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2008, Dépôt de questions d'actualité.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je vous informe que des questions d'actualit� ont �t� d�pos�es.

La premi�re question d'actualit� �mane du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen. Elle est adress�e � M. le Maire de Paris et concerne "les offres de distribution des titres de transports".

La deuxi�me question, pos�e par le groupe communiste �

M. le Pr�fet de police, est relative "aux amendes impos�es � l'association "Droit au Logement" (DAL)".

La troisi�me question d'actualit� du groupe Centre et Ind�pendants � M. le Maire de Paris concerne "la dette de la Ville de Paris pour l'exercice 2008 et pr�c�dents".

La quatri�me question du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s � M. le Maire est relative "� la menace qui p�se sur les r�seaux d'aides sp�cialis�es aux �l�ves en difficult�".

La cinqui�me question d'actualit�, pos�e par M. BOUTAULT, au nom du groupe "Les Verts", � M. le Maire de Paris et � M. le Pr�fet de police est ainsi libell�e :

"C'est avec �motion, mais aussi avec consternation, que nous avons appris qu'un homme sans domicile fixe a �t� retrouv� mort samedi dernier dans le bois de Vincennes. Comment, au XXIe si�cle, dans l'une des villes les plus riches du monde, une telle trag�die est-elle possible ?

L'homme, �g� d'environ 50 ans, n'�tait pas connu des services sociaux. Il vivait depuis plusieurs mois sous un abri de fortune qu'il s'�tait confectionn�. M�me si l'enqu�te a r�v�l� que le froid n'�tait pas la cause du d�c�s, � l'approche de la p�riode hivernale nous redoutons que ce genre de drame ne se multiplie.

En effet si nous ne connaissons pas encore les circonstances de sa mort, nous en connaisson les causes qui sont toujours les m�mes : la grande pauvret�. Car ce n'est pas le froid qui tue mais la mis�re et ses cons�quences : l'exclusion, l'isolement et la pr�carit� de la rue. On d�nombre, ces derniers mois, plus de 150 personnes vivant dans la rue, mortes des suites de leurs conditions de vie inhumaines.

Avec l'arriv�e du froid et des f�tes de fin d'ann�e ces morts heurtent plus encore l'opinion. Mais il y a autant de d�c�s de S.D.F. en p�riode hivernale qu'en �t�. Dans le bois de Vincennes, il s'agit du 2e d�c�s de S.D.F. survenu au cours de ce mois. De plus en plus de personnes sans abris, chass�es du centre ville y trouvent refuge. Aujourd'hui ce serait plus de 200 personnes qui y auraient �tabli des camps de fortune. Avec le collectif "Les morts de la rue" nous posons la question : le bois de Vincennes va-t-il devenir le mouroir des S.D.F. ?

A la suite de ce drame, la Pr�fecture a annonc� une hausse du nombre des maraudes, notamment celles de la Brigade d'assistance aux personnes sans abri (B.A.P.S.A.). Deux structures d'h�bergement de S.D.F. - soit 120 places suppl�mentaires au total - devraient �tre ouvertes tandis que le Samu social d�veloppera l'accueil de jour. Il est � souhaiter que ces places suppl�mentaires soient des lieux o� les personnes sont vraiment prises en charge et peuvent rester de fa�on stable, y compris en journ�e, pour se soigner, se reconstruire. Nous souhaiterions avoir des garanties car ces places ne doivent pas �tre de simples dortoirs, install�s dans des "gymnases".

Par ailleurs je souhaite interroger � la fois le Pr�fet de police, repr�sentant de l'Etat, et le Maire de Paris sur l'�tat d'avancement du projet de mise en place, dans les bois, d'une maraude sociale commune type Emmaus, destin�e � entrer en contact avec les personnes sans domiciles, ainsi que sur le travail commun entre les services de la Ville et le Samu social afin d'accompagner les personnes vers un centre d'accueil adapt� ou l'h�pital.

De plus, alors que la crise �conomique qui s'annonce risque de mettre de nombreuses personnes suppl�mentaires � la rue, que la Pr�fecture de police a ex�cut� avec z�le les expulsions locatives avant la p�riode d'hiver et que le Gouvernement r�duit de fa�on drastique les aides aux associations d'aide aux plus d�munis - en particulier � la FNARS - sans pour autant pouvoir mettre en ?uvre de fa�on effective la loi sur le logement opposable, je souhaite interpeller le Pr�fet de police afin de lui demander :

- quels moyens suppl�mentaires il compte mettre en place afin de permettre au 115 d'�tre en capacit� de r�pondre aux nombreuses sollicitations quotidiennes dont il est l'objet ;

- si des places d'h�bergement de jours afin que les personnes n'aient pas � quitter les lieux d�s le petit matin vont �tre ouvertes au-del� de celles pr�vues dont le nombre semble bien d�risoire au regard de la gravit� du probl�me pos� ;

- quel bilan il tire du Plan d'action renforc� pour les sans-abris, instaur� l'ann�e derni�re, qui permet � toute personne accueillie dans un centre d'h�bergement d'urgence de se voir proposer une solution p�renne, adapt�e et accompagn�e dans le parc public social ou en centre d'h�bergement et de r�insertion sociale.

Je souhaite aussi demander au Maire de Paris de bien vouloir nous indiquer :

- s'il compte renforcer les brigades de la Direction de la Pr�vention et de la Protection dont le personnel fait d�j� un travail admirable qui a d�j� permis de sauver des vies de nombreuses personnes dans les bois ;

- quels sont les moyens donn�s � la mise en ?uvre du Plan grand froid � Paris ;

- l'�tat d'avancement du projet de la cr�ation de centres d'h�bergement et de soins suppl�mentaires pour personnes sans domicile, pr�vus au contrat de mandature."

Enfin, la derni�re question d'actualit� est pos�e par le groupe U.M.P.P.A. Elle concerne "le stade Jean Bouin".

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Chers coll�gues, nous nous retrouverons pour la s�ance des questions d'actualit� � 14 heures 45 et d'ici l�, je vous souhaite bon app�tit.

Novembre 2008
Débat
Conseil municipal
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