retour Retour

33 - 2000, PJEV 134 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour l'exécution de travaux horticoles dans les espaces verts des établissements municipaux scolaires et de la Petite enfance


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration PJEV 134 relatif � un march� sur appel d'offres pour l'ex�cution de travaux horticoles dans les espaces verts des �tablissements municipaux scolaires et de la Petite enfance.
Monsieur RIOU, vous avez la parole.
M. Alain RIOU. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, actuellement le march� de l'entretien, au sens assez large, des espaces verts, qui sont d'ailleurs des petits espaces verts, des �coles et des cr�ches est confi� � deux soci�t�s, la soci�t� "Sed Chloroville", qui est titulaire du march� pour les circonscriptions nord-ouest, nord-est, centre-est et sud-est et la soci�t� "Agrifuseau", titulaire du march� pour les circonscriptions du centre-ouest et du sud-ouest.
Il se trouve que ces soci�t�s titulaires des march�s actuels semblent, apparemment, d�faillantes. En effet, depuis maintenant une grande partie de la r�alisation du march�, les choses se passent tr�s mal. Leur intervention est in�gale. En effet, concernant l'entretien des pelouses, l'�lagage des arbres, la taille des arbustes et des haies, le nettoyage des grilles d'arbres, le nettoyage des sols souples des jardins de cr�che et l'entretien des jardins p�dagogiques, les agents de la Ville constatent r�guli�rement (ils doivent d'ailleurs le contr�ler) que les choses se passent tr�s mal.
Donc, apparemment, la Ville ne souhaite pas, bien s�r, renouveler les march�s en cours, ou plut�t ne souhaite pas les renouveler au b�n�fice des soci�t�s en question.
Simplement nous ne sommes pas certains, nous sommes d'ailleurs certains du contraire, que si nous confions par un nouveau march� � d'autres soci�t�s les m�mes t�ches, dans les m�mes circonstances, cela produira les m�mes effets. Autrement dit, nous pensons que ce n'est pas une solution de confier � des soci�t�s ext�rieures l'ensemble de ces t�ches d'entretien courant.
Nous pensons que ces t�ches seraient beaucoup mieux assur�es dans le cadre de la r�gie municipale des parcs et jardins.
Bien s�r, pour faire cela, il faut embaucher du monde. En effet, des jardiniers et des b�cherons-�lagueurs de la Ville devraient �tre embauch�s, ce qui veut dire embaucher des personnes, qualifi�es bien s�r, et ouvrir des concours � cet effet.
Si on calcule, parce que les cr�ches et les �coles sont tr�s nombreuses � Paris avec un petit jardin attenant, il est clair qu'il faut au moins une centaine de jardiniers et une cinquantaine de b�cherons �lagueurs, 150 personnes pour effectuer cette t�che.
Il faut pr�ciser que la s�curit� des enfants est en cause car nous savons aujourd'hui que, lorsque les arbres sont mal �lagu�s, ils risquent de provoquer des accidents, et ce sont les enfants et les tout petits enfants qui seraient les victimes.
Si ce projet est maintenu, nous voterons contre car nous pensons que des t�ches de cette nature doivent �tre r�alis�es en r�gie de la Ville.
Merci, Monsieur le Maire.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme MAC� de L�PINAY.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint, au lieu et place de Mme Suzanne DECRESSAC-DESPUJOLS, au nom de la 4e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Les march�s � commande actuels conclus en avril 1999 pour une dur�e d'un an renouvelable pour deux p�riodes annuelles ne sont pas renouvel�s parce que les prestations fournies ne donnent pas satisfaction. Vous l'avez dit, Monsieur RIOU... Monsieur RIOU, vous ne m'�coutez jamais quand je vous r�ponds !
Vous aviez raison de dire que les services ne donnaient pas satisfaction.
En effet, de nombreux chefs d'�tablissement ont fait part de leur m�contentement concernant le passage irr�gulier de l'entreprise et la m�diocrit� de l'entretien horticole.
Malgr� plusieurs rappels � ses obligations contractuelles, le titulaire n'est pas en mesure d'am�liorer la situation.
C'est pourquoi, il a �t� d�cid� de relancer une consultation sur de nouvelles bases. Une s�lection plus s�v�re des candidats sera op�r�e au travers de r�f�rences et qualifications � produire. Le crit�re d�terminant le choix sera constitu� par le chiffrage du nombre d'heures de travail par �tablissement et par mois qui devra �tre r�aliste.
En effet, Monsieur RIOU, la r�alisation de ces prestations en r�gie repr�senterait un effort consid�rable pour la Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts qui devrait, pour ce faire, augmenter ses effectifs dans des proportions importantes qui n'ont pas �t�, pour l'heure, �valu�es.
Il y a tout lieu de penser, je peux vous rassurer, que les nouveaux march�s permettront une nette am�lioration du service rendu.
C'est pourquoi, Monsieur RIOU, contrairement � ce que vous avez dit, je vous invite � voter ce projet de d�lib�ration.
Merci.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s").
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PJEV 134.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, PJEV 134).
Nous passons aux affaires de la 4e Commission, les affaires culturelles. C'est toujours Mme MAC� de L�PINAY qui r�pondra cette fois-ci sur son domaine normal decomp�tence.

Novembre 2000
Débat
Conseil municipal
retour Retour