44- 1996, D. 1659 - Subvention à l'association "Solidarité S.I.D.A. Afrique" (6e).
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration D. 1659 accordant une subvention � l'association "Solidarit� S.I.D.A. Afrique".
Je donne la parole � M. G�NY qui est inscrit sur cette derni�re affaire.
M. Pierre G�NY. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, j'ai tenu � m'inscrire sur le projet de d�lib�ration relatif � l'attribution d'une subvention de fonctionnement � l'association "Solidarit� S.I.D.A. Afrique" car je suis en mesure de t�moigner, de visu, de l'usage qui est fait des cr�dits que nous mettons � la disposition de cette association, j'allais presque dire de cette oeuvre.
J'ai eu en effet l'opportunit� en juillet dernier de participer � la visite officielle inaugurale du Centre ambulatoire de Brazzaville, accompagnant le Pr�sident de la R�publique au titre du Minist�re de la Coop�ration, cofinanceur de cette op�ration, avec notre Mairie.
Je puis vous dire, ayant personnellement pass� plusieurs heures, avant pendant et apr�s la visite officielle, dans ce centre de m�decine de jour, combien j'ai �t� impressionn� par les soins qui sont dispens�s aux malades atteints du S.I.D.A., ce par une �quipe mixte franco-congolaise, et sans sortir les malades de leur milieu familial, ce milieu familial �tant parfois r�ticent au d�but de la maladie � l'accompagnement de ses propres malades et n�cessitant ainsi une approche personnalis�e des �quipes du Centre dans le milieu de vie de ces patients.
J'ai pu voir comment les soins th�rapeutiques, mais aussi les accompagnements psychologiques �taient de qualit� exceptionnelle et d'un d�vouement qu'aucun de nous ici ne pourrait imaginer, et ce, malgr� des conditions d'environnement et de travail souvent tr�s difficiles.
Ne pensez-vous pas que cette action de solidarit� qui vise, au Congo comme � Dakar, Yaound� ou Garoua, � accueillir et � soigner sur place en Afrique et dans leur milieu familial, les malades africains, est de loin l'action la plus efficace et humaine pour cette maladie dont l'issue, h�las, dans l'�tat actuel de la science, est in�luctable et cela est bien plus humain que de les accueillir chez nous comme le r�clament certaines associations.
Apr�s avoir rendu visite � ces malades et � ces admirables soignants, je suis convaincu de l'int�r�t absolu de cette action et si j'�mettais un voeu, ce serait celui de nos compatriotes soignants dans ces �quipes, � savoir que le vote de notre Assembl�e soit aujourd'hui unanime pour les soutenir financi�rement et montrer ainsi la solidarit� entre notre capitale et les capitales francophones du sud face � ce fl�au qui les frappe si lourdement.
Merci.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s ).
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. G�NY de son intervention et je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN, MM. DUMAIT et REVEAU ayant vot� contre. (1996, D. 1659).