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2008, DJS 442 - Approbation de l'opération et demande de subvention auprès du Centre national pour le développement du sport concernant l'aménagement du terrain d'éducation physique Périchaux (15e).


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DJS 442. Il s'agit d'une subvention demand�e au Centre national pour le d�veloppement du sport pour am�nager un terrain d'�ducation physique dit P�richaux dans le 15e arrondissement.

MM. MENGUY et DARGENT interrogent Jean VUILLERMOZ.

Monsieur MENGUY, vous avez la parole.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Le quartier des P�richaux est un quartier auquel tous les �lus du 15e arrondissement sont attach�s.

Tous les jours, nous travaillons � ce que ce quartier soit d�senclav�, le moins isol� possible du reste de l'arrondissement. Je profite pour faire une incise sur le besoin dans ce quartier d'une traverse. On y reviendra dans les d�bats ult�rieurs.

D�senclaver un quartier, c'est toujours compliqu�, il ne faut pas que ce soit fait n'importe comment.

Le quartier des P�richaux contenait en son sein un terrain de basket de rue en plein coeur de la cit� qui, notamment en 2005, suite � des plaintes des riverains pour nuisance sonore, a fait l'objet d'un projet de d�placement le long du boulevard Lefebvre et le projet a �t� lanc�.

Le probl�me, c'est que d�placer pour de mauvaises raisons, c?est toujours compliqu� et hasardeux quant aux cons�quences.

D�placer sans une concertation compl�te c?est encore plus hasardeux. Il se trouve qu?il y a quelques semaines, les riverains du 125, boulevard Lefebvre ont �t� tr�s �tonn�s de voir, le long du terrain qui doit faire l'objet de travaux et d'installation d'un baskets de rue, des panneaux annon�ant pour le mois de novembre ces travaux, alors qu?ils n?ont pas �t� pr�venus.

Vous me direz : oui, mais une concertation a �t� faite.

Oui, mais la concertation a �t� faite de fa�on incompl�te et la seule personne de cet immeuble qui a �t� concert�e �tait une infirmi�re qui, depuis, a d�m�nag�.

Evidemment, les �lus U.M.P.P.A. du 15e ont souhait� en savoir un peu plus sur les tenants et les aboutissants de ce projet. Nous avons donc d�battu de cette question en Conseil d'arrondissement et nous avons eu la surprise de constater qu'une de nos coll�gues, �lue de l'opposition d'arrondissement, expliquait que ce terrain serait r�serv� pour l'acc�s aux jeunes de 8 � 12 ans et serait en acc�s limit� et encadr�.

En 7e Commission, Monsieur VUILLERMOZ, nous en avons parl�. La D.J.S. a pr�cis� qu'il n'�tait pas du tout question de limiter cette action aux 8-12 ans et d?encadrer l?acc�s.

Vous comprendrez que rajouter de la confusion � la confusion n'est jamais bon. Nous avons demand� que nous puissions faire une r�union sur le terrain avec la D.J.S. et avec les �lus, notamment J�r�me LORIAU, l'adjoint aux sports du 15e arrondissement.

Nous, notre option est claire, Monsieur VUILLERMOZ, et vous avez tout � fait re�u cet argument. Comme je le disais pour les traverses, nous voulons de l'ambition pour ces quartiers. Nous voulons de l?ambition pour le quartier des P�richaux et pour ces jeunes.

C'est la raison pour laquelle, de l'autre c�t� du boulevard, nous avons demand� que soit pr�vu un terrain multisports? parce que les jeunes font du basket, mais ils ne font pas que du baskets, il y en a qui font du foot, il y en a qui font du hand et d'autres sports. Alors, que disons-nous � ces jeunes-l� qui ne veulent pas faire du basket mais du foot ?

Un terrain multisports � un endroit qui s?y pr�te est donc tout � fait opportun.

La r�union a eu lieu vendredi dernier, et je m'en r�jouis? Je tiens � vous remercier, Monsieur VUILLERMOZ, et la D.J.S. � travers vous, de la disponibilit� et du pragmatisme dont vous faites preuve dans cette affaire. Tout le monde s'est bien rendu compte qu'il y avait un probl�me et un flottement s�rieux.

Je souhaite que nous puissions r�fl�chir de nouveau en toute s�r�nit�, et avec tout le monde surtout. Les voisins du futur terrain sont les premiers concern�s � ce que nous puissions r�fl�chir sur cette question et le projet de d�lib�ration DJS 442, je crois, nous en donne l� une belle occasion.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Monsieur MENGUY.

Je donne la parole � Claude DARGENT.

M. Claude DARGENT. - Merci, Monsieur le Maire.

M. MENGUY nous dit qu'il veut de l'ambition. Moi, je constate surtout, avec mes coll�gues du conseil d'arrondissement, qu'une fois de plus, l'action qu'il d�fend ici nous conduit � l'immobilisme.

Quelques �l�ments de rappel du contexte de cette op�ration.

D�s 2001, dans le cadre de la politique de la ville, une �tude a �t� conduite par les services, en lien avec la mairie d'arrondissement, pour r�am�nager les P�richaux. C'�tait l'�poque o� il y avait encore des micro-quartiers politique de la ville, avant que quelques-uns des coll�gues U.M.P.P.A. de M. MENGUY ne les suppriment !

Il a donc �t� d�cid� � ce moment-l� que le terrain de basket-ball serait d�plac�. Il serait d�plac� pas pour de mauvaises raisons, mais parce qu'il cr�ait des nuisances ; il �tait trop proche des barres d?habitation.

Il y avait un espace libre et "Paris Habitat" a c�d� r�cemment cette parcelle � la Ville pour que cette op�ration puisse �tre r�alis�e.

Il y a eu une longue concertation, j?en informe M. MENGUY, sur le sujet, pas seulement avec une personne mais avec l'ensemble des habitants du quartier. Vous voyez que, depuis 2001, on a eu le temps de la conduire et elle l?a �t� de fa�on tout � fait approfondie.

Un cr�dit de 150.000 euros a �t� inscrit au budget 2007 pour la r�alisation de cette op�ration.

Il s'agit d'un quartier o� il y a beaucoup de jeunes, notamment beaucoup de jeunes enfants, qui sont priv�s d�sormais d'un terrain de basket. On ne peut plus attendre, en l'occurrence ; les cr�dits ont �t� d�gag�s et l'espace est � disposition de la Ville. Ce n'est pas parce que la Droite du 15e arrondissement change d'avis qu'il faut remettre en cause des �quipements qui sont � la fois n�cessaires, attendus, financ�s et pour lesquels toutes les �tudes techniques ont �t� men�es.

Pour ce qui concerne la Gauche du 15e arrondissement, nous souhaitons absolument que cet �quipement soit r�alis� d�s que possible. Nous ne manquerons pas d'informer la population des P�richaux de la position aujourd'hui d�fendue par M. MENGUY et �galement d�fendue par M. GOUJON en l'occurrence. M. MENGUY et M. GOUJON sont des conservateurs et, une fois de plus, ils nous le prouvent ! Merci.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur DARGENT.

Je donne la parole � M. VUILLERMOZ sur ce terrain des P�richaux.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Sur ce sujet, M. DARGENT a dit l'essentiel. Je n'ai rien de particulier � ajouter.

Simplement, effectivement quand m�me, moi, je sais que, depuis 2001, dans le cadre de la politique de la ville, c'est la DPVI qui a conduit une �tude pour r�am�nager la cit� des P�richaux, en lien avec la mairie d'arrondissement.

D'accord, c'�tait la m�me majorit�, mais pas les m�mes personnes qui �taient � la mairie � ce moment-l�.

Franchement, cette d�lib�ration a un but bien particulier : c'est de demander une subvention au CNDS.

Tout le monde peut s'accorder parce que cela me para�t important que l'on mette � contribution l'Etat dans un cadre comme celui-l�.

La d�cision a �t� prise apr�s avoir �t� concert�e. Je ne vois plus d'autre solution que de mettre maintenant tr�s rapidement en ?uvre cette d�cision parce que les jeunes du 15e arrondissement vont manquer d'un terrain.

Par ailleurs, je vous signale que la Ville a engag� �galement les �tudes pour r�aliser un autre terrain � caract�re plus sportif au sein du square Calmette. Tout cela devrait permettre de r�aliser un peu plus d'�quipements sportifs dans le 15e arrondissement.

Donc, je pense qu?il est n�cessaire de voter ce projet de d�lib�ration ensemble.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ, pour cette intervention br�ve et claire.

Juste encore un mot de M. MENGUY qui n?avait pas �puis� ses 5 minutes. Mais sans pol�mique, s?il vous pla�t !

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Non, vous savez !

Deux choses rapidement.

Monsieur DARGENT, il faudrait un peu �couter vos coll�gues plut�t que d'apporter votre r�ponse d�j� toute faite ! Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas eu concertation, j'ai dit qu'elle avait �t� mal faite.

Vous me dites : on a d�plac� le terrain en question parce que les riverains s'�taient plaints de nuisances sonores, mais vous allez venir expliquer cela avec moi aux riverains du 125, boulevard Lefebvre pourquoi c'est � c�t� de chez eux, du coup, que l'on va mettre le terrain de basket. Franchement, il faut que vous soyez coh�rent.

Je ne parle pas des arbres qui seront arrach�s, j'imagine que nos coll�gues sauront s'en �mouvoir.

Monsieur VUILLERMOZ, je ne comprends plus tr�s bien. J'ai �t� destinataire ce matin d'un mail des services de la D.J.S. qui me confirmait que la D.J.S. a pour l?instant suspendu la notification du march� � l'entreprise dans l'attente d'une d�cision sur l'op�ration "P�richaux".

Si, le matin, les services disent que c'est suspendu parce qu'il faut attendre pour une meilleure d�cision et que l'apr�s midi, vous dites le contraire, honn�tement, je ne sais plus qui croire et il faudrait que vous puissiez vous accorder entre vous parce que ceux qui p�tissent directement, ce sont les habitants du 15e et les habitants des P�richaux.

Cela commence � bien faire. Revenez un peu � du bon sens et, en tout cas, soyez coh�rents dans vos r�ponses parce que, franchement, l�, cela ne ressemble strictement � rien.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MENGUY.

Monsieur l?adjoint, vous avez la parole !

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Il y a deux choses, Monsieur MENGUY.

La premi�re, c'est qu'il y a le probl�me de l'arbre. Donc, il faut prendre une d�cision.

Deuxi�mement, la D.J.S. n'allait pas prendre une d�cision avant que le vote ne soit intervenu aujourd'hui.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ, pour ces pr�cisions.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 442.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DJS 442).

Novembre 2008
Débat
Conseil municipal
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