travaux s'imposent pour les mettre hors eau, permettre tout simplement le fonctionnement des organes vitaux des tours du Front-de-Seine, � savoir les ascenseurs, les �clairages de s�curit�, le syst�me de d�senfumage.

Pour le moment, E.D.F. est pr�t � engager les travaux, mais rien ne peut �tre fait tant que des travaux ne seront pas r�alis�s dans les tours elles-m�mes, dans les parties communes. Personne ne peut payer parmi les copropri�taires.

Il me semble de la responsabilit� de notre Assembl�e de trouver une solution, au nom de l'int�r�t g�n�ral, au nom de la s�curit� des occupants des tours pour savoir qui va financer ces travaux de mise hors eau.

Il faudra certainement se pencher sur la responsabilit� juridique des uns et des autres mais pour le moment, il s'agit de trouver une solution.

Que penseront de nous ceux qui, dans 40 ans, seront assis sur les bancs de cet h�micycle - et seront certainement plus attentifs que ceux qui sont l� pour le moment - et qui auront � d�cider de l'entretien de ce que nous �rigeons aujourd'hui ?

L'objectif de ce v?u est de demander une �valuation du montant des travaux de mise hors eau des installations �lectriques des tours du Front-de-Seine, de proposer une subvention de la Ville de Paris et de soumettre prochainement au vote du Conseil de Paris cette subvention.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame POIRAULT-GAUVIN.

Mme HIDALGO vous r�pond.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Merci beaucoup.

Je voudrais rappeler � Mme POIRAULT-GAUVIN que le P.P.R.I. est annex� au P.L.U. et que son application s'impose pour tous les nouveaux permis de construire.

Ce document vise � r�duire au maximum les d�sordres occasionn�s par une crue centennale. Il ne concerne que les constructions neuves ou les r�habilitations n�cessitant des permis de construire.

Ainsi, par exemple, la restructuration qui a �t� faite vraiment en profondeur de la tour Pierre & Vacances sur le Front-de-Seine a induit une mise en conformit� avec le P.P.R.I.

En revanche, je rappelle � G�raldine POIRAULT-GAUVIN que la S.E.M. "Paris Seine" a d�j� saisi les Conseils syndicaux des tours. Il faut pr�ciser que les tours du Front-de-Seine sont des immeubles de statut priv� et qu'il leur revient de faire proc�der aux �tudes et aux transformations n�cessaires � la mise en conformit� avec les normes I.G.H.

J'ai d�j� r�pondu et le Directeur g�n�ral de la S.E.M. "Paris Seine" a d�j� fait cette r�ponse au Maire du 15e arrondissement.

La Ville ou l'ex-am�nageur, la S.E.M., ne peuvent pas aujourd'hui �tre tenus pour responsables des travaux et du co�t des travaux � effectuer.

Des aides de l'A.N.A.H. peuvent �ventuellement �tre mobilis�es sous conditions de ressources pour des propri�taires occupants ou en incitant les propri�taires � pratiquer des loyers ma�tris�s pour les propri�taires bailleurs.

Je tenais � rappeler ces �l�ments.

Je voudrais ajouter, parce que vous ne l'avez pas repris dans votre propos, que dans le v?u d�pos� par votre groupe et notamment par M. GOUJON, il est expliqu� que nous abandonnerions ce quartier.

Je voudrais simplement rappeler que les travaux de grande ampleur qui sont entrepris sur le secteur Beaugrenelle ne montrent pas particuli�rement de signes d'abandon du quartier.

De m�me, lorsqu'on voit la transformation et la v�g�talisation de la dalle Beaugrenelle, nous sommes loin de l'abandon.

Je rappelle � G�raldine POIRAULT-GAUVIN qu'il y a l� une responsabilit� priv�e. Si les copropri�taires priv�s, et on peut le concevoir, ont des difficult�s pour installer hors eau un certain nombre d'installations �lectriques, ils peuvent, avec les aides de l'A.N.A.H. ou autres, solliciter des deniers publics.

Je ne crois pas que la Ville soit l� pour apporter ces moyens particuliers. La Ville a d'autres priorit�s et d'autres urgences.

J'�mets donc un avis d�favorable � ce v?u.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame HIDALGO.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le voeu est rejet�.

Novembre 2008
Débat
Conseil municipal
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