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6- Intervention de Mme Marie-Thérèse JUNOT.



M. LE MAIRE DE PARIS. - Mme JUNOT a demand� la parole.
Mme Marie-Th�r�se JUNOT. - Merci, Monsieur le Maire.
Je voudrais porter � la connaissance de notre Assembl�e le fait suivant : il y a quelques mois M. MALBERG a prof�r� des accusations tr�s graves contre mon mari Michel JUNOT qui a si�g� pendant de longues ann�es sur ces bancs. Les propos de M. MALBERG ont �t� jug�s diffamatoires par la 17e Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris qui l'a condamn�.
Je me r�jouis que ce jugement ait confirm� l'attitude irr�prochable de mon mari, lavant ainsi son honneur, celui des siens, de sa famille politique et de la majorit� municipale � laquelle, lui comme moi, avons toujours appartenu.
Merci, Monsieur le Maire.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Madame.
Nous nous r�jouissons de cette d�cision.
Monsieur MALBERG, d�sirez-vous dire un mot ?
M. Henri MALBERG. - J'ai fait une d�claration � l'A.F.P., � la presse concernant cette condamnation que je conteste...
M. CH�RIOUX. - Vous avez fait appel ?
M. Henri MALBERG. - J'ai fait appel.
... ainsi que la contestent les 7 journaux dont " Le Monde ", " Lib�ration " et " Radio France ".
Je consid�re qu'en posant la question du r�le de la haute administration sous Vichy, qui � l'heure actuelle d'ailleurs, resurgit avec une force que je trouve tr�s importante, en m'interrogeant sur cette p�riode et sur l'activit� de ses principaux auteurs, je consid�re que je n'ai pas failli. Et je tiens � le redire devant le Conseil de Paris. Je fais confiance � la Justice pour que dans le droit fil de ce qui se dit, y compris du c�t� du Pr�sident de la R�publique, c'est mon honneur � moi qui soit lav�.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste et du Mouvement des citoyens).
M. LE MAIRE DE PARIS. - Chers coll�gues, nous consid�rons et condamnons ce qui a �t� fait � Vichy. Par contre cela n'autorise pas � diffamer.
Or, je constate, et sans porter de jugement, qu'il y a une d�cision de la 17e chambre de la Cour d'appel qui vous a condamn�s, vous-m�me et d'autres personnes. Rien n'excuse la diffamation. Voil�.
Vous n'�tes pas mis en cause.
M. Bertrand DELANO�. - Une phrase.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je passe � la coupe du monde. Ce n'est pas un d�bat.

Décembre 1997
Débat
Conseil municipal
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