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91 - QOC 2000-679 Question de Mme Danièle GIAZZI, MM. Gérard LEBAN et Dominique CANE à M. le Préfet de police sur un vol à la voiture bélier dans la rue de l'Assomption (16e)


Libell� de la question :
"Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE ont �t� alert�s d'un vol � la voiture b�lier dans la rue de l'Assomption (16e).
Les voitures sont l�g�rement touch�es � l'arri�re par un autre v�hicule. Lorsque le conducteur sort pour s'assurer qu'il n'y a pas de d�g�ts, un complice s'empare de la voiture sur laquelle sont g�n�ralement rest�es les cl�s de contact.
Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE souhaiteraient conna�tre les moyens dont dispose M. le Pr�fet de police pour lutter contre cette forme de d�linquance."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Dans le langage usuel de la police judiciaire, le terme "voiture-b�lier" d�signe le v�hicule utilis� par des malfaiteurs pour enfoncer la porte d'un local ou briser la vitrine d'un magasin qu'ils comptent cambrioler.
Les vols caract�ris�s par l'emploi de la ruse d�crite dans le texte de la question pos�e sont, quant � eux, qualifi�s de vols "� la poussette" ou "� l'italienne".
Ces faits ne relevant pas, dans les tableaux statistiques de la d�linquance, d'une classification particuli�re au sein des vols de v�hicules, il ne peut en �tre donn� une estimation chiffr�e.
Toutefois, le nombre relativement faible de faits recens�s par les services de police (moins d'une dizaine depuis le d�but de l'ann�e 2000) permet d'affirmer que ces stratag�mes, qui visent principalement des v�hicules de grosse cylindr�e, sont relativement peu usit�s dans la Capitale.
Je puis, par ailleurs, vous pr�ciser que cette forme particuli�re de vols s'inscrit, le plus souvent, dans des r�seaux internationaux de trafics de v�hicules, qui sont essentiellement le fait de bandes organis�es.
Les services de police, et tout particuli�rement les fonctionnaires de la Direction de la Police urbaine de proximit� sont r�guli�rement sensibilis�s � ce type de m�faits qui, compte tenu de la technique adopt�e et de la rapidit� d'ex�cution, laissent peu d'opportunit� � des interpellations en flagrant d�lit.
C'est pourquoi outre le renforcement des patrouilles sur la voie publique, sont privil�gi�es les actions de pr�vention et d'information envers les automobilistes, en leur rappelant de simples mesures de bon sens, telles que de ne jamais quitter son v�hicule en laissant les clefs sur le contact."

Novembre 2000
Débat
Conseil municipal
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