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34- 1997, DASCO 95 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer des conventions particulières en vue de l'organisation de classes de découverte à l'étranger et de classes à Paris au cours de l'année scolaire 1997-1998.



M. Roger ROMANI, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DASCO 95, autorisation � M. le Maire de Paris de signer des conventions particuli�res en vue de l'organisation de classes de d�couverte � l'�tranger et de classes � Paris au cours de l'ann�e scolaire 1997-1998.
Mademoiselle SILHOUETTE vous avez la parole.
Mlle C�cile SILHOUETTE. - Je vous remercie.
J'interviens sur les deux projets de d�lib�ration, DASCO 95 et DASCO 96.
En 1996, 14 classes avaient b�n�fici� d'un s�jour � l'�tranger. En 1997, 12 classes ont b�n�fici� de ces m�mes s�jours.
(M. Michel BULT�, adjoint, remplace M. Roger ROMANI au fauteuil de la pr�sidence).
Pour cette ann�e scolaire, vous proposez que 4 classes partent en Grande-Bretagne, 2 aux Etats-Unis, 2 au Canada, ce qui fait donc 8 classes en tout, pour une d�pense totale d'1 million 29 mille francs.
En 1997, les classes � Paris �taient r�parties comme suit : 2 ont b�n�fici� de s�ances au mus�e de l'air et de l'espace, 5 de classes Villette, 15 de cycles p�dagogiques Villette, et cette ann�e vous proposez que 4 classes puissent aller au mus�e de l'air, qu'il y ait 6 cycles p�dagogiques Villette et 8 classes Villette, soit 18 classes cette ann�e contre 22 l'an pass�.
Pour l'instant, alors que ce projet �tait pr�sent� de mani�re group�e, l'an pass�, pour une d�pense totale de 1.377.319,60 F, vous nous proposez deux d�lib�rations s�par�es dont l'engagement financier total est de 1.115.180 F, c'est-�-dire avec une �conomie de 262.139,60 F.
Nous sommes assez d'accord sur le fait qu'il est souhaitable que la Ville ne dilapide pas l'argent public dans certains domaines, mais voir ainsi le nombre de classes � l'�tranger et m�me � Paris se r�duire de la sorte, augure mal du budget que vous pourrez nous pr�senter.
L'�cole publique doit-elle �tre la premi�re � subir des restrictions budg�taires dont ne souffre pas l'Association des amis du Tour de France par exemple. La circonscription des affaires scolaires du 11e ne peut plus aujourd'hui assurer la fourniture des produits d'entretien dans les �coles, et le Parc-des-Princes est encore une fois le sujet on�reux de l'un des projets de d�lib�ration.
Non, vraiment, il faut que la Ville et ses repr�sentants que nous sommes adoptent clairement des orientations budg�taires au profit des Parisiens et plus encore des enfants.
Nous voterons �videmment pour ces projets de d�lib�ration, connaissant l'importance de ces s�jours pour le d�veloppement de la personnalit� et le potentiel d'apprentissage qu'ils repr�sentent.
Nous voterons pour �galement, en faisant remarquer que les personnels de la DASCO qui travaillent sur ces projets le font avec une comp�tence reconnue et tr�s appr�ci�e des enseignants.
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Merci, Mademoiselle SILHOUETTE.
Monsieur OG�, vous avez la parole.
M. Yves OG�, au lieu et place de M. Claude GOASGUEN, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Monsieur le Maire, ma ch�re coll�gue, vous �tes entr�e dans les d�tails que je n'ai peut-�tre pas tous ici, compte tenu du caract�re r�cent de ma d�l�gation, mais je constate que les classes transplant�es sont au nombre de 538 pour 1997 et que les classes dans Paris sont au nombre de 234. En 1995, elles �taient 542. Je crois donc que 0,8 % de diff�rence entre les deux ne m�rite pas tellement votre �moi !
Honn�tement, nous pourrions tr�s bien, et ce sera peut-�tre envisag�, revoir le nombre de classes � l'�tranger en diminuant le nombre de jours des s�jours. Par contre, nous ne souhaitons pas diminuer le nombre de s�jours car, comme le fait la Ville, on essaie de bien faire les choses. Il y a un temps minimum pour aller au Canada ou aux Etats-Unis.
Nous pourrions r�duire d'un jour ou deux chaque s�jour et nous aurions un nombre de s�jours en augmentation. Je crois que ce n'est pas le but. Le but est de faire des s�jours bien organis�s et quand il s'agit d'une diff�rence de 0,8 % par rapport � l'ann�e 1995, je crois que, vraiment, il n'y a pas de quoi s'alarmer.
Vous savez tr�s bien que nous sommes toujours pr�ts, du moins que l'adjoint comp�tent, Claude GOASGUEN est toujours pr�t � revoir le probl�me de la distribution de ces s�jours. Vos coll�gues qui �taient pr�sents � la Commission ad hoc qui en a d�battu ont convenu que ces s�jours � l'�tranger �taient importants mais qu'ils n'�taient pas en diminution sensible.
Donc, je crois que c'est tout ce que je peux ajouter � votre commentaire.
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur OG�.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 95.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1997, DASCO 95).

Décembre 1997
Débat
Conseil municipal
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