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2008, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à l'accessibilité des stations de métro à proximité de l'hôpital Necker et de l'Institut des aveugles.


M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le v?u r�f�renc� n� 87 du groupe U.M.P.P.A. qui concerne l'accessibilit� des stations de m�tro � proximit� de l'h�pital Necker et de l'Institut des aveugles.

La parole est � Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN.

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Merci, Monsieur le Maire.

Je suis tr�s heureuse de d�fendre ici ce v?u qui a �t� adopt� � l'unanimit� du Conseil du 15e arrondissement.

Il s'agit �videmment de porter devant cette Assembl�e quelque chose d'incroyable : l'inaccessibilit� des stations de m�tro qui se situent � proximit� de l?h�pital Necker, qui accueillent pourtant des petits patients qui sont souvent en poussette avec leurs parents. Ces stations de m�tro - je les recense Duroc, S�vres-Lecourbe et Falgui�re, qui sont � proximit� de l?Institut des aveugles, dans le 7e arrondissement, ne sont pas accessibles aux P.M.R. (personnes � mobilit� r�duite).

Le souhait de la direction de l'h�pital Necker est que la Ville travaille sur cette question, la commission de surveillance de l'h�pital Necker, qui est pr�sid�e par Mme HIDALGO, �galement, le comit� de pilotage mis en place � l'initiative du Maire du 15e arrondissement sur le projet Necker aussi. On sait que l?h�pital Necker va faire l?objet d?une profonde restructuration et d?une modernisation, donc ce v?u vise � corriger ce dysfonctionnement.

Nous sommes parfaitement conscients que cette r�alisation doit �tre coordonn�e avec le S.T.I.F., mais nous avons re�u en conseil d'arrondissement un signe tr�s positif de la part de l'opposition du 15e et nous esp�rons que cette Assembl�e r�servera le m�me sort � ce v?u tr�s consensuel.

Je vous remercie.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame POIRAULT-GAUVIN. Vous �tes vous-m�me �lue du 15e, donc vous connaissez bien l'h�pital Necker, que je vous recommande d?ailleurs. Je vous signale que j?ai un tr�s bon cardiologue, qui est le docteur Emmanuel MESSAS?

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - J?esp�re ne pas en avoir besoin.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - C?est un excellent cardiologue et excellent �lu du 16e arrondissement.

Madame LEPETIT, vous avez la parole pour r�pondre.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Monsieur le Maire, je voudrais r�pondre � l'enthousiasme de Mme POIRAULT-GAUVIN qui, � plusieurs reprises, nous a mentionn� le fait que ce v?u avait �t� vot� � l'unanimit�. Ce n'est pas le cas, puisqu'il semblerait que les �lus de gauche n'ont pas pris part au vote.

M. le Maire a d�j� saisi le S.T.I.F. � ce sujet le 19 f�vrier 2008 pour soutenir l'id�e d'une mise en accessibilit� d'un r�seau d'une cinquantaine de stations.

Le S.T.I.F., pour sa part, a engag� une �tude, un plan de mise en accessibilit� sur des stations importantes permettant les correspondances avec d'autres modes de transport.

Bien �videmment, il faut encourager, si je puis dire, le S.T.I.F. � nous dire o� en est cette �tude et � quelle �ch�ance elle sera pr�sent�e aux �lus.

Je rappellerai �galement au S.T.I.F. de porter une attention particuli�re aux stations situ�es � proximit� des h�pitaux, et d'une mani�re g�n�rale � proximit� des �quipements publics destin�s aux personnes � mobilit� r�duite.

Je ne peux bien entendu que demander le retrait de ce v?u puisque l'�tude demand�e est d�j� largement en cours au S.T.I.F.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Ch�re G�raldine POIRAULT-GAUVIN, devant la demande de retrait de Mme LEPETIT pour l'Ex�cutif, quelle est votre position ?

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Je persiste et je signe.

On a eu un message tr�s positif de la Municipalit� parisienne au Conseil du 15e arrondissement en la personne de Philippe MOURICOU, qui est un Conseiller d'arrondissement que je crois assez cr�dible et qui a soutenu ce v?u.

Il faut une certaine coh�rence dans cette Assembl�e.

Vraiment, je regrette. Cela pourrait faire l'objet d'un vote tr�s consensuel. Qui peut �tre contre les am�nagements pour l'accessibilit� des stations de m�tro aux P.M.R. ?

Nous avons un Comit� de pilotage � l?h�pital Necker la semaine prochaine, cela va beaucoup int�resser les cardiologues et les m�decins qui trouvent cela compl�tement aberrant.

On ne manquera pas de le dire.

Je maintiens le v?u.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Je souhaite r�pondre.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Allez-y.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - J'esp�re, Mademoiselle G�raldine POIRAULT-GAUVIN, que vous leur direz �galement que M. le Maire a d�j� saisi le S.T.I.F. qui est en train de faire cette �tude.

Par cons�quent, je r�ponds tout � fait � votre demande.

Deuxi�mement, il s'agit, dans la demande formul�e par M. le Maire au S.T.I.F., de soutenir une mise en accessibilit� d'un r�seau d'une cinquantaine de stations. Une �tude doit �tre r�alis�e pour savoir lesquelles seront retenues.

Vous demandez � conna�tre lesquelles tr�s pr�cis�ment d'embl�e. Je ne peux pas pr�sumer d'une �tude en cours. C'est la raison pour laquelle je ne suis pas contre sur le fond.

C'est le S.T.I.F., et non le Conseil de Paris ou la D.V.D., qui m�ne cette �tude. Je le pr�cise.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Pr�sident LAMOUR ?

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Merci, Monsieur le Maire.

On conna�t la r�ponse du S.T.I.F. et de la R.A.T.P. concernant la mise en accessibilit�.

Vous connaissez leur programmation pour le moins � distance de la mise en accessibilit� des diff�rentes stations.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - C'est un mauvais proc�s.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Il faut reconna�tre que c?est tr�s compliqu� et tr�s cher.

Laissez moi terminer.

Mademoiselle POIRAULT-GAUVIN, vous fait une proposition que je qualifierais de mesur�e et d'honn�te. Elle touche en particulier un lieu non seulement symbolique mais particuli�rement sensible du territoire parisien. Cela a �t�, je vous le rappelle, adopt� � l'unanimit� en Conseil du 15e arrondissement.

On a toujours l'impression que dans le 15e arrondissement tout va pour le mieux et que, d�s lors qu?on arrive au Conseil de Paris, cela ne va plus.

C'est plut�t un sujet consensuel, on ne vient pas vous chatouiller sur tel ou tel aspect de la politique politicienne.

Il y a eu un vote � l'unanimit� du 15e arrondissement, c'est un sujet qui doit rassembler. Acceptez de porter, au travers du v?u qui a tr�s bien �t� pr�sent� par G�raldine POIRAULT-GAUVIN, une am�lioration sensible de l'acc�s � l'h�pital Necker dont vous avez rappel�, Monsieur le Maire, l'importance et la qualit� des soins qui y sont prodigu�s, aux adultes mais aussi aux enfants en particulier.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Madame LEPETIT, nous allons passer au vote.

Etes-vous sensible aux derniers arguments du Pr�sident LAMOUR ?

Le chant de LAMOUR vous a-t-il �branl�e ?

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Je suis sensible � la qualit� des soins apport�s par l'h�pital Necker mais cela n'a rien � voir avec le v?u dont nous parlons.

Je suis sensible au fait que M. LAMOUR souhaiterait que les v?ux, quand ils �manent de la municipalit� du 15e arrondissement, soient syst�matiquement vot�s � l'unanimit�.

En revanche, je suis d'accord avec M. Jean-Fran�ois LAMOUR lorsqu?il dit que c'est un sujet s�rieux et non pol�mique, c'est tout � fait dans cet �tat d'esprit que j'y r�ponds.

Encore une fois, je suis pr�te � m'engager par �crit pour demander o� en est cette �tude, � la suite d'ailleurs de l'�crit de M. le Maire de Paris au Pr�sident du S.T.I.F., et discuter avec le S.T.I.F. pour voir, parmi les 50 stations qu'ils vont retenir, lesquelles pourront �tre mises en accessibilit� en premier.

Je pense qu'il faut avoir au minimum, � un moment donn�, l'�tude en main afin de pouvoir d�cider.

Je l'ai dit � l'occasion d'autres v?ux, je ne vois pas pourquoi je changerai de m�thode.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Nous devons voter.

Je comprends que Mme Annick LEPETIT tienne sa position tout en indiquant que si elle avait pu, elle l'aurait fait et qu'elle est d'accord avec vous sur le fond bien que la forme l'emp�che de l'accepter pour des raisons de principe et de logique vis-�-vis du S.T.I.F.

Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�, de peu mais il est rejet�.

M. BOUAKKAZ �tait sensible � la proximit� de Valentin HA�Y, cela ne nous avait pas �chapp�.

C'est la d�mocratie. La majorit� ne l?a emport� que de deux voix, c'est tout de m�me la majorit�.

Novembre 2008
Débat
Conseil municipal
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