11- Dépôt de questions d'actualité.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, je suis saisi de 5 questions d'actualit�.
Une du groupe communiste "sur le projet de d�m�nagement de la Facult� Paris-VII dans la Z.A.C. "Paris-Rive gauche"."
Une de Mme Marie-Th�r�se JUNOT et des membres du groupe "Rassemblement pour Paris" dont voici le libell� : "Le 20 novembre s'est tenue, comme chaque ann�e, la journ�e des Droits de l'Enfant.
Mme Marie-Th�r�se JUNOT demande � M. le Maire de Paris de lui indiquer ce que fait la Mairie de Paris pour d�fendre et prot�ger l'enfance maltrait�e".
Une de M. Patrick BLOCHE et des membres du groupe socialiste. En voici le texte :
"M. Patrick BLOCHE se permet de faire part � M. le Maire de Paris de son inqui�tude concernant la non-r�solution persistante d'affaires ayant en commun le relogement d'associations parisiennes promis par la Ville de Paris.
En premier lieu, il rappelle pour m�moire un dossier �voqu� � plusieurs reprises et notamment lors de la derni�re s�ance du Conseil de Paris, en date du 28 octobre 1996, � savoir le relogement de la Maison des Femmes domicili�e 8, cit� Prost (11e).
Par ailleurs, l'association "Terrain d'entente" qui g�re les studios de r�p�tition et d'enregistrement "Campus-Bastille" doit quitter les locaux qu'elle occupe 12 bis, rue Froment (11e) le 31 d�cembre 1996, date d'expiration du bail qui la lie � la F�d�ration fran�aise de basket-ball, propri�taire des lieux. Compte tenu du r�le jou� par cette association qui anime le seul lieu � Paris permettant de r�pondre � la tr�s forte demande des musiciens amateurs et pr�professionnels, M. Patrick BLOCHE rappelle � M. le Maire de Paris que le Conseil du 11e arrondissement avait �mis � l'unanimit�, le 29 avril dernier, le voeu que la Ville de Paris assure tr�s rapidement le relogement de l'association"Terrain d'entente"dans l'Est parisien et si possible dans le 11e arrondissement.
Enfin, il souhaite de nouveau appeler l'attention de M. le Maire de Paris sur la situation des "Ateliers du Chaudron" toujours h�berg�s � la Cartoucherie � Paris 12e. Lors de la s�ance du 18 d�cembre 1995, le Conseil de Paris avait autoris� M. le Maire de Paris � signer une convention avec l'association "Th��tre du Chaudron". Le vote de cette d�lib�ration avait incidemment pos� le probl�me du relogement des"Ateliers du Chaudron"puisque les locaux actuellement occup�s par cette association sont promis � Mme Carolyn CARLSON afin qu'elle y installe son �cole parisienne.
Aussi, M. Patrick BLOCHE souhaiterait-il savoir o� en est la Ville de Paris dans sa recherche qu'elle assure "assidue" d'un lieu, dans l'Est parisien, pouvant accueillir les "Ateliers du Chaudron". Il voudrait �galement conna�tre quelle suite est donn�e au projet transmis � la Ville de Paris par cette association en f�vrier dernier et visant � l'installation d'une structure l�g�re sur une grande terrasse actuellement disponible au sein de l'ensemble de la Cartoucherie. Son information sera enfin compl�te lorsqu'une r�ponse sera apport�e � deux interrogations compl�mentaires : la Ville de Paris a-t-elle sign�e la convention la liant � l'association "Th��tre du Chaudron"? O� en est le projet d'installation de l'�cole parisienne de Carolyn CARLSON � la Cartoucherie ?".
Une de M. Jean-Pierre REVEAU � M. le Maire de Paris et � M. le Pr�fet de police sur la s�curit� dans les transports en commun.
En voici le texte :
"J'ai not� vos soucis d'am�liorer la circulation ainsi que les mesures propos�es. Pour ma part, je ne manquerai pas de souligner le probl�me de la pollution, et j'estime que la lutte contre ce ph�nom�ne est trop lente.
Cela �tant dit, je tiens � rappeler que si de nombreuses personnes �vitent l'usage des transports en commun et prennent une voiture, c'est uniquement pour des raisons de s�curit�.
Faut-il rappeler le calvaire de cette jeune polici�re d�figur�e � coups de cutter et viol�e par plusieurs "jeunes", comme la police de la pens�e nous oblige � les d�nommer ?
Ou encore les graves blessures inflig�es cette fois � un policier dans une cit� p�riph�rique.
Vous savez bien, Messieurs, que l'op�ration "Vigipirate" a �t� lev�e en fait, sinon en droit - sauf devant les �coles, o� des barri�res emp�chent de stationner - mais que le taux de d�linquance n'en reste pas moins �lev�. Il n'a d'ailleurs aucune chance de baisser �tant donn� la politique laxiste de la justice.
C'est pourquoi de plus en plus de Fran�ais reconnaissent dans le Front national le seul p�le de r�sistance � cette politique d'immigration-invasion.
Soyez-en s�r, des incidents graves se reproduiront et vont m�me s'amplifier, notamment dans les transports en commun, et nous serons sans doute les seuls � en d�noncer l'origine et la cause.
M. le Maire de Paris et M. le Pr�fet de police peuvent-ils dire quelles nouvelles mesures s�rieuses et efficaces ils comptent prendre pour que la population parisienne puisse circuler et emprunter les transports en commun et toute tranquillit�, � n'importe quelle heure de la journ�e ?"
Une de M. Georges SARRE et du groupe du Mouvement des citoyens qui appellent l'attention de M. le Maire de Paris "sur les menaces qui p�sent sur la troisi�me distribution du courrier � Paris".
Il y aura vraisemblablement, compte tenu de la longueur des d�bats, une s�ance de nuit et un buffet sera pr�vu pour les �lus et l'administration.
La s�ance est suspendue.