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2009, Vœu déposé par le groupe Centre et Indépendants relatif à l'accompagnement des T.P.E. et P.M.E. dans le cas d'une pandémie grippale.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 19, relatif � l'accompagnement des T.P.E. et P.M.E. dans le cas d'une pand�mie grippale a �t� d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants, et je c�de la parole � M. POZZO di BORGO.

M. Yves POZZO di BORGO. - En France, l'�pid�mie de grippe a commenc�. Il fait beau mais d'apr�s les informations que l'on a, c'est quelque chose qui devrait arriver de fa�on assez forte dans 2 ou 3 semaines. La pand�mie risque de perturber l'ensemble des activit�s sociales et �conomiques.

Et surtout, il risque d'y avoir une interruption prolong�e de l'activit� de certaines entreprises qui sont mal pr�par�es, ce qui pourrait mettre en cause leur survie, notamment les 225.000 T.P.E. et P.M.E. parisiennes.

Nous sommes tr�s surpris au sein de notre groupe, nous avons eu toute une s�rie de contacts avant ce Conseil de Paris, et nous avons constat� que les grandes entreprises, publiques ou priv�es ont les moyens d'assurer la pr�vention, d'acheter les masques, d'assurer �galement la fourniture de gel hydro alcoolique. Et lorsque nous avons rencontr� les repr�sentants des P.M.E., nous avions �t� fortement surpris d'entendre de leur part un discours disant : "il est compl�tement impossible pour la plupart des 225.000 P.M.E., d'assurer le minimum de pr�vention, c'est-�-dire l'achat des masques et de gel".

C'est pourquoi nous avons � travers ce v?u cherch� � souligner qu'au niveau de la Ville de Paris, il y aurait peut-�tre une initiative � prendre en sachant qu'une partie de l'augmentation actuelle des imp�ts pourrait peut-�tre servir � acheter des masques et des gels hydro alcooliques pour les P.M.E.

Tel est le sens de votre v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. LE GUEN.

M. Jean-Marie LE GUEN, adjoint. - La question soulev�e par notre coll�gue POZZO di BORGO est r�elle en ce sens que sur cette question comme d'ailleurs sur d'autres questions de sant� publique, indiscutablement, les entreprises sont in�gales devant le risque, et les petites entreprises sont moins bien inform�es, moins bien form�es, moins bien incit�es, ne voient pas toujours l'int�r�t majeur d�s le d�part d'avoir ce type de pratique, et peut-�tre n'ont pas toujours aussi les moyens financiers de le faire.

Je ne disconviens pas de cette r�alit�, d'autant que lorsque, aujourd'hui, les entreprises essaient d'acheter des masques, elles s'inscrivent dans une demande tr�s forte face � une offre limit�e, ce qui entra�ne parfois une tension sur les prix tout � fait injustifi�e.

N�anmoins, cette probl�matique importe � la Ville, mais de l� � faire en sorte que la Ville soit la premi�re concern�e, il y a sans doute une exag�ration.

Vous avez �voqu� le budget de la Ville, mais le budget de l'Etat aussi s'est dot� d'�l�ments substantiels pour faire face � la grippe, on a constitu� des stocks importants de masques, qui pour l'instant sont relativement peu utilis�s. On pourrait donc imaginer que ces stocks soient confi�s y compris � des Chambres de Commerce, parce qu'il n'est pas interdit non plus que les structures qui ont vocation � rassembler les entreprises, � les aider dans leur activit� �conomique et sociale, les aident aussi dans des circonstances de ce type.

Je pense qu'il aurait �t� judicieux que ces entreprises trouvent un moyen de s'articuler avec les Chambres de Commerce pour essayer de trouver une premi�re r�ponse.

Pour le reste, la Ville n'est franchement pas en premi�re ligne de la responsabilit� �conomique m�me si elle comprend bien que sur ces questions comme sur les questions de sant� publique au travail, il serait logique qu'il y ait des coop�rations beaucoup plus fortes et sans doute des investigations beaucoup plus fortes �galement.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur le R�pr�sentant du Pr�fet de police, vous avez la parole.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. Effectivement, c'est un vrai probl�me pour les P.M.E. qui a �t� identifi� par le Gouvernement, qui donc tr�s r�cemment, � la mi-septembre, vient de mettre � la disposition des organisation patronales un kit pour aider � la pr�vention et � la diffusion de la grippe H1N1 dans les P.M.E.

Ce guide contient des conseils pratiques pour �viter la diffusion dudit virus au sein de l'entreprise ainsi qu'un guide d'accompagnement pour mettre en place des plans de continuit� d'activit�. Effectivement, comme le rappelait M. le Maire, les organismes consulaires pourraient peut-�tre s'impliquer un peu plus et notamment b�n�ficier de leur capacit� � activer des march�s aupr�s de l'Union des groupements pour les achats publics.

Cela est une possibilit� qui pourrait �tre explor�e.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - L'avis de l'Ex�cutif �tant d�favorable, maintenez-vous votre v?u ?

M. Yves POZZO di BORGO. - C'est un v?u d'appel pour attirer l'attention sur un probl�me aussi important. Je ne dis pas que les r�ponses nous satisfassent, n�anmoins on voit que le sujet est abord�, c'est la raison pour laquelle nous retirons notre v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Septembre 2009
Débat
Conseil municipal
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