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129 - QOC 2000-651 Question de M. Pierre SCHAPIRA et des membres du groupe socialiste et apparentés, à M. le Maire de Paris sur la zone piétonne Montorgueil (2e)


Libell� de la question :
"La zone pi�tonne "Montorgueil (2e) va bient�t f�ter ses 10 ans.
En 1995,1996 et 1998, M. Pierre SCHAPIRA et les membres du groupe socialiste et apparent�s, s'inqui�tant de la d�gradation rapide de la chauss�e dans cette zone pi�tonne qui a occasionn� de nombreux travaux, ont port� cette question devant le Conseil de Paris.
Malgr� les assurances et les explications donn�es � propos du mat�riau utilis� (pav�s en marbre de carrare), M. le Maire de Paris a �t� dans l'obligation de faire reconstruire des voies enti�res avec un autre mat�riau (du granit) et va devoir finalement refaire l'ensemble des voies. Des travaux sont donc entrepris pour la 3e fois rue L�opold-Bellan.
Devant un tel g�chis, M. le Maire de Paris peut-il, d'une part, indiquer � M. Pierre SCHAPIRA et aux membres du groupe socialiste et apparent�s � combien revient cette r�p�tition de travaux pour le contribuable parisien, d'autre part, d�terminer les responsabilit�s quant aux choix manifestement peu judicieux qui ont �t� faits et, enfin, demander un audit sur l'ensemble de cette op�ration."
R�ponse (M. Bernard PLASAIT, adjoint) :
"Il convient de rappeler, au pr�alable, les explications qui ont d�j� �t� donn�es en 1996 et 1998, suite aux questions pos�es par M. SCHAPIRA sur le choix du marbre et les causes des d�gradations.
Utilis�s pour la premi�re fois � Paris, sur une proposition de l'architecte DRUMMOND, les petits pav�s de marbre de Carrare, tr�s esth�tiques mais plus fragiles que les pav�s traditionnels de granit, permettaient de cr�er, sur 10.860 m�tres carr�s, une v�ritable "coul�e blanche" symbolisant le caract�re strictement pi�tonnier du secteur.
Mais, entre la conception et la r�alisation, les conditions d'utilisation ont �t� modifi�es : pour faciliter les livraisons des commer�ants du quartier, l'aire de livraison, pr�vue � l'origine en dehors du secteur, a �t� abandonn�e au profit de l'autorisation donn�e aux poids lourds d'acc�der � l'int�rieur du p�rim�tre. De plus, un parc de stationnement horaire a �t� ouvert au sein du quartier, � l'angle des rues Greneta et Saint-Denis, multipliant ainsi les mouvements sur ce tron�on de voie.
Alors que, seul l'acc�s des v�hicules de secours �tait pr�vu � l'origine, de nombreux v�hicules utilitaires transitent chaque jour dans la zone, dont beaucoup sont sup�rieurs � 12,5 tonnes.
C'est la conjugaison de la dilatation des pav�s et de la circulation des charges lourdes, ainsi que les chocs des hayons des camions, qui a entra�n� une d�t�rioration rapide des pav�s. En effet, selon les �tudes du C.E.B.T.P. et du laboratoire de g�ophysique de Nancy, le ph�nom�ne qui provoque le plus de destruction est celui de la dilatation des pav�s qui se soul�vent, formant une plaque monolithique qui s'affaisse sous le poids de la circulation.
C'est pourquoi, depuis 1996, dans les zones les plus sollicit�es, une op�ration de substitution du marbre de Carrare par des pav�s de granit a �t� entreprise. Les voies concern�es sont essentiellement les voies les plus ensoleill�es et les plus circul�es : L�opold-Bellan et Tiquetonne. Elles repr�sentent une surface d'environ 5.200 m�tres carr�s, et sont loin, contrairement � ce qui est avanc�, de repr�senter l'ensemble du secteur.
A ce jour, une surface de 3.500 m�tres carr�s a �t� rev�tue de pavage en granit pour un montant d'environ 4,2 millions de francs. C'est le cas, notamment de la rue L�opold-Bellan qui a �t� r�alis�e en 3 phases, et non en 3 fois.
Les autres voies font l'objet d'un entretien normal et r�gulier dans le mat�riau initial."

Novembre 2000
Débat
Conseil municipal
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