retour Retour

2005, DASES 343 G - Attribution d’une subvention de fonctionnement à l’association “Phare - Pour l’Harmonie des Relations Enfants-parents” sise 5, rue Guillaumot (12e). - Montant : 10.000 euros.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DASES 343 G relatif � l?attribution d?une subvention de fonctionnement de 10.000 euros � l?association ?Phare - Pour l?Harmonie des Relations Enfants-parents? sise 5, rue Guillaumot (12e).

La parole est � nouveau � Mme RENSON, et c?est M. LHOSTIS qui lui r�pondra.

Mais, Madame RENSON, si vous faites votre intervention calmement et dans le silence, il vous sera r�pondu de m�me. Mais �vitez d?interrompre, �coutez la r�ponse, m�me si elle ne vous satisfait pas de votre point de vue.

Mme C�cile RENSON. - Madame la Pr�sidente, je compte bien sur l?objectivit� coutumi�re de M. LHOSTIS pour �tre tout � fait tranquille et ne pas avoir besoin de lui couper la parole. Mais s?il dit des contrev�rit�s, je me permettrai quand m�me de le faire remarquer. Je vous remercie.

Il s?agit donc d?une intervention concernant l?association ?Phare?.

Tout le monde est d?accord, le suicide est la premi�re cause de mortalit� chez les jeunes de 25 � 34 ans et la deuxi�me chez ceux de moins de 24 ans apr�s les accidents de la route. Et l?actualit� vient de mettre cruellement en relief le probl�me de ces deux adolescentes d?Ivry-sur-Seine qui trouvaient, � 14 ans, que la vie ne vaut pas le coup. On ne peut qu?�prouver une tristesse infinie lorsqu?on apprend qu?aucun adulte ne s?est rendu compte de rien, malgr� les appels au secours qu?elles avaient multipli�s aupr�s d?autres coll�giens.

Tout le monde est d?accord, il faut pr�venir le mal-�tre des jeunes pour les r�concilier avec la vie et agir. L?association ?Phare? pense que l?autodestruction des jeunes est inacceptable, elle lutte contre les formes d?autodestruction des jeunes, mobilise les �nergies de tous face � leur mal-�tre, r�pond aux demandes des enfants en difficult� ou de leurs parents et travaille en r�seau avec des professionnels pluridisciplinaires. Elle a donc cherch� � ouvrir un espace d?accueil et d?�coute avec une ligne d?�coute pour les jeunes ?A qui parler avant de penser au pire?, et pour les parents ?Quand la vie fait peur � votre enfant?.

?Phare? est devenue une association de r�f�rence pour le Minist�re de la Sant� pour son travail sur les violences. Et malgr� toutes ces r�f�rences et l?int�r�t essentiel de cette association, alors qu?elle attend une subvention de 20.000 euros, le D�partement m�gote et lui octroie une subvention de la moiti� de celle qui est sollicit�e. C?est bien la preuve que le D�partement de Paris n?a pas vraiment pris la dimension du probl�me gravissime du suicide de l?adolescent et de l?adulte jeune.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Monsieur LHOSTIS, vous avez la parole.

M. Alain LHOSTIS, au nom de la 6e Commission. - Oui, l� aussi, le sujet est tr�s s�rieux, et l?actualit� montre effectivement que nous avons essay� de trouver des solutions et d?aider les jeunes et les adolescents dans diff�rentes interventions.

Pour toutes les raisons qui ont �t� dites d?ailleurs par Mme RENSON, et fort bien, c?est pour cela que nous subventionnons cette association. La pol�mique sur le montant est absolument inutile, et je vous demande de voter sans h�sitation le montant propos�, tout de m�me significatif, de 10.000 euros. Voil�, je n?ai rien d?autre � ajouter.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci. Au moins, cette association est financ�e, elle ne l?�tait pas par le pass�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 343 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DASES 343 G).

2005, DASES 348 G - Subvention de fonctionnement de

70.000 euros � l?association ?Le kiosque info SIDA

toxicomanie?, 36, rue Geoffroy-l?Asnier (4e).

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DASES 348 G relatif � l?attribution d?une subvention de fonctionnement de 70.000 euros � l?association ?Le kiosque info SIDA toxicomanie?, 36, rue Geoffroy-l?Asnier (4e).

La parole est � M. Laurent DOMINATI. M. LHOSTIS r�pondra.

M. Laurent DOMINATI. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Il s?agit d?une subvention attribu�e � l?association ?Kiosque information SIDA toxicomanie?. C?est une association qui a �t� cr��e il y a de longues ann�es, qui fait un travail remarquable de pr�vention en ce qui concerne justement le SIDA et la toxicomanie, et chaque ann�e elle en fait plus. Chaque ann�e, elle �largit soit les contacts t�l�phoniques, soit les rendez-vous individuels, soit la pr�vention aupr�s des jeunes, non seulement des jeunes Parisiens, mais �galement des jeunes Franciliens.

Vous subventionnez cette association comme d?autres organismes, et vous avez raison de le faire. Mais j?ai une question � vous poser qui est assez simple : la subvention que vous proposez est de 70.000 euros qui est la m�me? d?un m�me montant que le montant pr�c�dent. Or, dans les projets de d�lib�ration qui sont propos�s, il y a deux plans de financement, l?un avec 70.000 euros et l?autre avec 85.000 euros. Et d?apr�s ce que l?on voit du d�veloppement de l?activit� de cette association qui est vraiment? - enfin, vous la connaissez comme moi qui existe depuis des ann�es et qui fait un travail, et qui chaque ann�e en fait plus, il me semblait qu?il �tait plus exact effectivement de donner une subvention sup�rieure � celle de l?ann�e pr�c�dente.

Ma question est tr�s simple : pourquoi y a-t-il deux plans de financement, l?un � 70.000, l?autre � 85.000 ? Cela fait quand m�me une diff�rence de 15.000 euros, c?est une somme importante. Le budget de cette association est beaucoup plus important puisqu?il est financ� �galement par d?autres organismes. La subvention de la Ville, je crois, est de l?ordre de 30 %, peut-�tre un peu plus, peut-�tre un peu moins, peu importe enfin, pas ?peu importe? - en l?occurrence sur la somme. Et il semblerait que cependant des discussions continuent avec la Ville et que la Ville serait d?accord pour augmenter cette subvention.

Donc, je vous pose tr�s simplement la question : plut�t que de donner dans une deuxi�me d�lib�ration dans trois mois ou dans quatre mois, pourquoi ne pas? y a-t-il des raisons pour s?opposer ou pour faire en sorte qu?on ne porte pas cette subvention � 85.000 euros, comme apparemment le plan de financement l?avait envisag�, en accord je suppose d?ailleurs avec vous, parce que je serais �tonn� qu?ils ne le fassent pas en accord avec la Ville ? Donc, telle est ma question, et avec une r�ponse, je l?esp�re, positive de votre part.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est �

M. LHOSTIS, pour vous r�pondre.

M. Alain LHOSTIS, au nom de la 6e Commission. - La r�ponse est simple : peut-�tre la pr�sentation a laiss� entendre que la subvention serait limit�e � 70.000 euros. Aujourd?hui, nous votons une subvention pour les actions de pr�vention du Sida. Nous serons amen�s au mois de novembre � voter les 15.000 euros qui ont trait � l?action pr�vention des toxicomanies. Donc, voil�, vous avez votre r�ponse. Mais votre interrogation est tout � fait pertinente, et �videmment c?est une question technique parce que ce sont deux budgets diff�rents.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 348 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DASES 348 G).

Je vous en remercie.

Septembre 2005
Débat
Conseil général
retour Retour