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M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 96 du groupe "Les Verts" est relatif � la qualit� environnementale des cand�labres parisiens.

La parole est � M. Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Ce v?u est pr�sent� en lieu et place de mon coll�gue Yves CONTASSOT. Dans le cadre du plan climat de la Ville de Paris, la Ville s'est engag�e � r�duire de 30 % les �missions de gaz � effet de serre provenant de l'�clairage public.

Pour atteindre cet objectif, la Ville a d�j� am�lior� la performance �nerg�tique des lampes, mais en mati�re d'�clairage public la diminution des consommations d'�nergie et d'�mission de CO2 ne passe pas seulement par des efforts pour r�duire la consommation �nerg�tique des lanternes.

Le choix du m�t d'un cand�labre est aussi important que celui de la lanterne. Une r�cente �tude sur les m�ts de l'�clairage public a d�montr� que les m�ts en bois ont une empreinte carbone 3 fois moindre que ceux en m�tal.

Ainsi, consid�rant le nombre important de lampadaires install�s sur l'espace public parisien, 50.661 cand�labres parmi les 82.085 supports destin�s � l'�clairage public, la Ville de Paris est en mesure de prendre de nouvelles dispositions pour am�liorer les qualit�s environnementales de son mobilier urbain.

Sur la proposition d'Yves CONTASSOT et des �lus du groupe "Les Verts", nous proposons le v?u suivant : que la Ville de Paris privil�gie les m�ts en bois pour tout renouvellement et toute nouvelle pose de cand�labres sur l'espace public parisien et que la commission du mobilier urbain soit saisie du projet dans les meilleurs d�lais.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme Annick LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Je suis favorable � ce v?u sous r�serve que ses auteurs, Yves CONTASSOT mais aussi Christophe NAJDOVSKI qui vient de le rapporter, acceptent une l�g�re modification simplement parce que la g�n�ralisation n'irait pas sans soulever quelques difficult�s. De par sa nature, le bois est plus expos� aux d�gradations, alors que la dur�e de vie moyenne des f�ts qui sont aujourd'hui en fonte ou en acier est beaucoup plus longue.

Par ailleurs, il y a une validation administrative comme le v?u le souligne. Il faudra que ce changement soit valid� par les ABF et par la commission du mobilier urbain.

Enfin, une difficult� de commande publique, puisque le nombre d'entreprises susceptibles de fournir ce type de mobilier est assez limit�. Par cons�quent, leur co�t est tr�s �lev�.

Hormis, bien �videmment, ces modifications, si elles sont prises en compte et accept�es, je suis favorable � ce que nous votions ce v?u qui concerne les m�ts de cand�labres.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Christophe NAJDOVSKI, vous acceptez la proposition de Mme LEPETIT ?

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Il faut les pr�ciser d'ailleurs.

Mme Annick LEPETIT, adjoint. - Je pr�cise la modification : l'id�e est de remplacer dans le v?u la phrase : "la Ville de Paris privil�gie les m�ts en bois" par : "la Ville de Paris �tudie la possibilit� de poser davantage de m�ts en bois". Prudence !

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous sommes d'accord ?

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - J'accepte cette proposition.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u ainsi amend�.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u amend� est adopt�. (2009, V. 307).

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