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2009, Vœu déposé par MM. Jérôme DUBUS, Jean-François LEGARET et les élus du groupe U.M.P.P.A. relatif à la situation de l'hôtellerie à Paris.


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons maintenant � l'examen du v?u r�f�renc� n� 3 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif � la situation de l'h�tellerie � Paris.

Je donne la parole � M. DUBUS.

M. J�r�me DUBUS. - Merci, Monsieur le Maire, et mes chers coll�gues.

Paris et l'Ile-de-France sont d�sormais entr�s directement dans la crise, apr�s une p�riode transitoire au quatri�me trimestre 2008. Le ralentissement de l'activit� touristique, secteur qui emploie directement ou indirectement 210.000 personnes � Paris, touche d�sormais de plein fouet l'h�tellerie parisienne. Pour les deux premiers mois de l'ann�e, janvier et f�vrier, les chiffres d'affaires sont en baisse de 25 � 30 %, tous types d'h�tels confondus.

Or, les entreprises h�teli�res parisiennes sont les premiers employeurs du secteur priv�. Il est donc temps que la Ville prenne une mesure pour soutenir ce secteur. Cette mesure est tr�s simple : elle consiste � r�tablir l'abattement de 15 % sur la taxe de s�jour, supprim� dans le budget 2009.

Je rappelle que cette suppression se traduit par une augmentation de 22 % - 22 % ! - de la taxe de s�jour pour toutes les cat�gories d'h�tels, � laquelle s'ajoutent l'augmentation du taux de la taxe professionnelle et l'augmentation du taux de la taxe fonci�re de 9 %.

Il est temps que vous preniez enfin conscience de la d�gradation de la situation de ce secteur.

Il est temps d'agir en faveur de l'emploi. Si vous ne le faites pas, vous aurez particip� de fait � la destruction de milliers d'emplois dans notre Capitale. L'h�tellerie parisienne a besoin d'air, ne l'asphyxiez pas.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. LE MAIRE DE PARIS. - La parole est � M. GAUDILL�RE.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint. - Tr�s bri�vement, Monsieur le Maire, puisqu?il s?agit l� aussi d?un sujet qui a �t� longuement d�battu lors du budget 2009. Nos coll�gues s'en souviennent sans doute.

Il est exact que le Conseil a adopt� fin 2008 la suppression de ce que l?on appelle "l'abattement communal facultatif".

Je voudrais rappeler d'ailleurs quel est l'impact financier de cette mesure. Pour un h�tel de luxe, de 4 �toiles, il s'agit d'un impact par chambre de 14 centimes par jour. Je dis bien "14 centimes par jour" pour un h�tel 4 �toiles ! Et pour un h�tel 1 �toile, l'impact est de 4 centimes par jour et par chambre? 4 centimes par jour et par chambre !

Je rappelle aussi que, si nous avons effectivement modifi� les abattements communaux, existent toujours les abattements l�gaux qui figurent dans le Code g�n�ral des imp�ts. Et il nous semble que ce dispositif n'est pas de nature � mettre en danger l'industrie touristique parisienne, au d�veloppement de laquelle nous sommes bien entendu aussi attach�s que nos coll�gues du groupe U.M.P.P.A.

Je terminerai en disant qu'actuellement un certain nombre de discussions ont lieu, sous l'�gide de l'adjoint au Maire charg� du tourisme, sur les modalit�s de calcul de cette taxe.

Voil�, Monsieur le Maire. Je donne donc, et cela ne vous �tonnera pas, un avis d�favorable � ce v?u.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Mars 2009
Débat
Conseil municipal
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