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38- 1997, PJEV 84 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour l'entretien et la réfection des talus engazonnés du Palais omnisports de Paris-Bercy (12e).



M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration PJEV 84 portant autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour l'entretien et la r�fection des talus engazonn�s du Plais omnisports de Paris-Bercy.
La parole est � M. REY.
M. G�rard REY. - Mes chers coll�gues, la premi�re remarque que je ferai sur ce march� est une remarque de forme. La dur�e du march� n'est pas pr�cis�e. Un an, deux ans, trois ans ? On ne sait pas ! On conna�t le prix pour une ann�e, mais on ne sait pas combien de temps ce march� va durer, va �tre reconduit ! C'est quand m�me extraordinaire de voter un texte dans lequel on ne conna�t m�me pas la dur�e du march� !
C'est une question de forme qui, pour le moins, n�cessiterait que l'on retire ce m�moire en l'�tat car il est irr�gulier.
En r�alit�, quel est l'objet de ce march� ? C'est simplement l'entretien des pelouses du P.O.P.B., c'est-�-dire que chaque ann�e, cela co�te � la Ville 3 millions de francs pour tondre les pelouses du P.O.P.B. ! Quel co�t exorbitant pur l'entretien d'un tel �quipement !
Je me souviens qu'un �lu �cologique de l'�poque avait demand� que l'on mette � la place de cette pelouse, une pelouse synth�tique ; cela co�terait beaucoup moins cher.
Plus s�rieusement, compte tenu des co�ts �lev�s, il para�t plus �conomiques et plus efficace de confier ce travail directement aux services de la Ville. La Direction des Parcs et Jardins est tout � fait capable d'effectuer de tels travaux, simplement avec certains investissements qui, depuis dix ans, auraient �t� largement rentabilis�s.
Ce march� est r�v�lateur de la convention qui lie la Ville de Paris au P.O.P.B. Il appara�t tr�s clairement que le jour o� un rapport nous est remis sur les S.E.M., celui-ci est compl�tement erron�. L'application de cette convention fait appara�tre un r�sultat positif de 4.353.000 F. Or, si l'on rattachait � ce march� l'ensemble des co�ts, des charges directes d'entretien, le P.O.P.B. serait en d�ficit.
Rien n'emp�che la Ville de le subventionner. Au moins, on aurait des comptes transparents et on ferait appara�tre la r�alit� de cet �quipement, mais au lieu de cela, la convention masque...
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Monsieur REY, je vous demande de conclure, on ne va pas refaire l'histoire du P.O.P.B. !
M. G�rard REY. - Il ne s'agit pas de l'histoire mais de la r�alit� d'aujourd'hui et de 3 millions de francs que vous avez vers�s !
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur REY, Mme JUNOT va vous r�pondre.
M. G�rard REY. - Vous �tes d�mocratique, comme d'habitude !
Mme Marie-Th�r�se JUNOT, au lieu et place de Mme Fran�oise de PANAFIEU, adjoint, au nom de la 4e Commission. - M. REY a une pr�dilection pour le Parc de Bercy dans son ensemble. La convention liant le P.O.P.B. � la Ville de Paris ne fait pas l'objet de ce projet de d�lib�ration.
Il s'agit, en effet, d'un appel d'offres ouvert pour l'entretien et la r�fection des talus engazonn�s du Palais omnisports de Paris Bercy.
Je suis choqu�e d'entendre l'orateur proposer du gazon synth�tique. Cette r�alisation, unique en son genre, a n�cessit� en son temps des prouesses techniques que des architectes paysagistes du monde entier sont venus admirer.
Ce march� est valable pour un an et renouvelable par tacite reconduction pour deux p�riodes annuelles.
Les services des Parcs, Jardins et Espaces verts de la Ville de Paris ne sont pas �quip�s du mat�riel tr�s sophistiqu� et �volutif (am�lioration et r�novations importantes dues � l'usure du mat�riel m�canique) n�cessaire � l'entretien et � la restauration de ces talus engazonn�s.
Ces travaux sont tr�s sp�cifiques compte tenu de la fragilit� du gazon et de la nature du site dont la pente est de 45 degr�s sur deux niveaux successifs. Il faut effectivement entretenir le gazon, le tondre et le d�sherber, le fertiliser, nettoyer les talus ainsi qu'entretenir les installations d'arrosage, et intervenir mensuellement de fa�on pr�ventive sur le mat�riel m�canique.
Par ailleurs, il faut aussi r�nover ces talus. En effet, les pr�cipitations, les cycles gel-d�gel, le tassement diff�rentiel des terres risquent � terme de d�grader l'aspect et la stabilit� des surfaces engazonn�es.
Voil�, Monsieur le Maire, ce que j'avais � dire sur ce projet de d�lib�ration, et je vous demande de bien vouloir en d�lib�rer.
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PJEV 84.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe socialiste et apparent�s, et Mme SCHNEITER ayant vot� contre, le groupe communiste, Mmes SILHOUETTE et SCHERER s'�tant abstenus. (1997, PJEV 84).

Décembre 1997
Débat
Conseil municipal
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