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113 - QOC 2000-666 Question de Mme Gisèle MOREAU, M. Pierre MANSAT et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris au sujet des problèmes rencontrés par les résidants des foyers de travailleurs immigrés gérés par le C.A.S.-V.P


Libell� de la question :
"Question � M. le Maire de Paris sur les probl�mes graves rencontr�s par les r�sidants des foyers de travailleurs immigr�s g�r�s par le Centre d'action sociale de la Ville de Paris.
Ces foyers, situ�s rues Clisson, de Tolbiac (13e), des Arbustes (14e) et Fernand-L�ger (20e), sont le plus souvent mal entretenus ; il n'y a pas de concertation, pas de projet social ou d'animation.
Au foyer Clisson, les r�sidants ont entam� une gr�ve des loyers, motiv�e notamment par le montant �lev� des redevances (1.300 F par lit pour une chambre � 3 lits), mais aussi par l'�tat de d�gradation de l'int�rieur comme de l'ext�rieur du b�timent et les graves d�fauts des travaux effectu�s dans les douches.
Ils avancent des propositions r�alistes et tout simplement respectueuses de leur dignit� (par exemple, remplacer les planches qui s�parent les W.C. par des murs) et souhaitent une v�ritable concertation.
Les r�sidants des 4 foyers regroup�s, en coordination, voudraient �tre re�us par la direction du Centre d'action sociale de la Ville de Paris. Ils r�clament une concertation v�ritable et s'inqui�tent de l'avenir de leurs foyers.
Mme Gis�le MOREAU, M. Pierre MANSAT et les membres du groupe communiste demandent ce que la Ville de Paris compte faire pour r�pondre � ces pr�occupations l�gitimes et rem�dier rapidement aux probl�mes pos�s."
R�ponse (Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint) :
"Qu'il soit g�r� par des structures associatives ou par des organismes publics l'ensemble du patrimoine des foyers de migrants implant�s sur le territoire national pr�sente des caract�ristiques d'obsolescence et de d�gradation certaines ainsi que l'ont d�nonc� de nombreux rapports qui ont abouti � la mise en ?uvre par l'Etat d'un plan quinquennal de r�novation de ces foyers. Ce plan mis en place en 1998 et qui prend en charge la r�habilitation des �tablissements par ordre d'urgence, n'a pas encore touch� les foyers g�r�s par le C.A.S.-V.P.
La Ville de Paris, pour sa part, a r�alis� de gros travaux dans ces foyers puisqu'elle y a investi 16.784.000 F de 1995 � 1999 et environ 3.600.000 F en 2000.
En ce qui concerne les relations avec les r�sidants, le C.A.S.-V.P. a toujours accept� d'entendre les repr�sentants des r�sidants. Ainsi, les d�l�gu�s des 4 foyers cit�s ont �t� re�us aux mois de juin et ao�t 2000.
Afin de prendre en compte les difficult�s sociales qui touchent de nombreux r�sidants, les redevances des chambres � 3 lits, sont � peu pr�s stabilis�es depuis 5 ans et cela malgr� les hausses qu'aurait permis la r�glementation en vigueur.
Le Centre d'action sociale ne peut que regretter que des r�sidants aient d�cid� de cesser de payer leurs loyers depuis septembre 2000, ce qui les place dans une situation irr�guli�re, alors m�me que, par les travaux qu'il a d�j� financ�s par le pass�, il a montr� qu'il se souciait de l'am�lioration des conditions de vie des habitants de ce foyer et qu'il �tait pr�t � poursuivre son effort."

Novembre 2000
Débat
Conseil municipal
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