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15- IV - Question d'actualité de M. Michel CHARZAT, au nom du groupe socialiste et apparentés, à M. le Maire de Paris sur la dotation destinée à l'Association d'éducation populaire du 13e arrondissement.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen de la question d'actualit� du groupe socialiste et apparent�s � M. le Maire de Paris relative au red�ploiement de la subvention destin�e � l'Association d'�ducation populaire du 13e arrondissement.
La parole � Michel CHARZAT.
M. Michel CHARZAT, maire du 20e arrondissement. - Monsieur le Maire, lors de la s�ance du 7 juillet 1997, le Conseil de Paris a approuv� les dotations � 20 associations et clubs de pr�vention intervenant � Paris concernant leurs frais de fonctionnement pour 1997.
A cette occasion, il avait �t� d�cid� �galement que la dotation destin�e � l'Association d'�ducation populaire du 13e, l'APE-13, ferait l'objet d'un red�ploiement au b�n�fice d'autres associations de pr�vention, dont une dans le 20e arrondissement qui devait b�n�ficier au Club des R�glisses d�pendant du Centre fran�ais de protection de l'enfance. Cette subvention, attendue et d'ailleurs annonc�e par votre adjoint charg� des quartiers sensibles, doit permettre l'implantation d'une �quipe d'animateurs correspondant � 2,5 postes � temps plein dans le quartier Saint-Blaise dont chacun s'accorde � reconna�tre l'urgence d'une intervention sp�cifique et forte.
Le retard pris dans cette implantation qui �tait pr�vue pour octobre ne peut qu'avoir de graves cons�quences pour les habitants de ce quartier particuli�rement expos� au probl�me de la s�curit�.
Le Maire du 20e a pourtant r�ussi � mettre en place une coordination d'ensemble des associations et des partenaires locaux pour d�finir un projet coh�rent et s'inscrivant dans la dur�e, de pr�vention, d'animation aupr�s des jeunes de ce quartier, qui concentre le plus fort taux de population au kilom�tre carr� dans les capitales europ�ennes.
La pr�sence d'une �quipe renforc�e du C.F.P.E. est au coeur de ce dispositif, mais faute de subvention annonc�e, elle ne peut intervenir.
La Ville de Paris porte ainsi la lourde responsabilit� en ne tenant pas son engagement de faire �chouer la politique active de pr�vention dont ce quartier a tant besoin.
Aussi, je vous demande, Monsieur le Maire, quand le red�ploiement annonc� de la subvention de l'A.P.E.-13 vers le 13e arrondissement sera-t-il enfin pr�sent� � notre Conseil ?
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. Philippe GOUJON pour r�pondre � M. CHARZAT.
M. Philippe GOUJON, adjoint. - Je voudrais d'abord rappeler le budget important que notre D�partement consacre � la pr�vention sp�cialis�e qui regroupe plus de 200 �ducateurs qui encadre plus de 10.000 jeunes en voie de marginalisation.
C'est une subvention qui d�passe les 80 millions qui est consacr�e � cette politique, que la Ville a augment�e de fa�on importante depuis la mise en place du Plan Paris-Espoir.
Il est vrai qu'en juillet, la dotation attribu�e � l'A.E.P.-13, n'avait pas �t� fix�e dans l'attente d'une r�organisation. Cette association �tait, par convention, dot�e de 12 postes et demi �quivalant temps plein. Par ailleurs, 2 postes �taient supprim�s pour l'association " Jeunes amis du Marais ", � la demande de la D.A.S.E.S., et un poste faisait l'objet d'un red�ploiement interne pour l'association " Arc 75 ".
Cet ensemble permet effectivement le red�ploiement de 15,5 postes �quivalant temps plein. C'est donc une op�ration importante qui est mise en oeuvre par le D�partement concern� par ce red�ploiement. Ce que celui-ci propose pour ces diff�rents postes vise � r��quilibrer le dispositif parisien et la pr�vention sp�cialis�e est essentiellement �volutive.
Ce r��quilibrage se fait au profit des secteurs difficiles qui peuvent appara�tre comme nouvellement difficiles ou qui le sont d�j� depuis un certain temps, notamment par le renforcement du dispositif de pr�vention dans certains quartiers du 15e et 20e arrondissements.
Il va de soi que le dispositif existant pour le 13e b�n�ficiera �galement de nouveaux moyens adapt�s � la situation dans ce secteur.
S'agissant plus particuli�rement du 20e arrondissement, un projet a �t� longuement m�ri, �labor� en concertation, ce qui demande �videmment un certain temps, et le D�partement de Paris, puisque c'est lui qui finance cette action, saura faire face aux besoins exprim�s dans le cadre du budget 1998 � la demande notamment de l'adjoint au Maire charg� des quartiers sensibles, Didier BARIANI, et d'autres �lus du 20e qui profitera �videmment de ce red�ploiement de postes.
Ce que je peux vous indiquer tr�s pr�cis�ment, Monsieur le Maire, c'est que la d�lib�ration retra�ant l'ensemble de ces mouvements sera propos�e au vote de notre Conseil en janvier prochain.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. GOUJON.

Décembre 1997
Débat
Conseil municipal
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