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97- QOC 97-441 Question de M. Claude GOASGUEN à M. le Maire de Paris à propos de la propreté des trottoirs parisiens.



Libell� de la question :
" De toute �vidence, les diff�rentes mesures tendant � assurer la propret� des trottoirs parisiens semblent insuffisantes au regard de la prolif�ration des d�jections canines.
Face � l'incivisme de trop nombreux propri�taires de chiens, les verbalisations sont manifestement trop rares et, en tout �tat de cause, inefficaces.
M. Claude GOASGUEN attire tout particuli�rement l'attention de M. le Maire de Paris sur la n�cessit� de mettre en place, sans tarder, une politique ambitieuse dans ce domaine qui, seule, permettra aux Parisiens de retrouver une ville propre.
Il lui demande donc quelle mesure il envisage de prendre pour r�soudre cette pr�occupante situation. "
R�ponse (M. Patrick TR�M�GE, adjoint) :
" Garder et am�liorer l'aspect de propret� des rues, des trottoirs et des chauss�es de Paris constituent un d�fi quotidien pour les services de la propret� et une pr�occupation constante de la Municipalit�.
Consciente que la pollution canine est un sujet d'irritation, voire d'exasp�ration pour la grande majorit� des parisiens, la municipalit� n'a cess� de mettre en oeuvre des moyens importants pour endiguer ce type de nuisances.
Outre le balayage manuel quotidien et le lavage hebdomadaire dont b�n�ficient les voies de la Capitale, des actions sp�cifiques comme l'intervention des " caninettes " ont �t� mises en place.
Parall�lement � ces actions curatives, des campagnes de sensibilisation pr�ventives, sont r�guli�rement effectu�es aupr�s des propri�taires de chiens.
Depuis quinze ans, des messages de sensibilisation sont r�guli�rement utilis�s au cours des campagnes d'affichage, incitant les propri�taires de chiens � modifier leur comportement et � " faire respecter le caniveau ou � ramasser ".
Mais ces actions ont montr� leurs limites et c'est pourquoi le Maire de Paris a d�cid� de mettre en place une politique r�solument offensive pour pallier les d�sagr�ments caus�s par ceux des 200 000 propri�taires de chiens qui n�gligent leurs obligations. La communication sur la propret� et le traitement des d�chets, pr�sent�e au Conseil de Paris d'octobre 1997, sous l'�gide de M. TREMEGE, en a pr�sent� les nouvelles orientations.
Cette politique repose sur deux principes :
D'abord int�grer le chien dans la ville en facilitant sa promenade hygi�nique.
Dans ce cadre vont �tre cr��s, dans le 13e arrondissement, 27 espaces de trois types diff�rents pour r�pondre � toutes les configurations possibles. Leur entretien sera particuli�rement soign� afin qu'ils ne deviennent pas une nuisance pour les riverains.
Par ailleurs, la cr�ation de ces �quipements sera soulign�e par une communication de proximit�, assur�e par une quinzaine de "conseillers canins", dont le r�le consistera � informer les propri�taires de chiens dans un premier temps puis � intervenir dans les zones o� l'incivisme subsistera dans un second temps.
Parall�lement � cette action d'�ducation et d'information, la verbalisation pr�vue par le r�glement sanitaire sera appliqu�e par les Inspecteurs de la Propret�.
Dans l'imm�diat, l'Adjoint au Maire charg� de la Protection de l'Environnement a demand� au Pr�fet de Police de l'aider � faire respecter strictement la r�glementation et donc de verbaliser les contrevenants selon des modalit�s qui pourraient �tre arr�t�es en commun.
Enfin comme il ne s'agit pas de r�primer pour r�primer, M. TREMEGE a demand� que l'on �tudie comment les sanctions pourraient �tre lev�es si le propri�taire ind�licat acceptait un " rendez-vous civique � l'Ecole de la propret� " ".

Décembre 1997
Débat
Conseil municipal
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