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2009, Vœu déposé par M. Jean-François LAMOUR et les élus du groupe U.M.P.P.A. relatif à l'attribution d'une subvention à la F.A.C.E.L.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 22 relatif � l'attribution d'une subvention � la F.A.C.E.L. a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

Je donne la parole � Mme Laurence DOUVIN.

Mme Laurence DOUVIN. - La F.A.C.E.L., c'est-�-dire la F�d�ration des associations culturelles, �ducatives et de loisirs, c?est une grosse f�d�ration. Elle regroupe 51 associations, elle accueille sur 19 arrondissements plus de 12.000 enfants et adolescents, que ce soit en p�riode scolaire les mercredis et le soir apr�s la fin des classes, et aussi pendant les petites vacances, pour des sessions d?�ducation et de loisirs.

C'est donc une association qui r�pond � une forte demande des familles, et cette demande est encore exacerb�e en ce moment avec la crise �conomique. Donc, pour les familles � faibles revenus, cette association voudrait pouvoir d�velopper ses activit�s.

Or, elle �prouve un certain nombre de probl�mes financiers pour pouvoir effectivement prendre en charge le co�t salarial et de formation de ses directeurs et de ses animations. La F.A.C.E.L. n'est aujourd'hui pas subventionn�e par la collectivit� parisienne, alors qu'elle m�ne v�ritablement une action authentiquement sociale au service des jeunes Parisiens.

Nous avons lu dans la communication du Maire de Paris, consacr�e � la rentr�e scolaire, que la crise touche durement les familles parisiennes. Nous en parlerons demain matin.

Donc, nous demandons qu'une subvention de 50.000 euros soit attribu�e � la F.A.C.E.L. sur le budget 2010.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame Colombe BROSSEL, vous avez la parole.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Il existe un dispositif assez g�nial qui accueille 25 � 28.000 enfants le mercredi, 12 � 13.000 le mois de juillet et 10.000 au mois d?ao�t. Il permet aux enfants d'�tre accueillis par des �quipes d'animateurs qualifi�s, form�s, dans un processus de professionnalisation permanente - on en parlera notamment demain - avec un projet �ducatif formalis� par le directeur de chacun de ces centres, qui est donc le projet mis en ?uvre par l'ensemble de l'�quipe, avec les enfants - nous essayons de travailler de plus en plus sur les projets culturels - et qui a en plus le m�rite d?avoir une tarification qui prend en consid�ration le quotient familial et qui donc s?appuie sur les revenus des parents. Ceci s'appelle les centres de loisirs. C'est aujourd'hui ce que la Ville de Paris, en r�gie, directement, au regard de ses comp�tences, met en ?uvre. C'est l'action de la Ville et je travaille pour la d�velopper et la rendre encore plus accessible.

Donc, bien entendu, je ne peux qu'apporter une r�ponse n�gative � votre v?u. Ce service existe. Il est performant pour les usagers. Il est utile. On peut encore retravailler sur un certain nombre de sujets et je m?y attache, avec la directrice de la DASCO et l'ensemble des �quipes, mais c'est ce service qui constitue le service de base, principal, assur� par la Ville de Paris. C'est donc ce service-l� que, en priorit�, nous financerons et continuerons � financer.

Mais, bien �videmment, l'ensemble des enfants peuvent venir s'inscrire dans les centres de loisirs pour participer � l'ensemble des activit�s qui leur sont propos�es.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u est repouss�.

Septembre 2009
Débat
Conseil municipal
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