retour Retour

2009, DVD 191 - Signature d'un marché pour les prestations d'exploitation et de maintenance des bornes de recharge pour véhicules électriques à Paris. Vœu déposé par Mme Laurence GOLDGRAB, MM. Gilles ALAYRAC, Jean-Bernard BROS et les élus du groupe socialiste, radical de gauche et apparentés relatif à l'installation de bornes de recharge à destination des deux-roues électriques. Vœu déposé par Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS et les élus du groupe Centre et Indépendants relatif à l'installation de bornes de recharge pour les cyclomoteurs électriques.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 191.

La parole est donn�e � Gilles ALAYRAC.

M. Gilles ALAYRAC. - Merci, Monsieur le Maire.

Je vais intervenir � la fois sur ce projet de d�lib�ration et je pr�senterai le v?u n� 90 du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s, qui est joint �galement � ce projet de d�lib�ration.

Je voudrais d?abord �voquer le projet d'installation de vingt bornes de recharge pour v�hicules �lectriques sur la voie publique, en plus des trente-huit qui existent aujourd'hui sur le territoire parisien.

Ce projet t�moigne de la volont� de la Ville de diversifier l'offre de d�placement, de partager plus �quitablement l?espace public en faveur des modes de transports publics les moins polluants, comme le disait � juste titre Pauline VERON, il y a une minute. Ces bornes s?ins�rent dans une politique plus respectueuse de l'environnement, illustr�e �galement par le projet Autolib?.

Il est n�cessaire de valoriser cette politique. Aussi ferais-je quelques propositions : d?abord faire conna�tre la prime � l?achat des scooter et v�los �lectriques qui a �t� lanc�e tout r�cemment. En effet, tr�s peu de Parisiens b�n�ficient de ce dispositif d?aide � mon sens, parce qu'il est assez m�connu.

Ensuite, �tre plus performant dans l'�quipement de recharge. Aujourd'hui, il faut trois � quatre heures pour un deux-roues �lectrique et ces d�lais sont assez peu encourageants. Il y a � mon avis une marge de progression sur le plan technique, mais peut-�tre que cela concerne plus les constructeurs de v�hicule que ceux des bornes �lectriques.

Enfin, augmenter le nombre de bornes de recharge : soixante bornes constituent un net progr�s. Il faut peut-�tre aussi regarder chez nos voisins europ�ens ce qui se pratique. Par exemple, � Berlin, qui s'appr�te � accueillir 500 bornes, ou encore dans les Pays-Bas ou plus de 10.000 bornes sur le territoire sont pr�vues � l'horizon 2012.

Ces propositions constituent le sens du v?u n� 90 de notre groupe, qui j'esp�re sera adopt�. Nous sommes persuad�s en effet que le succ�s de la voiture et des deux-roues �lectriques ne viendra qu'avec le d�ploiement de tr�s nombreuses bornes partout sur la voie publique. Je suis persuad�, Madame la Maire adjointe, que vous serez d?accord avec nous pour reconna�tre que plus d?offres de recharge signifiera plus de d�placements en v�hicules �lectriques, donc moins polluants. Il me semble que c?est cela le tandem gagnant.

Merci.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne la parole � Mme Laurence DOUVIN.

Mme Laurence DOUVIN.- Merci.

Monsieur le Maire, mon intervention sera � la mesure du projet de d�lib�ration, c'est-�-dire r�duite au minimum. Je veux dire que M. ALAYRAC aura peut-�tre compris que j?allais assez dans son sens. On va vers un d�veloppement int�ressant du mode �lectrique, qu'il s'agisse de voitures ou de deux-roues. Ce projet de d�lib�ration nous indique qu?il y a � l?heure actuelle 38 bornes. Il nous informe qu'il va y en avoir vingt suppl�mentaires, ce qui fait au total 58.

Alors, permettez-moi de m?�tonner de la modestie des ambitions de la Ville par rapport � la politique qu'elle affirme vouloir promouvoir, que ce soit avec Autolib? ou que ce soit avec l'aide � acheter des v�lomoteurs �lectriques dont nous venons de parler. M�me si ce march� est reconductible trois fois une fois par an, on ne va pas tr�s loin.

D?autre part, nous manquons compl�tement d'informations sur le fonctionnement de ces bornes. Est-ce qu'elles seront pour une recharge lente, une recharge rapide ? Est-ce qu'elles seront uniquement pour les voitures ? Est-ce qu'elles seront aussi pour les deux-roues ? Est-ce qu?elles seront compatibles avec, par exemple, les voitures Autolib? et les voitures �lectriques autres qu?Autolib? ? Bref, nous ne le savons pas du tout. Combien de temps pour une recharge ? Cela veut dire aussi combien de temps la place sera occup�e?

Bref, n'y a-t-il pas une contradiction entre le discours d'une part et la modestie de ce projet de d�lib�ration d'autre part ?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme CUIGNACHE-GALLOIS.

En m�me temps, vous pr�sentez le v?u n� 91, s?il vous pla�t ?

Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS. - L'objectif est en effet de faire court et de pr�senter mon v?u en m�me temps, qui ne fait que confirmer ce qui a �t� dit jusque-l�.

Nous sommes d'accord sur le principe des prises �lectriques, bien entendu, sur l'analyse qui a �t� faite, exactement comme les deux interlocuteurs pr�c�dents, c'est-�-dire qu'il faudrait �tre un peu plus ambitieux pour le d�veloppement des v�lomoteurs �lectriques. Je pense qu'il faut effectivement inciter largement ce mode de d�placement qui est non polluant et qui pourrait �viter la surpopulation � Paris des cyclomoteurs qui ne sont pas �lectriques et qui sont polluants, bruyants et dangereux.

Notre v?u demande � ce que - c?�tait une petite pr�cision - des bornes de recharge soient effectivement pr�vues � chaque fois que l?on fera des aires de stationnement qui seront destin�es aux cyclomoteurs.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Madame LEPETIT, vous avez la parole.

Mme Annick LEPETIT, adjointe, au nom de la 3e Commission. - Je vais r�pondre � Mme DOUVIN et � Mme CUIGNACHE-GALLOIS sur le projet de d�lib�ration en lui-m�me et ensuite, je dirai un mot sur les deux v?ux propos�s, parce que je voudrais les rassurer, et je suis s�r que cela n'�chappe pas � leur expertise, le projet de d�lib�ration sur lequel nous sommes appel�s � nous prononcer est un projet qui lance un march� pour l'entretien des bornes existantes de recharge pour v�hicules �lectriques.

Je voulais �viter les proc�s d'intention, puisqu'il s'agit d'entretenir les bornes d�j� existantes.

Concernant les v?ux, je partage, bien �videmment, la pr�occupation que je lis � travers ces v?ux et je pense qu'il est indispensable d'offrir un meilleur service aux utilisateurs de v�hicules �lectriques, au-del�, bien s�r, de ce que fait d�j� la Ville, c'est-�-dire, nous venons d?en parler, de l'aide aux particuliers pour l'achat de deux-roues �lectriques. J'ajoute les voitures quand elles seront �lectriques, au-del� m�me d'Autolib?.

Nous avons engag� une r�flexion sur le d�ploiement d'un r�seau de bornes de recharge. Ce travail porte sur la multiplication du nombre de bornes pour assurer un meilleur maillage de Paris, mais aussi, et cela me semble important, sur leur visibilit�, leur fonctionnalit�, leur performance, leur esth�tique aussi et leur int�gration dans le paysage urbain.

Nous souhaitons �galement que l'installation de ces �quipements soit davantage encourag�e dans les parkings publics et dans les parcs des bailleurs sociaux et nous �tudions les possibilit�s techniques et juridiques de mutualiser les bornes de recharge du futur service Autolib?, comme le souhaite le v?u pr�sent� par Gilles ALAYRAC. Mais, je le pr�cise rapidement, la question n'est pas simple, puisque les places sur lesquelles seront implant�es les bornes Autolib? seront d�di�es aux seuls v�hicules Autolib?.

Techniquement, il est, bien �videmment, possible de profiter de ces travaux, et nous le ferons, mais juridiquement, ce ne sera pas forc�ment li� au march� Autolib? en lui-m�me.

Une fois que j'ai pr�cis� cela, je suis compl�tement d'accord avec le v?u pr�sent� par M. ALAYRAC.

Pour ce qui est du v?u de Mme CUIGNACHE-GALLOIS, je partage le souci, mais j'ai quand m�me quelques r�serves. D'abord parce que la m�thode qu'elle pr�conise, installer une borne de recharge � chaque nouvelle aire de stationnement de deux-roues cr��e, n?est pas, � mon sens, la plus � m�me de garantir un maillage �quilibr�. Certains quartiers sont d�j� bien �quip�s en zone de stationnement deux-roues, d'autres pas. Les efforts de cr�ation de places seront forc�ment sur les quartiers qui manquent de parking deux-roues.

Ensuite, ces bornes doivent �tre r�serv�es � tous types de v�hicules �lectriques et pas seulement aux deux-roues. Il faut que nous pensions � l'avenir, sinon Mme DOUVIN nous le reprocherait.

Je vous demande, Madame CUIGNACHE-GALLOIS, si vous en �tes d?accord, de retirer ce v?u et, bien s�r, que nous votions tous ce projet de d�lib�ration.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame CUIGNACHE-GALLOIS, je pr�sume que vous ne retirez pas votre v?u?

Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS. - Non, nous voterons le projet de d�lib�ration, mais je maintiens mon v?u, Monsieur le Maire.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2009, V. 304).

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 191.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DVD 191).

Septembre 2009
Débat
Conseil municipal
retour Retour