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154 - QOC 2000-625 Question de M. Jean-François BLET, élu de "Paris, écologie, solidarité et citoyenneté", à M. le Maire de Paris concernant le revêtement de la rue des Artistes (14e)


Libell� de la question :
"Dans de nombreux quartiers parisiens, quelques rues, ruelles, passages et impasses ont la chance d'�tre encore recouverts de pav�s. R�cemment, des habitants de la rue des Artistes (14e) s'inqui�taient du sort r�serv� � celle-ci suite au goudronnage de la rue Saint-Yves, toute proche.
Les pav�s font partie int�grante du paysage parisien. Il serait aberrant de vouloir pr�server l'identit� des quartiers parisiens et d'en retirer syst�matiquement l'un des �l�ments les plus typiques de leur d�cor.
M. le Maire de Paris peut-il pr�ciser sa politique en ce domaine et quelles motivations pr�sident � ce goudronnage syst�matique."
R�ponse (M. Bernard PLASAIT, adjoint) :
"La chauss�e en pavage de la rue Saint-Yves, dans le tron�on compris entre la rue des Artistes et l'avenue Reille, pr�sentait des d�fectuosit�s importantes, qui ont motiv� sa r�fection.
Les travaux ex�cut�s du 11 au 25 septembre 2000 ont consist� � reprendre les parties affaiss�es de cette chauss�e et � appliquer un tapis en b�ton bitumineux, afin de garantir un bon �coulement et une bonne �tanch�it� des caniveaux le long de cette partie de la voie qui longe d'un c�t� le r�servoir de Montsouris et de l'autre le mur de sout�nement de l'avenue Ren�-Coty, et constitue la seule sortie du quartier.
La rue des Artistes pour sa part, supporte une circulation moins importante que la rue Saint-Yves et ne pr�sente pas les m�mes d�fectuosit�s. De plus, elle se trouve comprise dans un quartier tranquille o� la vitesse est limit�e � 30 kilom�tres/heure. Il n'y a donc pas lieu de remplacer le pavage par un tapis bitumineux, d'autant qu'en dessous de 50 kilom�tres/heure les bruits de roulement ne constituent pas une r�elle nuisance sonore pour les riverains.
Il faut en effet savoir que la d�cision d'appliquer des tapis bitumineux a souvent pour objet premier de r�pondre au souhait des riverains de voir se r�duire les nuisances sonores induites par la circulation automobile. Il convient cependant de concilier ce souhait avec le souci tout aussi l�gitime �galement souvent �mis de pr�server un certain "cachet" parisien aux voies pav�es. Il faut �galement pr�ciser que l'entretien et la r�paration de ce type de rev�tement sont � la fois plus ais�s et moins co�teux. Le caract�re de chaque voie est donc pris en compte et c'est ainsi que dans les voies supportant une faible circulation ou pr�sentant un cachet particulier, les mat�riaux en pierre naturelle (pav�s, dalle) sont le plus souvent retenus."

Novembre 2000
Débat
Conseil municipal
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