retour Retour

140 - QOC 2000-662 Question de M. Jean-Marie LE GUEN et des membres du groupe socialiste et apparentés, à M. le Maire de Paris au sujet du foyer Clisson (13e)


Libell� de la question :
"Le foyer Clisson, r�sidence de travailleurs immigr�s, situ� 50, rue Clisson (13e) a �t� inaugur� et occup� en 1981. 212 r�sidants vivent dans ce foyer, la quasi-totalit� en chambres individuelles, les cuisines et sanitaires �tant collectifs.
Depuis son ouverture, ce foyer n'a pas connu, ou tr�s peu, de travaux d'entretien et de maintenance. Aussi, aujourd'hui, cette r�sidence est-elle en pi�tre �tat d'habitabilit�.
La derni�re intervention de M. Jean-Marie LE GUEN et des membres du groupe socialiste et apparent�s au Conseil de Paris n'a pas �t� suivie d'effets.
Afin d'ouvrir des n�gociations avec la Direction de la C.C.A.S.S., les r�sidants ont cess� de payer leur loyer depuis septembre 2000. Ils souhaitent que soient ouvertes des discussions avec leurs repr�sentants sur la salubrit�, la propret� et l'am�nagement des locaux, avec, entre autres :
la remise en �tat (peinture, papiers peints et sols) de toutes les chambres ;
- la cr�ation d'une cuisine collective unique, �quip�e et am�nag�e au rez-de-chauss�e du b�timent � la place des cuisines �clat�es � chaque �tage et mal agenc�es ;
- l'obturation des fuites d'eau au plafond et le changement des dalles de rev�tement des plafonds ;
- la cr�ation d'un bloc sanitaire correct, avec notamment des douches �quip�es de bacs individuels et s�par�s par des cloisons b�ties en dur et rev�tues de fa�ences ou peintures acryliques.
Que compte faire M. le Maire de Paris pour que s'ouvrent les n�gociations et que soit �tablie une charte, en accord avec les r�sidants, fixant les travaux (dates et d�lais) � r�aliser afin de r�soudre le probl�me de r�novation int�rieure et ext�rieure des b�timents et am�liorer les conditions de logement et de vie des habitants de ce foyer relevant de la Ville de Paris ?"
R�ponse (Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint) :
"Le foyer Clisson a fait l'objet ces derni�res ann�es d'investissements importants en mati�re de gros travaux. Ainsi, la r�novation des sanitaires collectifs et des ventilations m�caniques, qui a �t� r�alis�e en 1998, a co�t� 4 millions de francs. Si on ajoute � cette somme les travaux relevant de la s�curit� et ceux concernant les installations de chauffage, c'est une d�pense de 5,4 millions de francs qui a �t� engag�e de 1996 � 1999. Les investissements de l'ann�e 2000, comprenant notamment le remplacement des ascenseurs, s'�l�veront � 728.000 F.
De plus, les installations techniques (chauffage, ascenseur, extraction, hottes de cuisine, extincteurs, blocs secours, alarme incendie) font l'objet d'un contrat d'entretien strictement respect�.
Le nettoyage des locaux est assur� r�guli�rement et la d�sinsectisation des locaux est r�alis�e p�riodiquement.
Le Centre d'action sociale n'a jamais refus� de recevoir les repr�sentants des r�sidants. Ainsi, le 21 juin 2000, la Direction des foyers a re�u les d�l�gu�s des r�sidants. De m�me, leur dernier courrier a fait l'objet d'une r�ponse � toutes les questions pos�es.
La configuration du b�timent ne permet pas la cr�ation d'une grande cuisine au rez-de-chauss�e ; en tout �tat de cause une cuisine unique pour 212 r�sidants poserait trop de probl�mes de s�curit� et de promiscuit�, ce qui justifie l'organisation de l'�tablissement par unit� de vie autonome (deux par �tage).
Comme pr�cis� plus haut, les sanitaires ont �t� enti�rement r�nov�s en 1998 et les installations r�pondent enti�rement aux normes d'hygi�ne et de confort.
Le Centre d'action sociale ne peut que regretter que les r�sidants aient d�cid� de cesser de payer leurs loyers depuis septembre 2000, ce qui les place dans une situation irr�guli�re, alors m�me que, par les travaux qu'il a d�j� financ�s par le pass�, il a montr� qu'il se souciait de l'am�lioration des conditions de vie des habitants de ce foyer et qu'il �tait pr�t � poursuivre son effort."

Novembre 2000
Débat
Conseil municipal
retour Retour