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52 - 2000, DLH 337 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer 2 marchés sur appel d'offres en vue de la réalisation des travaux de restructuration et de mise aux normes de locaux communaux situés 34, rue du Surmelin et 6, rue des Panoyaux (20e)


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons, mes chers coll�gues, au projet de d�lib�ration DLH 337 relatif � la signature de deux march�s sur appels d'offres pour la r�alisation de travaux de restructuration et mise aux normes de locaux communaux sis 34, rue du Surmelin et 6, rue des Panoyaux.
Monsieur BLET, vous avez la parole.
M. Jean-Fran�ois BLET. - Monsieur le Maire, vous proposez pour ce b�timent, situ� 6 rue des Panoyaux dans le 20e, des travaux de mise aux normes de locaux communaux. Il s'agit du b�timent de brique rouge en fond de parcelle. Vous donnez ainsi satisfaction � notre demande puisque vous mettez en ?uvre une solution que nous avons toujours pr�conis�e, la r�alisation de logements d'insertion dans des lots mur�s propri�t�s de la Ville.
Les autres b�timents sur rue et sur cours de cette m�me copropri�t� du 6, rue des Panoyaux o� la Mairie de Paris est copropri�taire majoritaire depuis des ann�es, sont situ�s sur un �largissement de la voirie lev� r�cemment, ils ne seront donc plus d�molis.
Apr�s r�habilitation ils devraient accueillir les artistes des 41-43, rue des Panoyaux, un accord semble-t-il ayant �t� conclu avec eux en ce sens. Cette option est certainement la plus pertinente. Elle permet �galement de reloger dignement les artistes dans un quartier pour lequel ils se sont beaucoup investis, elle permet de �galement de r�habiliter des lots laiss�s � l'abandon depuis des ann�es par la mairie de Paris au 6, rue des Panoyaux.
Sur cour, un b�timent RDC et R + 1 abritaient trois ateliers d'artistes. Ils �taient occup�s jusqu'� ce que la Ville les rach�te. Ils sont aujourd'hui d�grad�s et � l'�tat d'abandon. Un incendie a d�truit l'atelier situ� au premier �tage, le toit en a �t� rabaiss� au rez-de-chauss�e de telle sorte qu'il ne reste aujourd'hui que deux ateliers.
Ce b�timent doit �tre r�habilit� par la Mairie de Paris pour retrouver l'utilisation qui �tait la sienne pendant des ann�es. Il doit de nouveau accueillir les artistes, leur configuration et leur distribution s'y pr�tent remarquablement. L'atelier incendi� doit lui �tre reconstruit.
Par ailleurs, la r�habilitation pr�vue des autres lots communaux situ�s dans le b�timent sur rue doit s'accompagner de travaux portant sur les parties communes, travaux que la Mairie de Paris a bloqu�s pendant des ann�es faisant ainsi se d�grader dangereusement tout le b�timent.
Un seul exemple, l'ann�e derni�re la copropri�t� a souhait� r�parer le toit qui n�cessite d'importants travaux qui ont �t� bloqu�s par la Ville, qui, fid�le � son comportement, a refus� de les voter.
Entre-temps, les deux temp�tes successives ont encore accentu� les d�gradations sans que rien ne puisse toujours �tre entrepris. Il n'est pas acceptable que le co�t de ces travaux soit support� par les autres copropri�taires.
La Ville de Paris �tant responsable de l'absence d'entretien de ces b�timents et de leur d�gradation, il me para�t l�gitime de demander qu'elles prennent int�gralement en charge ces travaux portant sur les parties communes, d'o� le v?u que je soumets � notre Assembl�e.
Il propose que le b�timent sur cour soit r�habilit� afin d'y accueillir des artistes, notamment ceux pr�sents au 41-43, rue des Panoyaux.
Il demande que les travaux sur les parties communes soient prochainement effectu�s et pris int�gralement en charge par la Mairie de Paris. Ces demandes sont certes mineurs et rel�vent du bon sens, elles devraient donc recueillir l'assentiment unanime de notre Assembl�e.
Se pose par ailleurs d'autres probl�mes. J'ai appris enfin que la r�habilitation de ces lots serait prise en charge par la R.I.V.P. pour le compte de la S.E.M.A.E.S.T. Diable, l� o� auparavant il fallait une seule S.E.M. pour raser un quartier entier il en faudrait aujourd'hui pas moins de deux, une premi�re en ma�tre d'ouvrage et une seconde en ma�tre d'?uvre pour r�habiliter quelques lots dans un b�timent.
Les S.E.M. seraient-elles � ce point � la recherche de nouveaux march�s qu'elles en soient de la sorte r�duites � qu�mander de menus travaux ?
Que signifie un tel montage ?
Une solution alternative existe, elle consiste comme je vous l'ai d�j� propos� � de multiples reprises � confier la r�alisation des travaux, puis la gestion des lots a des associations agr�es loi Besson. Elles sont parfaitement aptes � mener de bout en bout ce style d'op�ration et si leur structure l�g�re et souple est, il est vrai, parfois une faiblesse, c'est, dans ce cas pr�cis, un avantage. Elles seraient bien mieux adapt�es que des S.E.M. ob�ses dress�es � couler du b�ton � la tonne.
Monsieur le Maire, vous avez fait un premier pas important en renon�ant � cet �largissement de voirie aberrant, il faut d�sormais que vous paracheviez ces nouvelles orientations.
Ces propositions que je vous soumets pour ces quelques lots municipaux doivent �tre d�sormais la r�gle � Paris. Elles doivent s'appliquer sur tous les immeubles vis�s par des �largissements de voirie qu'il convient de lever rapidement.
A cette seule condition, de nouvelles lev�es d'�largissement de voirie, ou des r�ductions de p�rim�tres d'intervention, pourront �tre mis en ?uvre dans des conditions enfin acceptables.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. BULT� pour r�pondre � M. BLET et pour donner sa position sur le v?u d�pos�.
M. Michel BULT�, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Dans le cadre de la programmation 2000 relative � la r�alisation de logements destin�s aux personnes les plus d�favoris�es, il a donc �t� d�cid� de r�nover les locaux communaux situ�s dans les immeubles du 34, rue Surmelin et 6, rue des Panoyaux dans le 20e.
Au terme de ces travaux, sept logements nouveaux seront livr�s dans les immeubles du 34, rue Surmelin et cinq dans l'immeuble 6, rue des Panoyaux.
Les travaux consisteront en la restructuration des locaux actuels avec mise aux normes des installations �lectriques et sanitaires ainsi que le traitement des rev�tements et �quipements comportant de la peinture au plomb.
Le d�lai de r�alisation de ces travaux est fix� � trois mois pour chacun des march�s, donc une r�alisation rapide.
Le co�t des investissements de ces op�rations s'�l�ve d'une part � 1.180.000 F pour les locaux du 34, rue Surmelin et 1.146.000 F pour les locaux du 6, rue des Panoyaux.
En ce qui concerne les remarques formul�es par M. BLET, je rappellerai que d'ailleurs la loi de 1966, concernant la r�partition des charges, nous oblige bien entendu � chaque fois qu'il y a des travaux dans les parties communes de les r�partir au prorata de l'ensemble des copropri�taires. Nous ne pouvons donc pas d�roger � cette loi et je rappellerai enfin que ce projet de d�lib�ration a �t� adopt� � l'unanimit� du Conseil du 20e arrondissement. J'ai le regret cette fois-ci de proposer, Monsieur le Maire, le rejet du v?u de M. BLET.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BULT�, qui a son grand regret nous propose le rejet de ce v?u.
Je mets aux voix, � main lev�e, le proposition de v?u n� 6 d�pos�e par M. BLET � propos de la r�habilitation du 6, rue des Panoyaux.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u est repouss�e.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 337.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, DLH 337).

Novembre 2000
Débat
Conseil municipal
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